Leonarda : Le naufrage du Parti Socialiste
Actualités du droit - Gilles Devers, 16/10/2013
L’affaire Leonarda va être un tournant dans le misérable quinquennat de Hollande et de sa bande d’ahuri(e)s. Pas un pour racheter l’autre... J’espère seulement que Leonarda, loin du fracas politique, retrouvera ses droits à la tranquillité, à la liberté et à l’intimité.
Si j’ai bien compris, tout le monde attend le résultat de l’enquête administrative, et on s’apprête à tirer à boulets rouges sur la vilaine préfecture du Doubs qui n’a pas fait comme il fallait quand il fallait. Un préfet comme cible… C’est nul. Ce ne sont pas les préfets qui votent la loi ou rédigent les jugements : ils les appliquent.
Cette enquête administrative est un élément mineur, et d’avance, je me refuse à en tirer le moindre enseignement. Il y a sûrement à revoir, et les larmes d’une enfant violemment arrêtée par la police – la violence, selon le code pénal, commence avec le choc psychologique – ne peuvent laisser indifférent, mais franchement, le problème est ailleurs.
Je vois frétiller ces petits fumelards de soc’ qui, illuminés par leurs théories funestes sur la supériorité du blanc de Gauche, imposent ces politiques pourries, soudain cherchent à se planquer en nous préparant un sketch de commisération. Allez, même une médaille pour Leonarda ?… A vomir.
Pourquoi cette affaire a-t-elle pris cette ampleur ? Parce que la scène est terrible, c’est sûr ; parce que cette affaire a percé dans les médias ; et parce qu’il existe dans ce magnifique pays qu’est la France un vieille base de résistance à l’injustice et au racisme d’Etat. Cette résistance n’est ni de Droite, ni de Gauche : elle est humaine. Elle sait que nous n’avons qu’une vie sur terre, et que notre premier devoir, toujours et toutes circonstances, est de tendre la main à celui qui est dans le malheur.
Ce qui est arrivé à cette jeune fille est tristement banal. C’est du quotidien dans les centres de rétention administrative et lors des audiences des tribunaux statuant sur les droits des étrangers. Parce qu’un être vit, il a des droits, ceux qui préservent sa dignité. Mais au nom de lois salopes, on brise des vies, on tue l’amour, on casse des êtres humains.
Je suis révulsé de voir cette indignation sur commande des semi-huiles socialistes. Ce sont des faux-culs qui applaudissent Hollande (et son gimmick Valls), attendent leur paie de larbins, et jouent aux indignés d’une heure. Ils vérolent tout, même les mots.
Il leur faut les larmes d’un enfant pour réagir ? S’ils veulent, je peux leur adresser des lambeaux de peau des enfants de Gaza, mutilés à vie par les bombes au phosphore blanc larguées sur la population civile par la « seule démocratie du Proche Orient », où ils vont tous, régulièrement, recevoir leur bénédiction de caïd.
Alors, qui est responsable ?
Le préfet de Besançon et les flics sont en bout de chaîne. Il y a des jugements et des ordres, et ils les appliquent. Certains en rajoutent, et ça fend le cœur républicain quand on le voit, mais les vraies responsabilités sont au-dessus.
Ce sont d’abord celles de juges qui, trop souvent, restent avec un cœur de pierre et s’enferment dans les logiques sécuritaires bornées. Ils se retranchent derrière les faiblesses de la loi, alors qu’ils pourraient tant faire avec l’article 8 de la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme, qui garantit le droit à une vie familiale normale, et la Convention de l’ONU sur les Droits de l’Enfant.
Mais le plus concerné est le gouvernement.
Vous allez d’abord me filer aux équevilles ce Valls, qui est attendu au FN comme un roi. Qu’il rejoigne la terre de ses désirs… « Les Roms refusent de s’intégrer… ». Oui, Monsieur le Rat, quand tu donnes les ordres pour expulser une enfant scolarisée…. Et quand tu donnes les ordres pour raser un campement, tu en rejettes combien à la rue, de ces enfants qui ne demandent qu’à vivre ? Et si les larmes des enfants te laissent indifférent, que dis-tu à la personne âgée, qui ne peut se payer ni le médecin, ni le dentiste, que tu fracassasses dans l’errance… Serais-tu seulement capable de croiser son regard ? De lui serrer la main? Vas te faire élire au FN, et assume ! Enfin, assume !
Après il reste la cohorte des pleutres socialistes qui pleurnichent sur les larmes de Leonarda. Pour ces nazes, la question est simple : êtes-vous prêts à voter demain une loi qui interdise l’expulsion d’une famille quand un enfant mineur est scolarisé ? Ne finassez pas, et répondez oui ou non ! Si c’est non, nous préparerons la chasse d’eau, et si c’est oui, inscrivez la loi à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale. Alors, oui ou non ?