Lycée Émile-Zola de Rennes
- Wikipedia, 1/02/2012
Lycée Émile-Zola | ||
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Généralités | ||
Pays | France | |
Académie | Rennes | |
Coordonnées | 48° 06′ 31″ N 1° 40′ 29″ W / 48.10861111, -1.6747222248° 06′ 31″ Nord 1° 40′ 29″ Ouest / 48.10861111, -1.67472222 |
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Cadre éducatif | ||
Localisation | ||
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Le lycée Émile-Zola est un établissement public d'enseignement secondaire de Rennes situé 2 Avenue Jean Janvier. Il accueille un collège et un lycée.
C'est le plus ancien lycée d'Ille-et-Vilaine et de Bretagne (1803)[réf. souhaitée].
Sommaire |
Histoire
Un premier établissement aurait été créé à l'origine en 1035 en tant que « vieille école »[réf. souhaitée].
Entre 1604 et 1762, il s'agit d'un collège de Jésuites[1]. En 1762, avec l'interdiction en France de l'ordre des Jésuites, le collège est confié à l’évêché de Rennes[1]. C'est dans cette période que le collège accueille François-René de Chateaubriand.
En 1795, conformément au plan de la Convention pour l'instruction publique, il devient "Ecole centrale d'Ille-et-Vilaine"[1]. Le 1er mai 1803, sous le consulat de Bonaparte, il est transformé en lycée ; la même année, est créé le lycée de Nantes, mais celui-ci n'ouvrira qu'en 1808. En 1808, est créé le troisième lycée breton, celui de Pontivy. La zone de recrutement du lycée de Rennes est alors l'Ille-et-Vilaine[2].
En 1859, Jean-Baptiste Martenot, architecte municipal, propose pour le lycée un projet architectural qui est accepté et c'est à lui que l'on doit l'architecture actuelle du lycée, composée majoritairement de brique et de tuffeau. La construction durera 30 ans[1].
En 1888, Alfred Jarry rentre au lycée et caricature un de ses professeurs, le père Hébert, en Ubu[3],[4].
En août et septembre 1899, le lycée accueille le deuxième procès d'Alfred Dreyfus. Le procès a lieu dans une salle qui sert aujourd'hui de salle de sport. Un monument, dressé dans l'établissement sur l'avenue Janvier, se trouve aujourd'hui au musée de Bretagne.
En 1964, du fait de la multiplication des collèges et des lycées à Rennes, il faut lui trouver un nom et il devient tout naturellement le lycée Chateaubriand. Mais, en 1968, les classes préparatoires sont déplacées au nord-est de Rennes au lycée des Gayeulles emportant avec eux proviseur et nom de l'établissement. C'est en 1971 qu'il obtient son nom actuel, qui est celui d'Émile Zola en mémoire du « J'accuse » écrit pour défendre Alfred Dreyfus[3].
Un espace patrimonial, dédié aux collection scientifiques du lycée depuis le XVIIIe siècle, est créé en 1995 à l'occasion des rénovations menées par la région Bretagne[3].
Enseignements
Chinois Allemand Turc
Quelques anciens élèves
- François-René de Chateaubriand : écrivain
- Alfred Jarry : écrivain
- Paul Ricœur : philosophe
- Paul Germain : scientifique
- Pascal Obispo : chanteur
- Isabel Otero : actrice
- Simon Goubert : musicien de jazz
- Pierre-Yves Gervais : artiste plastique
- Riad Sattouf: réalisateur, auteur-dessinateur
- Étienne Daho : chanteur
- Mariana Otero : réalisatrice
- David S. Khara : écrivain
Lien externe
Notes et références
- ↑ a, b, c et d Collectif, Zola, Le lycée de Rennes dans l'histoire, éditions Apogée, 144 pages, 2003, (ISBN 2-84398-147-6)
- ↑ Jean Guiffan, Joël Barreau et Jean-Louis Liters dir., Le Lycée Clemenceau. 200 ans d'histoire, Editions Coiffard, Nantes, 2008. [ISBN 9782910366858]. Le lycée de Nantes a pour zone de recrutement la Loire-Inférieure et, curieusement, les Côtes-du-Nord ; celui de Pontivy, le Morbihan et le Finistère.
- ↑ a, b et c Histoire du lycée sur le site officiel du lycée Zola
- ↑ « Le nom du Père Ubu est l'ultime résultat de la déformation du patronyme Hébert (...) Hébé ou Ébé » Michel Arrivé. Œuvres Complètes d'Alfred Jarry (vol. 1, p. 1148) Bibliothèque de la Pléiade.