Roue (supplice)
- Wikipedia, 1/01/2012
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La roue est le nom d'un ancien supplice, où le condamné, attaché sur une roue horizontale, se voyait briser les membres par le bourreau.
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Présentation
Le supplice de la roue procédait de la façon suivante : le condamné était attaché sur une croix de Saint-André pourvue d'encoches sur la longueur. À ces endroits, le bourreau frappait les membres avec une barre de fer pour les briser. Puis il défonçait la poitrine d'un grand coup. Il attachait alors le supplicié, bras et jambes repliés sous lui, sur une roue montée sur un essieu et le laissait ainsi exposé jusqu'à ce que mort s'en suive.
Utilisation
Utilisé en Europe à partir du XVIe siècle, ce supplice est réservé aux criminels à partir de 1535 environ en France ; auparavant, ils étaient exécutés sur le bûcher qui, à partir de cette époque, fut réservé aux hérétiques. La roue fut le supplice réservé aux brigands, dont un exemple peut être Louis Mandrin en 1755.
Roués célèbres
- 307 : sainte Catherine d'Alexandrie
- 1602 : Guy Éder de La Fontenelle, condamné pour haute trahison. Il est exécuté et rompu vif à Paris en place de Grève
- 27 mai 1690 : Jean Haudecoeur, à Québec (ville) en Nouvelle-France accusé du meurtre d'un marchand de Montréal, étranglé avant de recevoir les coups qui lui brisa les membres et exposé sur la roue pendant vingt-quatre heures.
- 1721 : Louis Dominique Cartouche, chef de bande de la cour des miracles, roué vif en place de Grève
- 1755 : Louis Mandrin, célèbre brigand, roué vif à Valence
- 1762 : Jean Calas, accusé (à tort) d'avoir assassiné son fils, roué vif place Saint-Georges à Toulouse
- 1777 : Antoine-François Desrues , célèbre empoisonneur, roué vif à Paris
- 1781 : Gaspard de Besse, célèbre brigand provençal, roué vif à Aix-en-Provence
- 1791 : Vincent Ogé, martyr de la Révolution haïtienne, supplicié en place publique au Cap-Français.