Nicolas Hulot
- Wikipedia, 28/01/2012
Nicolas Hulot
Naissance | 30 avril 1955 (1955-04-30) (56 ans) Lille, France |
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Nationalité | Français |
Profession | Journaliste Écrivain |
Autres activités | Militant écologiste |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Officier de l'Ordre national du Mérite Chevalier des Arts et Lettres Officier de l'Ordre du Lion du Sénégal |
Nicolas Hulot, né le 30 avril 1955 à Lille, est un journaliste-reporter, animateur-producteur de télévision, écrivain et homme politique français.
Il est fils de chercheur d'or, et son grand-père a inspiré à Jacques Tati le personnage de Mr Hulot dans Les Vacances de monsieur Hulot (1953)[1].
À la suite de l'impact de son émission télévisée Ushuaïa, il s'engage plus avant dans la protection de l'environnement et la sensibilisation du grand public sur les questions écologiques.
En 1990, il crée la Fondation Ushuaïa qui devient, en janvier 1995, la Fondation Nicolas-Hulot pour la Nature et l'Homme puis en 2011, la Fondation pour la Nature et l'Homme. Après avoir envisagé sa candidature à l’élection présidentielle de 2007, pour que les questions écologiques urgentes pèsent dans la campagne électorale, il se retire en janvier 2007, après la signature du Pacte écologique par la plupart des candidats des partis « de gouvernement ». Candidat à la primaire présidentielle écologiste de 2011 en vue de l'élection présidentielle française de 2012, il est battu par Eva Joly.
Critiqué par une partie du mouvement écologiste français comme trop consensuel, il est le co-auteur d’un film réalisé avec Jean-Albert Lièvre sorti en octobre 2009, Le Syndrome du Titanic, dont le discours portant sur la question de l’« urgence écologique » est perçu comme une radicalisation par certains journalistes[2].
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Biographie
Fils de Monique Marguerite Marie Hulot, née Moulun, mère au foyer, née le 30 janvier 1929 à Sens, devenue visiteuse médicale et de Philippe Marie Joseph Hulot, né le 12 juin 1929 à Paris, aventurier, chercheur d'or au Venezuela et chef d'entreprise dans la confiserie à Paris, puis dans le commerce de plantes à Nice. Il a un frère, Gonzague, et une sœur, Béatrice.
Son grand-père paternel, architecte, vivait dans le même immeuble que le cinéaste Jacques Tati, lequel s'en serait inspiré pour créer le personnage de Monsieur Hulot[3]. Il suivit quelques trimestres de ses études au lycée Saint-Jean de Passy dans le 16e arrondissement de Paris ; il explique avoir trouvé l'ambiance de ce lycée austère.
Le grand-père paternel de Monique Hulot, Georges Moulun, était un industriel fortuné, apparenté aux Mézan de Malartic, qui tenait sa réussite personnelle de la construction des premiers barrages hydroélectriques, et qui fit faillite après la crise de 1929.
Philippe Hulot meurt d'un cancer et laisse une famille de trois enfants alors que Nicolas Hulot a tout juste 15 ans. Son frère, Gonzague, se suicide le soir de Noël, alors que Nicolas Hulot a seulement 19 ans. C'est lui qui découvrit le corps de son frère, mais, voulant ménager sa mère, il préfère n'en parler que le lendemain matin[4].
Nicolas Hulot s'est marié le 3 septembre 1993 à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) avec Isabelle Patissier, double championne du monde d'escalade, dont il divorce le 9 avril 1996. Il s'est remarié à Viens (Vaucluse) le 5 octobre 2002 avec Florence Lasserre, la mère de ses deux fils, Nelson et Titouan, et actuelle conseillère municipale de Saint-Lunaire.
Nicolas Hulot participa au deuxième rallye Paris-Dakar en 1980[5] et se classa deuxième en catégorie camions (admise alors pour la première fois) avec René Metge pilote et Thierry De Seaulieu copilote.
Photographe
Nicolas Hulot souhaite gagner sa vie très vite. Successivement plagiste, moniteur de voile, serveur, puis photoreporter, il est engagé en 1973 par Gökşin Sipahioğlu, fondateur de l'agence de presse Sipa. En 1976, il part au Guatemala, suite au tremblement de terre qui a fait 20 000 morts. La même année, grâce à un ami, il part en reportage en Afrique du Sud avec le navigateur Éric Tabarly. En 1977, il est en Rhodésie, en pleine guerre d'indépendance et interviewe Ian Smith, le Premier ministre. Le 26 mars 1978, il manque le cliché du baron Édouard Jean Empain. Le 2 novembre 1979, il refuse de photographier la mort de Jacques Mesrine alors qu'il est parmi les premiers sur les lieux de la fusillade.
Carrière dans l'audiovisuel
Nicolas Hulot débute sa carrière dans les médias à la radio. C'est Patrice Blanc-Francard qui le fait connaître sur les ondes de France Inter. Il fait ses débuts à la télévision dans une émission pour enfants Les visiteurs du mercredi[6], en 1980. Puis, il se fait connaître comme animateur-reporter en soirée sur France Inter sur des événements moto, sa chronique s'appelle La poignée dans le coin.
Dès 1987, il présente l'émission télévisée Ushuaïa, le magazine de l'extrême, diffusée sur TF1. Il devient grâce à cette émission un familier des téléspectateurs et un des grands porte-parole français de la sauvegarde de la nature de ces 20 dernières années.
En 1996, il présente Opération Okavango sur TF1.
En 2005, un sondage le place à la 60e place dans l'émission télévisée Le plus grand Français de tous les temps.
Il est l'inspirateur de la nouvelle chaîne Ushuaïa TV, lancée sur le câble en mars 2005 et appartenant au Groupe TF1.
Le magazine mensuel Ushuaïa voit le jour en 2006.
La Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme
Il crée en 1990 la Fondation Ushuaïa (d'où son attribution du Prix André de Saint-Sauveur en 1991 par l'Académie des sports, prix en faveur d'exploits sportifs exceptionnels et de caractères originaux), qui devient en janvier 1995 la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme (reconnue d'utilité publique en 1996). Depuis, les projets et les partenariats n'ont cessé de se développer. Ses « partenaires fondateurs » sont EDF, l'Oréal et TF1[7].
Par exemple, depuis quatre ans, le Muséum national d'histoire naturelle et l’association Noé Conservation, en partenariat avec la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l'homme, organisent chaque année des événements ludiques dans le but de rapprocher l'humain de la biodiversité[8].
Après avoir travaillé aux côtés des enfants et des enseignants, en 2005, la Fondation Nicolas-Hulot et l'Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) lancent l’opération « Défi pour la Terre ». Elles invitent le public, les collectivités ou les entreprises à être dans les gestes de la vie quotidienne, plus respectueux de l’environnement.
Puis elle élargit son action en 2007 en interpellant les candidats à l’élection présidentielle avec le Pacte écologique.
En 2009, la Fondation franchit une nouvelle étape en lançant la campagne ÉVOLUTION, Chapitre 2. « Face au carrefour de crises écologique, sociale, financière, la Fondation Nicolas Hulot invite chacun à se projeter dans l'avenir, à oser l’inédit pour bâtir autre chose, ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire individuelle et collective. Avec le Comité de Veille Écologique, la Fondation entend participer à sa mesure à ce grand défi, en encourageant la volonté d’agir et en mettant au débat des pistes de réflexion pour construire demain autrement[9]. »
En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni contre le barrage de Belo Monte et signe sa pétition.
Engagement politique pour l'écologie
Nicolas Hulot a conseillé plusieurs personnalités politiques telles que Laurent Fabius ou Jacques Chirac, dont il aurait refusé[10] en 2002 la proposition de devenir ministre de l’Écologie.
Nicolas Hulot est à l'origine[11] de l'idée d'inclure une charte de l'environnement dans la Constitution, ce qui est effectif depuis mars 2005.
Il est partisan d'une société de sobriété et cite Jean-Baptiste de Foucauld qui préconise l'« abondance frugale » : « Il ne s'agit pas de supprimer voitures et avions. Mais d'organiser la modération avant d'y être contraint. Soit l'évolution sera imposée à nous, soit on l'organisera. »
Le 29 juillet 2006, des rumeurs circulent selon lesquelles il pourrait être candidat à l'élection présidentielle française de 2007, mais il dément : « Je ferai tout pour ne pas être candidat ». Il se rend aux universités d'été de l'UDF, des Verts et de Cap 21 pour prôner aux politiques la nécessité d'agir d'urgence pour préserver notre environnement. Courant septembre, il annonce sur le site de sa Fondation qu'il présentera sa décision fin novembre.
Sa démarche vise à faire pression sur les hommes et appareils politiques, il écrit sur son site : « Il faut placer les enjeux écologiques au cœur de l’élection présidentielle ! 9 Français sur 10 estiment nécessaire de changer profondément de politique pour faire face au risque écologique, 52 % souhaitent que la protection de l’environnement soit parmi les objectifs prioritaires du futur président. À l’aube des élections, je lance un appel à la raison en espérant que les candidats de l’ensemble des partis s’emparent de ces questions et fixent des priorités. Je souhaite que les politiques placent ces enjeux au cœur de leurs programmes électoraux. La Fondation et moi-même allons mettre toute notre énergie pour convaincre les candidats en ce sens. »
Le 7 septembre 2008, Le Nouvel Observateur met Nicolas Hulot à la une et publie une grande enquête en le surnommant : « L’homme qui veut sauver la Terre ».
Le 22 octobre 2008, il intervient pendant la conférence de presse de la plateforme collaborative écologiste et humaniste Colibri, animée par Pierre Rabhi. Il déclare entre autres : « ...notre vernis civilisationnel ne résistera pas longtemps à la combinaison de la crise écologique et de la pauvreté. »[12]
Le 13 avril 2011, il devient candidat déclaré pour l'élection présidentielle de 2012[13].
Pétition en ligne
Fin novembre 2006, Nicolas Hulot met à disposition sur un site Internet une pétition en ligne permettant à chacun de soutenir son action[14]. Au 24 mai 2007, la pétition a été signée par plus de 740 300 personnes dont certains candidats à l’élection présidentielle. À la suite de l'élection, une pétition intitulée « Pacte contre Hulot » est mise en ligne sur internet par ses détracteurs[15].
Élection présidentielle de 2007 - le Pacte écologique
Le 7 novembre 2006, il lance le Pacte écologique afin d'imposer l'écologie dans la campagne présidentielle française. Il souhaite ainsi interpeller les candidats, mobiliser les citoyens et nourrir le débat public. Son Pacte est signé par 5 candidats sur 12 déclarés à la présidentielle (Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Marie-George Buffet et Dominique Voynet) et plus de 700 000 personnes. Deux autres candidats, qui n'ont pas signé le pacte, ont néanmoins réagi à l'initiative : Arlette Laguiller rejette la responsabilité de la situation sur le patronat et refuse en bloc les mesures proposées par M. Hulot[16] tandis qu'Olivier Besancenot propose des solutions alternatives, selon lui plus efficaces que celles proposées par M. Hulot[17].
Ce lancement est suivi par plusieurs semaines de lobbying écologique, au cours desquelles, il rencontre un grand nombre de candidats - déclarés ou non - à l'élection présidentielle de 2007.
Le 22 janvier 2007, au cours d'une conférence de presse au Palais de la découverte, il annonce qu'il ne se présentera pas à l'élection présidentielle. Il déclare, au cours de cette conférence de presse relative à sa candidature, qu'il ne « supportera aucun candidat à l'élection présidentielle » laissant « l'impératif écologique au cœur de ses préoccupations ». Il déclare par ailleurs « faire confiance aux candidats à l'élection quant à leur engagement vis-à-vis du Pacte écologique ». À une question relative à son intérêt personnel pour un poste de vice-Premier ministre chargé des affaires environnementales, Nicolas Hulot déclare qu'« à ce poste nouveau, délicat, il faudrait quelqu'un qui, au-delà de ses compétences écologiques, ait une solide expérience des institutions ». Il continue à promouvoir son Pacte en rassemblant le 31 janvier ses principaux signataires et des personnes de base[18].
Au cours de la campagne, Nicolas Hulot est intervenu à plusieurs reprises pour rappeler l'exigence écologique. Les candidats, malgré la signature du pacte, ont relégué au second plan la question du réchauffement climatique et du développement durable[19].
Un écologiste controversé
Apprécié de l'opinion publique française[20],[21], Nicolas Hulot fait cependant l'objet de critiques sévères. Il est par exemple présenté par les représentants français du courant décroissant comme un homme surmédiatisé, acceptant des fonds de la part de grandes entreprises considérées comme polluantes à l'image d'EDF ou L'Oréal. Vincent Cheynet écrit :
« En fait, le diable en personne proposerait à Nicolas Hulot de figurer dans son comité de soutien en lui promettant de fermer le robinet en se lavant les dents que l'hélicologiste accepterait aussitôt. Ce qu'il y a de magique avec le Pacte écologique, c'est qu'il n'y a plus ni pollueurs ni pollués, ni droite ni gauche, ni bien ni mal, ni exploiteurs ni exploités, mais seulement des gentils consommateurs qui cliquent sur Internet pour sauver la planète »
— Vincent Cheynet, La Décroissance[22]
Ils estiment que le Pacte écologique proposé par Nicolas Hulot aurait contribué à exclure d'emblée le thème de l'écologie de la campagne électorale 2007, ce thème étant considéré comme « déjà traité » dès lors que les candidats avaient signé le pacte. Ils reprochent à Nicolas Hulot son absence de critique du système économique capitaliste et financier, Hulot déclarant par ailleurs "qu'il [fallait] libérer le travail"[23]. Aussi, ils lui reprochent ses liens supposés compromettants avec le monde des grands patrons. C'est pourquoi les rédacteurs de La Décroissance ont publié sur Internet un « Pacte contre Hulot »[24]. L'hebdomadaire Marianne souligne également cette contradiction – qu'il qualifie de « relations incestueuses avec le CAC 40 » – entre son discours anti-capitaliste et le généreux soutien dont il bénéficie de la part de multinationales pour produire ses émissions et documentaires[25]. D'autres personnalités politiques ont été sévèrement critiques au sujet de l'action politique de Nicolas Hulot, par exemple Claude Allègre, ancien ministre de l'Éducation nationale, qui le traite d'« imbécile », en septembre 2009, dans le journal Nice-Matin[26] et Jean Lassalle, député MoDem, qui déclare à l'Assemblée nationale en octobre 2008 :
« Je propose simplement d’élever Nicolas Hulot au rang de père de la Nation, et même, profitant des bonnes relations qu’entretient le Président de la République avec le pape, de le canoniser. (Sourires.) Il serait en effet prudent de le mettre à l’abri de la justice, qui risque de lui demander un jour des comptes : car c’est bien l’argent des grands spéculateurs les plus pollueurs qu’il blanchit, ou verdit, dans sa fondation ! »
— Jean Lassalle, Assemblée Nationale[27]
Un éditorial de Thierry Jaccaud, paru dans L'Écologiste début 2007, analyse les propositions de Nicolas Hulot. Il les trouve trop restreintes et appelle l'animateur de télévision à aller plus loin que ce soit sur les OGM, le nucléaire, l'agriculture biologique ou la mondialisation[28].
Hervé Kempf, pour Le Monde, souligne que son film Le Syndrome du Titanic (2009) pourrait faire de Nicolas Hulot une figure qui « dérange » si ce dernier accepte de cesser d'être « gentil » et commence à critiquer les « égoïsmes de classe », ceux de l'oligarchie qui cherche à « maintenir ses intérêts et ses privilèges »[29]. L'échec public de ce film affecte beaucoup Nicolas Hulot ; dans cette période, il explique : « Je suis perdu »[30].
Un rapport parlementaire du 2 février 2011 épingle à son tour Nicolas Hulot et sa fondation, notant qu' « EDF est une entreprise de pointe dans le secteur nucléaire. Quant à L'Oréal, elle est classée parmi les groupes de cosmétiques dont les produits font l'objet de tests sur les animaux, au grand désarroi des opposants à la vivisection. Dès lors, comment interpréter, par exemple, la position très mesurée de Nicolas Hulot sur l'énergie nucléaire ? Quel poids donner à sa parole sur les activités principales de ses deux administrateurs ? » écrivent les députés, dont le rapport connaît un écho dans la presse et suscite des doutes sur l'opportunité d'une candidature de l'animateur / fondateur aux élections présidentielles françaises de 2012.
Candidature à la primaire écologiste de 2011
L'animateur déclare en mars 2011, à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, être pour l'organisation d'un référendum sur le nucléaire[31], puis avoir "la conviction" que la France doit "sortir du nucléaire"[32].
Le 13 avril 2011, à Sevran en Seine-Saint-Denis, Nicolas Hulot se déclare candidat pour l'élection présidentielle de 2012[33]. Nicolas Hulot accorda également un premier entretien dans le Nouvel Observateur, paru ce même jour[34].
Le 14 avril 2011, invité de Bruno Duvic dans le 7/9 de France Inter[35], il clarifia un certain nombre de positions : sortie du nucléaire, positionnement dans le découpage politique, démission de sa fondation, revenus/royalties intégralement affectés à des ONGs, etc.
Il inscrit sa démarche dans la primaire présidentielle écologiste de 2011. Lors du premier tour, il arrive deuxième avec 40,22 %, derrière Eva Joly (49,75 %), alors que les sondages le donnaient largement gagnant. Il perd au second tour face à Eva Joly, en recueillant 41,34 % des suffrages. Eva Joly devient donc la candidate officielle d'Europe Écologie Les Verts.
Publications
Il est l'auteur de nombreux livres, parmi lesquels États d'âme (1991) et Le Syndrome du Titanic (2004) dont un second tome paraît en octobre 2009 en même temps que la sortie sur les écrans de cinéma français d'un film documentaire du même titre, Le Syndrome du Titanic[36]. Sa rencontre et son livre commun avec Pierre Rabhi en 2005 permettent de confronter ses idées avec un grand militant écologiste de terrain. En novembre 2006, dans le cadre de son engagement politique, il publia également Pour un pacte écologique, en collaboration avec les membres du Comité de veille écologique de sa fondation. Cet ouvrage s'inscrit pleinement dans son action puisque y sont décrits les engagements écologiques majeurs qu'il souhaite mettre en jeu durant l’élection présidentielle de 2007.
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Notes et références
- ↑ Le Tout-Politique, Jean-Louis Beaucarnot (généalogiste), éditions de l'Archipel, nov. 2011.
- ↑ « Nicolas Hulot, radicalement vert », Le Monde, 6 octobre 2009.
- ↑ Nicolas Hulot se réclame de cette parenté : « Mon grand-père était l'architecte de l'immeuble dans lequel habitait Jacques Tati. Chaque fois qu'il y avait un problème, la gardienne lui disait : « Il faut appeler Monsieur Hulot ! » Cela revenait comme un leitmotiv. Il semble que mon grand-père avait une silhouette particulière, qui a frappé Tati. Aussi, lorsqu'il a créé son célèbre personnage, il s'est souvenu du nom et a demandé l'autorisation de l'utiliser. » L'Express du 7 février 2005.
- ↑ La première vie de Nicolas Hulot, lexpress.fr, 13 décembre 2006
- ↑ (source)
- ↑ Les visiteurs du mercredi sur ina.fr
- ↑ [ http://www.fondation-nature-homme.org/fondation/les-partenaires Partenaires de la fondation], consulté le 24 mai 2011.
- ↑ Recherche détective écolo
- ↑ Site de la Fondation Nicolas-Hulot
- ↑ Nicolas Hulot, Le syndrome du Titanic, Paris, Calmann-Lévy, 2004 ; Paris, LGF, 2004
- ↑ Id.
- ↑ « Conférence de presse de lancement »
- ↑ [1]
- ↑ Pacte écologique 2007
- ↑ Pacte contre Hulot
- ↑ [PDF] pacte-ecologique-2007.org
- ↑ pacte-ecologique-2007.org
- ↑ « Nicolas Hulot renonce à se présenter à l'Élysée, après six mois de lobbying écologique », Élise Vincent, Le Monde, 23 janvier 2007, page 13
- ↑ L'écologie dans la campagne : Ségolène Royal face à Nicolas Hulot
- ↑ « Zidane reste la personnalité préférée des Français », nouvelobs.com, 24 juin 2008.
- ↑ « Noah reste la personnalité préférée des Français », Le Figaro, 2 août 2008.
- ↑ La Décroissance, n°43, octobre 2007, p 6.
- ↑ http://www.lejdd.fr/Chroniques/86907/
- ↑ « Pacte contre Hulot »
- ↑ « Hulot, un écolo-gauchiste héliporté », Marianne, 29 septembre 2009.
- ↑ « Nicolas Hulot est un imbécile, vous pouvez l'écrire. C'est une honte qu'il soit devenu le gourou de l'écologie. Il envoie les gens rouler à vélo et lui fait ses affaires en hélicoptère ». Cf. « Allègre et l'imbécile Hulot », JDD, 27 septembre 2011.
- ↑ Assemblée Nationale, deuxième séance du jeudi 9 octobre 2008.
- ↑ « Ne soyez pas timide, M. Hulot ! », L'Écologiste, n° 21, décembre 2006-mars 2007, p.3.
- ↑ Nicolas Hulot et l’oligarchie sur www.reporterre.net. Consulté le 23 décembre 2010.
- ↑ « Entretien : Nicolas Hulot, pourquoi êtes-vous perdu ? » sur www.reporterre.net. Consulté le 24 décembre 2010.
- ↑ http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/61599/date/2011-03-14/article/nicolas-hulot-le-nucleaire-doit-faire-lobjet-dun-referendum/
- ↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110317.AFP6001/hulot-appelle-a-sortir-du-nucleaire-avant-peut-etre-d-entrer-en-campagne.html
- ↑ Déclaration de candidature sur le site de campagne
- ↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20110413.OBS1229/hulot-la-transformation-ecologique-ne-se-fera-pas-avec-la-majorite-actuelle.html
- ↑ http://www.dailymotion.com/video/xi7t7g_nicolas-hulot_news
- ↑ http://www.dvdrama.com/film-13269-le-syndrome-du-titanic.php
Voir aussi
Bibliographie
- Bérengère Bonte, Sain Nicolas, éditions du Moment, 2010. (ISBN 978-2-35417-085-1)
Articles connexes
- Écologie politique
- Éthique de l'environnement
- Fondation pour la Nature et l'Homme
- Pacte écologique
- Conservation de la nature