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Association santé environnement France

- Wikipedia, 19/01/2012

L’Association santé environnement France (ASEF), qui rassemble aujourd'hui près de 2 500 professionnels de santé en France, est une fédération nationale d’associations de santé environnement régionales.

Elle a été reconnue d'intérêt général en mars 2010.

L'association a été fondée en 2008 par les Drs Pierre Souvet et Patrice Halimi. En tant que médecins, ils ont considéré qu'il était de leur devoir de permettre aux gens de redevenir acteurs de leur santé en faisant des choix libres et assumés. Or, pour cela ils doivent être informés et le médecin a là une vocation particulière. Il vulgarise le message de l’expert, le rend accessible à son patient, lui explique à quels risques potentiels, il va exposer sa santé.

L'ASEF travaille aujourd'hui sur des thématiques variées telles que l’impact sur la santé de la qualité de l'air intérieur et extérieur, de la qualité de l'eau, des polluants chimiques, des ondes électromagnétiques, du changement climatique, etc.

Ses études

Les PCB en mai 2008

Au printemps 2008, l’ASEF et le WWF ont réalisé une campagne de prélèvements sanguins auprès de 52 volontaires pour mesurer l’imprégnation aux PCB des riverains du Rhône consommateurs de poisson, mais aussi de pêcheurs de la Seine et de la Somme. Les résultats obtenus ont été jugés « préoccupants » puisqu’ils témoignent d’une imprégnation des consommateurs de poissons quatre à cinq fois supérieure aux autres groupes tests. L’objectif de l’étude était d’appeler à l’action et à l’information des populations.

La qualité de l'air dans les crèches en mars 2009

En mars 2009, l’ASEF a lancé une étude sur la qualité de l’air dans dix crèches en France. Ils ont analysé trois molécules au rang desquelles le benzène et le formaldéhyde, qui sont des cancérigènes avérés, et les phtalates qui engendrent des troubles de la fertilité. Toutes se retrouvent dans le mobilier ou dans les matériaux utilisés pour la construction de la crèche. Dans une majorité de crèches, les taux de benzène et de formaldéhyde dépassent même les valeurs de référence de l’Organisation mondiale de la santé^[1].

Étude sur les lits de bébés en octobre 2009

Après les crèches, l'ASEF a mesuré les taux de formaldéhyde émis par les seuls lits de bébés. L'étude a montré que tous les lits, quel que soit leur prix, émettaient du formaldéhyde - un cancérigène à l'origine de multiples affections du système respiratoire. Les taux émis par les lits représentent déjà plus d’un quart de la valeur toxique de référence – sans prendre en compte le reste des meubles et peintures polluant l’air de la chambre. Pour l'ASEF, le problème c'est que la norme ne tient pas compte du fait que les nourrissons sont les plus sensibles à ce type de pollution et qu'ils restent dans leurs lits en moyenne 20 h par jour ^[2]!

Étude sur les ampoules basse consommation en janvier 2010

Afin de répondre aux angoisses des consommateurs sur cette question du mercure, les médecins de l’Association santé environnement France ont lancé une étude pour faire le point sur cette question. Les résultats^[3] de cette dernière sont plutôt rassurants. "Oui, il y a du mercure, comme dans les thermomètres, mais si vous cassez une ampoules dans votre salon, vous ne serez pas mortellement impacté. Il suffit de bien aérer et de prendre quelques précautions pour nettoyer notamment mettre des gants et utiliser un balai et non l'aspirateur" affirme le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l'association. En réalité, notre santé serait plutôt impactée par l'absence de recyclage… En effet, aujourd’hui, seulement 30% des lampes à basse consommation sont recyclées. Les 70% restant sont jetées avec le reste des déchets ménagers. N'étant pas recyclées, les quelques milligrammes de mercure contenus par chacune d'elles se retrouvent… dans la nature. Le polluant se diffuse alors dans l’air, passe dans le sol et peut même contaminer les nappes phréatiques. Voilà pourquoi, on sait depuis des décennies qu'on ne doit pas jeter nos thermomètres à la poubelle. Nous devons adopter le même réflexe pour ces ampoules "nouvelle génération". Mais, évidemment, on utilise plus d'ampoules que de thermomètres et il faut donc qu'un système de recyclage pratique et visible soit mis en place. Si ce n'est pas le cas, nous retrouverons du mercure dans nos assiettes à coup sûr. Lire dans son intégralité le point de vue des médecins de l'ASEF sur ces ampoules basse consommation

Étude sur l'alimentation en juin 2010

L'ASEF a réalisé cette étude en coopération avec France 3 et Ligne de Mire pour l'émission "Pièces à Conviction". Les résultats mettent en lien alimentation "discount", obésité et hyperactivité. Pendant 15 jours, les urines de trois personnes ont été analysées. La première a conservé une "alimentation classique" (ou milieu de gamme), la seconde est passée au "Bio" et l'autre au "Discount". En 15 jours, on a pu observer deux modifications importantes dans les urines de la personne étant passée au "Discount". Premièrement, les marqueurs indiquant la présence de conservateurs ont été multipliés par 4. Deuxièmement, le taux de gras a, lui, été multiplié par 3. Notons que la personne étant passée au "discount" a pris deux kilos, tandis que celle étant passée au "Bio" en a perdu deux… Avec cette étude l'ASEF a voulu montrer que les plus défavorisés étaient aussi les plus impactés par ces toxiques présents dans l'alimentation. Mais, elle a surtout voulu montrer qu'il était possible d'agir sur et pour sa santé. En effet, l'étude prouve qu'en changeant d'alimentation, on évacue rapidement les toxiques présents dans son corps! Les résultats ont été présentés le 28 juin dans l'émission "Pièces à conviction" d'Elise Lucet^[4].

Etude sur l’air extérieur en mars 2011

Suite aux résultats de l’étude Aphekom ^[5] démontrant l’impact néfaste de la pollution de l’air sur la santé, et le lien entre maladies chroniques et microparticules, l’ASEF a décidé de mener une étude sur la qualité de l’air ^[6] à Aix-en-Provence. L’objectif était d’observer et de montrer ce que respirent les bébés aixois lorsqu’ils sont promenés en poussette dans la rue. Durant une journée, l'ASEF a effectué deux parcours en simultané, en centre ville et en périphérie, le soir et le matin. Les taux de particules 2,5;^[7]. relevés ont été de 2 à 6 fois supérieurs à l’objectif de qualité de l’OMS. L’étude prouve que peu importe le lieu de vie à Aix-en-Provence, tous les enfants sont pollués de la même façon…

Etude sur le bien-être en mai 2011

Afin de définir précisément à quoi était lié le bien-être et donc la santé, l’ASEF a réalisé une étude ^[8] et a soumis son questionnaire à 1 000 Aixois. Il portait sur l’état de santé global,l’anxiété, le lien social et l’argent. Dans le cas aixois, on observe quatre grandes tendances. D’abord, les gens sont très sensibles au cadre de vie. Un tiers des personnes vivant dans les quartiers les plus défavorisés déclarent que pour se sentir mieux, il faudrait en priorité qu’elles aient un cadre de vie plus agréable. Deuxième point soulevé : l’impact de la pollution – trois quarts des Aixois affirment être gênés par celle-ci. Enfin, le bruit et la perte de temps – notamment dans les embouteillages, sont décrits comme les principales sources de nuisances…

Questionnaire santé sur l’impact des antennes relais en octobre 2011

Afin de faire un état des lieux de l’impact des antennes relais sur la santé des gens, l’ASEF a lancé une enquête sanitaire citoyenne sur l’impact des antennes relais sur la santé des « riverains »^[9]. Les médecins de l’association ont fait remplir des questionnaires à 143 locataires des HLMs d’Aix-en-Provence et d’Aubagne qui abritent entre 12 et 14 antennes. L’objectif ? Evaluer si ces dernières ont un impact sur la santé des riverains… Alors quels sont les résultats ? ^[10] Prenons par exemple les acouphènes (sifflements, bourdonnements, etc.), 43% des personnes interrogées s’en plaignent – alors que seulement 15% des Français disent souffrir d’un tel problème. Idem pour les troubles du sommeil : 55% des locataires en souffrent, alors qu’on atteint seulement 32% sur la population globale…. Enfin, 27% des sondés avouent avoir du mal à se concentrer, alors que c’est le cas de seulement 4% des Français ! Fait troublant: 83% de ceux qui ont la chance de pouvoir partir en vacances voient leur(s) symptôme(s) disparaître au bout de quelques jours lorsqu’ils quittent leur domicile…

Ses actions de fond

Les pics de pollutions à l'ozone

L’ozone est le résultat de l'action du soleil sur certains polluants automobiles et industriels. Chaque été, les mêmes scénarios se répètent. Chaleur, pollutions automobiles et industrielles aboutissent à des pics de pollutions à l'ozone qui entraînent, eux, une forte augmentation des hospitalisations des enfants asthmatiques et des personnes âgées. Pour les médecins de l'ASEF, la qualité de l'air extérieur est une question de santé publique qui n'est pas prise en compte aujourd'hui. Chaque hiver, on oublie bien consciencieusement, comme si l’ozone de l’été dernier, ça n’était qu’un mauvais épisode. Pourtant, les pics de pollution peuvent être évités par une politique concertée et réfléchie en amont. L'ASEF considère qu’il est indispensable de réduire les émissions de polluants bien avant les pics, mais aussi d'organiser les hôpitaux, de préparer les médecins, et ce, pour éviter de voir le nombre de décès prématurés et d'hospitalisations augmenter de façon exponentielle. C'est pour pousser nos décideurs à agir que l'ASEF s'est employée, depuis sa création, à dénoncer cette pollution, notamment par voie médiatique ^[11]^,^[12].

Biberons au BPA: le combat de l'ASEF

Depuis sa création, l'ASEF a toujours rappelé l'urgence de mettre en place un principe de précaution afin de protéger les personnes les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes et les bébés. L'ASEF a donc salué l'arrivée récente de la loi interdisant la commercialisation des biberons contenant du Bisphénol A - une substance considérée comme repro-toxique et potentiellement cancérigène. Pendant des années, l'ASEF a appelé à prendre quelques précautions simples pour les parents, notamment préférer l'utilisation de biberons en verre incassable ou en plastique sans BPA. Aujourd'hui, le débat continue sur la présence du BPA dans les autres contenants alimentaires (boîtes de conserves, sodas, boîtes en plastiques, etc.).

Le gaz de schiste : contre son extraction

L’exploitation du gaz de schiste pose de nombreux problèmes et notamment environnementaux ^[13]. Le sujet fait polémique: risque de pollutions des eaux, impact sur l’environnement et la santé... On utilise dans les techniques de forage des centaines de produits chimiques qui sont pour la plupart toxiques, voire cancérigènes. Ils peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques, contaminer l’eau que nous consommons et donc avoir des effets sur notre santé. L’ASEF s’est mobilisée pour lutter contre l’exploitation de ce gaz en France et a dénoncé ces dangers sur la santé.

Ses actions institutionnelles

L'ASEF au Grenelle des Ondes

Depuis sa création, l’ASEF s'est mobilisée sur la question des antennes relais et plus largement des champs électromagnétiques. Aujourd'hui, antennes relais et téléphonie mobile suscite la polémique et personne n'est en mesure de trancher la controverse scientifique sur la dangerosité de ces ondes. Pour l'ASEF, cette absence d’études figées implique de se demander à qui doit bénéficier le doute? Le temps nécessaire aux études ne doit pas nuire aux populations comme ce fut le cas notamment avec l’amiante. Afin que demain, nous ne regrettions pas nos actes d’aujourd’hui, l'association appelle à l'adoption sans concession d'un principe de précaution. C'est le point de vue qu'elle a défendu lors du Grenelle des Ondes. L'ASEF fait aujourd'hui partie du groupe de suivi de ce Grenelle ^[14].

L'ASEF au sommet de Copenhague

Le réchauffement climatique a un impact direct sur notre santé: dégâts liés aux canicules ou inondations, augmentation des maladies infectieuses, des pics de pollutions et des allergies sous l'effet de la chaleur. C'est pour défendre la prise en compte de l'impact du changement climatique sur la santé humaine que l'ASEF est allée à au sommet sur le climat des Nations unies^[15] qui a eu lieu à Copenhague du 7 au 18 décembre 2009. « En médecine, quand il y a urgence, on agit de suite, on ne prend pas le temps de réfléchir des heures, des jours ou des années. Aujourd'hui, notre planète va mal et pourtant les actes concrets se font attendre.» soulignait le Dr Patrice Halimi, Secrétaire Général de l'ASEF.

L'ASEF au Plan national santé-environnement 2

L’ASEF participe au comité de suivi du PNSE 2. Le Dr Patrice Halimi est vice-président du groupe visant à réduire les inégalités environnementales souvent liées aux inégalités sociales (habitat insalubre, surpopulation, alimentation industrielle, etc.).

Ses conférences

"Un autre regard sur le cancer" en 2009 Le colloque organisé sur deux journées a fait salle comble réunissant plus de 2 500 personnes au Pasino d’Aix-en-Provence. La première journée du colloque était entièrement dédiée aux liens entre santé et environnement.

Colloque "Urgence: santé-climat" à Paris le 12 novembre 2009

En amont de la conférence internationale de Copenhague, l’ASEF a organisé le 12 novembre 2009 un colloque « Urgence : Santé-climat ». Des experts mondiaux du climat, de la santé et de l’environnement se sont réunis au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris pour faire le point sur les phénomènes liés au changement climatique et les risques concrets que nous, Européens, encourons. Jean-Louis Etienne et Claudie Haigneré ont respectivement ouvert et clos la journée. Ce colloque a largement été relayé par les médias. France Soir lui a même dédié sa une ^[16].

Soirée "Océans" le 25 mars 2010

En présence de l’équipe du film «Océans», du journaliste d'investigation Jean-Pierre Canet mais aussi de l’ONG Surfrider, cette soirée avait pour objectif d'aborder l’impact des polluants sur le vivant et sur notre santé ^[17].

"La santé est dans le pré" le 16 juin 2010

Le but de la soirée est de donner une vision globale du lien santé-alimentation-agriculture en présence d'agriculteurs, de médecins, d'un chef cuisinier, mais aussi des responsables de politiques publiques ^[18].

Conférence «Santé-Biodiversité», le 17 juin 2011

Afin d’inciter à la mise en place d’une politique prenant en compte le lien santé-biodiversité, l’ASEF en partenariat avec la Ligue Roc ont organisé une conférence^[19] à Aix-en-Provence. La santé du ver de terre peut avoir un impact sur celle de l’homme. Aucun être vivant n’est négligeable. Il est donc capital de s’armer pour défendre la biodiversité: investir dans la recherche, former nos décideurs politiques afin qu’ils décident d’une politique préservant la biodiversité et la santé, mais aussi, informer le plus largement possible pour une prise de conscience globale de l’impact de nos actions locales.

Le mal des transports : une pathologie aixoise ?, le 1 décembre 2011

L’ASEF en partenariat avec le Centre de Réflexion et d’Etudes Aixois(CREA) ont lancé un sondage sur les transports à Aix. Les résultats du sondage ont été présentés lors d’une soirée-reportage. Des films ^[20] comparant les trajets entre deux points de la ville en bus et en voiture le matin et le soir ont été diffusés ainsi que des vidéos réalisées par l'ASEF et le CREA sur ce qui se fait dans d’autres villes de France comme Mulhouse, Strasbourg, Grenoble, Créteil et Montpellier.

Ses supports d'informations

Le site: www.asef-asso.fr

Le site de l'ASEF est une bibliothèque d'informations en santé-environnement. Sur chacun des thèmes (qualité de l'air, de l'eau, ondes électromagnétiques, etc.), 2 niveaux de lecture sont proposés avec des informations générales pour mieux comprendre, mais aussi des informations scientifiques pour ceux qui veulent approfondir leur recherche. Chaque semaine, le site propose également les dernières actualités en santé-environnement.

Publication du Petit guide vert des bio-bébés

"Puis-je continuer à faire le ménage en étant enceinte ?", "Quelles peintures choisir pour la chambre de bébé ?", "Quels biberons utiliser ?", autant de questions que se posent les femmes enceintes. Comment faire pour protéger son bébé? Si les informations fusent sur Internet, toutes ne sont pas vérifiées et la plupart d'entre elles sont particulièrement terrifiantes... C'est donc pourquoi l'ASEF, en collaboration avec Bbvert, une association de jeunes parents, a voulu donner aux femmes enceintes et aux jeunes mamans des réponses claires et scientifiquement étayées en publiant un petit guide vert des bio-bébés^[21]. Télécharger le guide

Publication du Petit guide vert du bio-ménage

Faire le ménage peut rendre malade. En effet, de nombreux produits trop agressifs sont utilisés en guise de nettoyants. C'est pourquoi l'ASEF et l'association Bbvert ont publié un petit guide vert du bio-ménage qui a pour but de donner quelques conseils simples, tous basés sur des études scientifiques récentes, pour nettoyer en préservant sa santé^[22]. Télécharger le guide

Publication du Petit guide vert du bio-jardinage

Pesticides, engrais, désherbants, tous ces produits peuvent avoir un impact sur notre environnement et notre santé. De nombreuses études ont fait le lien entre ces produits toxiques et certaines pathologies. L’ASEF propose à la population un guide ^[23] sur le bio-jardinage qui aborde les impacts des pesticides sur la santé et sur l’environnement. Des solutions plus naturelles sont apportées afin de répondre aux problèmes des jardiniers et de préserver leur santé et celle de leur entourage.Télécharger le guide

Publication du Petit guide vert de la bio-alimentation

Pour préserver sa santé - et celle de la planète par la même occasion -, l’ASEF a publié un petit guide vert sur la bio-alimentation^[24] pour être durablement en bonne santé. Ce livret prend en compte tout le processus alimentaire allant du choix des aliments au tri des déchets en passant par la cuisson ou la conservation des aliments...L’objectif est de montrer que chacun de nous peut adopter une alimentation respectant à la fois la santé et l’environnement. Télécharger le guide

100 médecins pour la planète

Pendant 100 jours, le Dr Sandrine Segovia-Kueny a interviewé quotidiennement un médecin afin qu'il exprime son point de vue par rapport aux changements climatiques. Cette opération 100 médecins vers Copenhague a été lancée 100 jours avant le sommet de Copenhague de 2009. Ainsi, les 100 médecins choisis, tous venus d'horizons différents, ont expliqué comment ils agissaient au quotidien pour sauvegarder notre santé et celle de notre planète. L’objectif était d'obtenir que la santé soit considérée comme un enjeu majeur du changement climatique lors de cette réunion. Puisque c'est là que les états du monde élaboreront un accord global qui prendra la suite du protocole de Kyōto – dont les engagements expirent en 2012.