Marais poitevin
- Wikipedia, 29/01/2012
46°20′N 0°40′W / 46.333, -0.667
L'ensemble que constituent le Marais poitevin et la baie de l'Aiguillon (relique d'un ancien golfe marin) s'étend sur environ 100 000 hectares, à cheval sur trois départements (Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime) et deux régions (Pays de la Loire et Poitou-Charentes).
L'espace abandonné par l'océan au fil du temps s'est peu à peu comblé de sédiments, formant une grande étendue plane, dont l'altitude de 0 et 8 mètres (la moitié du marais se situant à moins de deux mètres) est à un niveau intermédiaire entre celui des marées hautes et des marées basses. Les marais desséchés couvrent une superficie d'environ 47 000 hectares. Les marais mouillés (dont la partie la plus orientale est qualifiée de Venise Verte) couvrent pour leur part une superficie d'environ 29 000 hectares, tandis que des marais qualifiés d'intermédiaires (ce qui signifie qu'ils sont imparfaitement desséchés) représentent environ 19 000 hectares.
Le 20 mai 2010[1], les marais mouillés de la Venise Verte obtiennent le Label « Grand site de France ».
Sommaire |
Histoire
Formation géologique
L'espace aujourd'hui occupé par le Marais poitevin fait initialement partie du plateau de calcaire jurassique du seuil du Poitou. La dernière glaciation de Würm entraîne une régression marine et une reprise d'érosion des cours d'eau de ce plateau (bassin versant de 535 000 ha), mettant à nu des formations marno-calcaires qui forment alors une cuvette tandis que subsistent des « buttes » calcaires plus résistantes. Cette cuvette est recouverte par la mer lors de la transgression flandrienne, formant le golfe des Pictons (« Sinus pictonum »[2]) alors que sur les buttes calcaires sont bâties les villages de Maillezais, Saint-Michel-en-l'Herm ou Marans. Le golfe est alors progressivement comblé par des alluvions fluviatiles et des sédiments marins. Les dépôts sont de deux types :
- le bri : argile gris bleutée quasi-imperméable, d'une épaisseur moyenne de dix mètres, originaire principalement de la Gironde et de la Loire, et envasant progressivement le golfe.
- la tourbe : dépôt dû à la décomposition des végétaux (peupliers, saules, frênes, roseaux, joncs,etc.) qui prolifèrent suite à l'adoucissement de l'eau (le comblement du golfe entraîne en effet une diminution progressive de l'influence de l'océan). On retrouve des zones de tourbières notamment dans les communes du Bourdet, Nuaillé-d'Aunis ou Le Vanneau-Irleau, à l'Est du marais.
Cette zone marécageuse a continué de se combler, naturellement puis par l'action des hommes.
Les aménagements humains
Des traces d'occupation pré- et protohistorique ont été identifiées sur ses anciennes rives ainsi que sur les anciennes îles aujourd'hui incluses dans les terres.
À partir du VIIe siècle, de grands seigneurs féodaux, ont procédé à des concessions et donations de parties du marais au bénéfice des abbayes alentours (dont l'abbaye de Maillezais, celles de Nieul-sur-l'Autise, l'Absie, Saint-Maixent et Saint-Michel-en-l'Herm, ou le monastère de Luçon) ; des travaux d'aménagement sont ainsi lancés, dans le but d'exploiter de manière plus organisée la productivité de ces milieux (cultures, élevage, saliculture, pêcheries mais aussi développement de marais salants). Les premiers endiguements de marais desséchés sont réalisés à partir de la fin du Xe siècle afin d'exploiter plus facilement les terres. Dans une charte de 1217, Pierre de Volvire, seigneur de Chaillé, permet à la coalition des abbayes de Saint-Michel, de l'Absie, de Saint-Maixent, de Maillezais et de Nieul de creuser un canal pour dessécher les marais du Langon et de Vouillé. Il a été appelé "canal des Cinq-Abbés", au nom évocateur de ce contexte[3],[N 1]. D'autres grands canaux évacuateurs sont creusés par la suite.
La région ayant été le cadre de nombreux affrontements pendant les guerres de religion, beaucoup de destructions ont été opérées à l'époque, doublées d'un manque d'entretien des ouvrages de dessèchement.
Les travaux d’assèchement sont repris et intensifiés sous Henri IV, qui, dans une perspective de reconstruction, accorde divers privilèges à des investisseurs huguenots originaires des Pays-Bas et de Flandre. Nommé Grand maître des digues du royaume par le roi, l'ingénieur Flamand Humphrey Bradley n'intervient cependant pas dans le Marais poitevin. Le duc de Roannez, gouverneur du Poitou à partir de 1651, cherche des financements pour mener les travaux à terme. De grands aristocrates de la Cour ne tardent pas à entrevoir les profits qui peuvent être tirés de ces assèchements (rotation élevage/céréaliculture, les excréments du bétail enrichissant le sol pour la culture notamment du blé), malgré les difficultés nombreuses qu'ils rencontrent dans leur réalisation.
Napoléon Ier prend en 1808 un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise, pour en conforter la vocation navigable. Cette décision constitue le premier acte d'une campagne de grands travaux qui vont, entre le début du XIXe siècle et le début du XXe siècle, donner au marais mouillé l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui. On peut considérer également ce décret, qui place la police de la navigation et de l'eau du fleuve domanial sous l'unique responsabilité de l'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées des Deux-Sèvres, donne un cadre de gestion conforme à la logique hydrographique du bassin versant de la Sèvre Niortaise. À l'inverse, la création sous la Révolution française des départements divise artificiellement cet espace entre la Vendée, la Charente-Maritime, et les Deux-Sèvres.
Sous la Restauration, une ordonnance royale de Louis-Philippe Ier structure les marais mouillés en syndicats départementaux de propriétaires. Ces syndicats se fédèrent par la suite en une Union des marais mouillés, dont la vocation est d'assurer une cohérence d'ensemble sur ce territoire. C'est dans cette période (à partir des années 1835 et jusque vers 1850) que sont percés ou aménagés les canaux évacuateurs de crue et les grandes « rigoles » comme celle de La Garette.
De grands travaux hydro-agricoles ont été réalisés dans les années 1960 (remembrements, création de nouveaux évacuateurs, recalibrage de canaux), puis dans les années 1980 (développement du drainage agricole par drains enterrés), dans une perspective d'assèchement généralisé et d'intensification de la production agricole, avec une spécialisation de plus en plus marquée des exploitations dans les cultures céréalières.
Du coup, une polémique est née de la sur-exploitation des richesses hydrauliques du secteur. L'assèchement forcé du Marais poitevin a provoqué un recul de la biodiversité, notamment pour une très grande quantité d'oiseaux (plus de 250 espèces répertoriées). Le déclassement du Parc naturel régional en 1997 a provoqué une remise en question chez tous les acteurs du lieu qui doivent œuvrer en commun pour ne pas détruire une espace naturel très particulier et fragile.
Le Marais poitevin est concerné depuis 1994 par le projet autoroutier A831, ce qui fait l'objet d'un débat, en particulier avec les écologistes[4].
Typologie des marais
Les canaux ont différents noms, selon leur importance (croissante) : le fossé, la conche (4 à 8 m de large), le bief, la route d'eau, la broue, la gonnelle, la rigole (12 à 14 m de large), le canal, le contre-bot (…). La rigole est une voie plus grande que la conche elle même plus grande que le fossé.
Le terme « marais desséché » ne signifie pas qu'il n'y a plus d'eau mais qu’il n'est théoriquement plus inondable, au contraire du « marais mouillé » qui l'est.
Il ne peut y avoir de marais desséché sans marais mouillé. En effet, ce dernier agit comme une éponge qui permet de réguler l'apport d'eau en provenance du bassin versant. Les eaux d'inondations s'y épandent, ce qui protège le marais desséché des crues. Autrefois composé de vastes espaces de prairies, le marais desséché a été gagné au cours du XXe siècle par les cultures intensives (céréales, maïs, tournesol...).
Le marais desséché est en fait un polder. Il est cerné de digues qui le protègent à la fois de la mer et de l'eau du bassin versant. L'eau est évacuée au moyen de portes à flot (ou portes à la mer) qui laissent partir l'eau à marée basse. À marée haute, la pression de la mer ferme les portes et empêche l'eau salée de refluer dans les cultures. Durant la saison sèche, les portes à flot sont fermées, afin de garder l'eau nécessaire à l'irrigation naturelle par le sol.
Le marais mouillé étant tributaire des inondations, c'est ce qui explique que s'y soient développées des cultures de cycle court, comme celle des mojhettes (haricots blancs) dont le cycle est de trois mois, ce qui correspond à la période hors risque d'inondation. L'élevage a longtemps été l'activité principale des marais mouillés, où se sont développées des coopératives laitières. La déprise agricole se traduit actuellement par un entretien insuffisant des canaux qui bordent les terrains. En certains lieux, les propriétaires ont tendance à réunir leurs parcelles contiguës pour n'en former qu'une seule. La conséquence conjuguée d'un tel remembrement et d'un manque d'entretien aboutit à une moindre efficacité du marais mouillé qui assure de moins en moins bien ses rôles d'éponge, de régulateur et de filtre épurant les eaux.
Depuis les années 1980, le contexte d'intensification des productions s'est traduit dans l'ensemble marais par des tentatives d'introduction du maïs, mais les contraintes liées au régime des eaux (inondations de printemps et/ou d'automne) ont fait que cette culture n'y a pas produit les résultats escomptés. Elle s'est par contre beaucoup développé sur les coteaux calcaires avoisinant le marais, avec en corollaire la mise en place de pratiques d'irrigation. Il peut même arriver, à certaines époques et dans certains endroits du marais, de voir l'eau remonter vers l'amont, car c'est la rivière qui se jette dans la nappe phréatique...
Depuis l'origine, un conflit existe entre les agriculteurs des marais mouillé et desséché. Ceux du marais desséché ont hérité de prérogatives sur la gestion des vannes. En période de sécheresse, ils irriguent leurs terres avec l'eau stockée par les marais mouillés, mettant en péril les cultures et l’élevage dans ces marais. Ce phénomène, bien qu'ancien, est encore accentué de nos jours par la culture intensive du maïs, qui est une culture d’été dans la région. La culture du maïs au cœur même du marais a incité les gestionnaires à évacuer le plus possible d'eau pendant la saison humide pour éviter les inondations qui auraient compromis les semailles, privant ainsi le marais de son rôle d'éponge (il stocke l'eau pour la restituer à la saison sèche). Un autre phénomène découle directement des effets conjugués des sécheresses et de la gestion de l'eau : le manque d'eau réduit fortement les débits des fleuves du Marais poitevin (la Sèvre Niortaise et le Lay), ce qui a pour conséquence l'accélération dramatique d'un phénomène naturel, l'envasement. L'envasement a augmenté aussi par suite de l'abandon du curage. Cela compromet fortement tout un pan de l'économie littorale du Marais poitevin, la conchyliculture, et de nombreux conflits d'intérêts naissent entre les exploitants agricoles et les ostréiculteurs et mytiliculteurs de la Baie de l'Aiguillon. La relance de programmes d'entretien du marais est en cours.
Le Marais poitevin est un milieu fragile, artificiel, en grande partie dessiné par l'homme, mais soumis à la loi de l'hydraulique.
Alimenté en eau douce par les fleuves et ruisseaux côtiers des bassins versants de la Sèvre Niortaise, de la Vendée et du Lay, ce milieu est perpétuellement en équilibre instable. Le marais n'est pas un espace linéaire, il n'est même pas une juxtaposition de cours d'eau, il est un organisme complexe, tridimensionnel, dont les canaux sont comme les vaisseaux sanguins du corps humain. Modifiez la pression artérielle, c'est votre organisme qui s'effondre, supprimez les digues de protection à la mer, vous obtiendrez un effet de marnage qui inondera tout à marée haute et asséchera les canaux à marée basse.
Le maintien du milieu est le résultat d'un subtil équilibre de gestion de l'eau douce: il faut évacuer le trop plein en temps de crue (ce qui n'est possible qu'à marée basse) et garder de l'eau en période d'étiage. Selon les années, en cas d'étiage sévère, il peut arriver que les ouvrages qui gèrent l'estuaire demeurent fermés plusieurs mois d'affilée. Ce fut le cas notamment en 1989.
La vie du marais
L'assèchement du marais étant artificiel, son maintien en état demande un entretien permanent : les fossés doivent être curés pour ne pas s'envaser, les berges doivent être consolidées pour ne pas s'effondrer. On trouve donc différents arbres plantés spécialement dans ce but :
- Les peupliers sont très présents dans les marais mouillés, dont ils structurent les paysages. Le blanc du Poitou (nom local ou espèce endémique ?), donnant un bois très recherché, est de moins en moins exploité aujourd'hui, d'autres espèces arrivant à maturité plus rapidement.
- Les frênes sont taillés en têtards, c'est-à-dire qu'en l'émondant régulièrement, on ne laisse pas le tronc pousser au-dessus d'un mètre cinquante ou deux mètres. L'arbre est donc trapu, et développe un réseau de racines important qui maintient les berges. La taille des "têtards" permet de connaître l'utilisation originelle de chaque parcelle : une parcelle bordée d'arbres taillés à moins d'un mètre cinquante était vraisemblablement vouée au maraîchage, tandis que des arbres plus hauts indiquent une prairie d'élevage. On trouve également des saules (dont quelques arbres de la variété des pleureurs) en bordure des cours d'eau, dont certains produisent de l'osier, traditionnellement cultivés par les maraîchins.
Le marais abritait autrefois de nombreuses anguilles, faisant l'objet d'une pêche traditionnelle au moyen d'engins spécifiques : nasses[5], bourgnes, etc. L'espèce est aujourd'hui très menacée du fait de la surpêche des civelles (ou pibales, noms donnés aux alevins d'anguilles) dans les estuaires, à leur arrivée de leur lieu de naissance (la Mer des Sargasses). En effet ces petits poissons sont très recherchés et les cours de vente atteignent des sommes énormes, ce qui encourage le braconnage.
Les ragondins, une espèce introduite, sans prédateur et très prolifique, sont un problème majeur en raison des ravages qu'ils causent aux berges. Ces animaux peuvent être des vecteurs de la leptospirose, facteur d'avortement chez les bovins. Ils ont fait l'objet de campagnes d'empoisonnement catastrophiques pour toute la chaîne alimentaire. Cette pratique est désormais interdite et depuis peu remplacée par le piégeage, méthode plus sélective.
On trouve aussi des loutres, des hérons, pluviers ou autres échassiers.
D'autres espèces exotiques ayant un caractère envahissant posent des problèmes : des jussies (Ludwigia sp.), le myriophylle du Brésil (Myriophyllum aquaticum), l'écrevisse Américaine (Orconectes limosus) et l'écrevisse de Louisiane (Procambarus clarkii)
Un parc naturel interrégional
Il a existé un parc naturel régional (Parc naturel régional du Marais poitevin, du Val de Sèvre et de Vendée) de 1979 à 1996, qui couvre le marais et des zones naturelles avoisinantes.
La labellisation n'a pas été renouvelée en 1997 à la suite d'un bilan très défavorable de l'évolution du marais dû aux pratiques agricoles intensives à l'égard de l'élevage extensif autrefois présent. Les collectivités membres du syndicat mixte qui gérait ce parc n'ont pas su s'entendre sur une nouvelle charte qui soit compatible avec le statut de parc naturel régional et qui aurait marqué une volonté de redresser la barre.
En 2002, les démarches visant à une nouvelle obtention du label ont été entamées.
En attendant, il faut se contenter d'un « parc interrégional du Marais poitevin » (18 553 hectares), agissant tout de même un minimum en vue de protéger l'écosystème. Ce syndicat mixte dont le président en exercice (2006) est la personnalité verte,Yann Hélary, est chargé de la rédaction de la nouvelle Charte pour un Parc Naturel Régional.
En février 2008, Le ministre de l'Écologie et du Développement Durable Jean-Louis Borloo remet en cause la Charte établie par les groupes de travail du syndicat mixte invoquant le fait que celle-ci présente une extrême fragilité juridique[6] et repousse ainsi la remise en place du label de parc naturel régional.
Gestion
La loi Grenelle II a créé en 2010 un « Établissement public de l'État à caractère administratif pour la gestion de l'eau et de la biodiversité du Marais poitevin »[7] (organisme à vocation de maitrise d'ouvrage, mais non-compétent pour la gestion des risques liés aux inondations).
- Il coordonne et facilite la mise en œuvre de certains schémas concernant le marais ;
- Il étudie et suit la ressource en eau, les milieux aquatiques et les usages de l'eau (hors distribution d'eau potable) ;
- Il contribue au suivi de la gestion opérationnelle des niveaux d'eau du marais et à sa coordination avec l'appui d'une commission consultative (aux membres désignés par arrêté ministériel, comprenant des représentants des collectivités territoriales, de leurs groupements et des organismes gestionnaires des niveaux d'eau) ;
- Il agit en tant qu'organisme unique (mentionné au 6° du II de l'article L. 211-3 du code de l'environnement). Les prélèvements sont répartis soit par irrigant, soit en application de conventions de délégation avec des organismes publics locaux, par secteur géographique. Cette répartition est arrêtée sur proposition d'une commission (membres du conseil d'administration de l'établissement et représentants des organismes professionnels agricoles et des syndicats agricoles désignés, en application d'un arrêté du ministre de l'agriculture) ;
- Il apporte une information aux usagers de l'eau ;
- Il cherche à atteindre le bon état quantitatif des masses d'eau (via les ouvrages nécessaires pour la mobilisation de ressources de substitution et la mise en œuvre de mesures complémentaires significatives permettant une économie d'eau en application des schémas d'aménagement et de gestion des eaux mentionnés à l'article L. 212-3 ou des objectifs mentionnés au IV de l'article L. 212-1).
- Il doit « assurer la protection et la restauration de la biodiversité », et pour cela assume des fonctions d'autorité administrative[8] ; il peut - à certaines conditions[9] hors du périmètre d'intervention du Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres contribuer à toutes opérations foncières pour la sauvegarde des zones humides et la protection des sites (mentionnés à l'article L. 414-2). Il peut aussi demander la création de servitudes [10] à son profit, et proposer à l'autorité administrative les « aménagements nécessaires répondant à des règles de répartition des eaux superficielles et des eaux souterraines », et « toute disposition nécessaire pour la préservation et la gestion durable des zones humides définies à l'article L. 211-1. ». Il peut présenter à l'État et aux autres collectivités publiques toute suggestion en rapport avec ses missions et se voir confier la mise en œuvre de tout ou partie des plans d'actions qu'ils décident de lancer.
- Il est piloté par un bureau exécutif qui prépare le travail et les décisions du conseil d'administration composé de représentants de l'État (dont le président du CA, nommé par décret), et de ses établissements publics intéressés ; de représentants des collectivités territoriales et de leurs groupements ; de représentants des usagers de l'eau, des établissements publics ayant compétence sur les ouvrages hydrauliques du marais, des associations concernées, des chambres d'agriculture et des organisations professionnelles ; de personnalités qualifiées et d'un représentant du personnel de l'établissement (voix consultative).
Un décret en Conseil d'État doit fixer les modalités d'application de la Loi.
Voir aussi
Articles connexes
Lien interne
Bibliographie
- Le Marais poitevin des Deux-Sèvres, éd. Syndicat de Pays du Marais poitevin des Deux-Sèvres.
- Jean Chevallier (illustr.), Balades nature dans le Marais poitevin : avec un guide illustré de la faune locale, Dakota, Paris, 2006, 128 p. (ISBN 2-84640-166-7)
- Éric et Évelyne Rousseaux, Guide du Marais poitevin, Geste éd., La Crèche, 2006, 70 p. (ISBN 2-84561-244-3)
- Yannis Suire, Le Marais poitevin : une écohistoire du XVIe à l'aube du XXe siècle, Centre vendéen de recherches historiques, La Roche-sur-Yon, 2006, 525 p. (ISBN 2-911253-30-2) (rassemble la publication d'une thèse de l'École des Chartes soutenue en 2002 et d'une thèse de doctorat soutenue à l'Université Paris IV Sorbonne en 2004)
- Le Marais Poitevin, un espace à réinventer ?, Actes du colloque de Niort, 4-5 octobre 2008, Coordination pour la défense du Marais Poitevin, 2009, 198 p + pl. couleurs, (ISBN 978-2-9512412-1-3)
Filmographie
- Le Marais poitevin : un espace, des paysages, film documentaire réalisé par Geneviève Neveux, CRDP de Poitou-Charentes, 1995, 13' (VHS)
- Un pavé dans le marais, film documentaire réalisé par Bernard Dartigues, Ministère de l'agriculture et de la pêche, Paris, 2002, 52' (VHS)
- Les Quatre saisons du Marais poitevin, Allain Bougrain-Dubourg, 2011
Liens externes
- Site généraliste sur le Marais poitevin
- Site du parc interrégional
- Office de Tourisme du Marais poitevin des Deux-Sèvres
- Site de la Coordination pour la Défense du Marais Poitevin
- Photographies panoramiques du Marais poitevin
- Site officiel de l'Office de Tourisme des Isles du Marais Poitevin
- Site officiel de l'Office de Tourisme du Canton de Courçon : à mi-chemin entre Niort (Deux-Sèvres) et La Rochelle (Charente-Maritime)
Notes et références
Notes
- ↑ Dans le Congrès archéologique de France de 1863, il est donné la date du 15 juillet 1200 pour la première charte, 1217 serait la date d'achèvement - Congrès archéologique de France de 1863 sur Google Livres
Références
- ↑ Annonce sur le site Developpement-durable.gov
- ↑ office de tourisme de Beauvoir-sur-Niort : « Un géologue grec, Artémidore d'Esphèse parle d'un “golfe” ou “sinus” qui séparait le pays des Santons (c'est-à-dire la Saintonge) de celui des Pictons (c'est-à-dire le Poitou). Ce “Golfe des Pictons” ou “Sinus Pictonum”, en raison de la présence, sur le rivage de la tribus des Pictons. Les Pictons, que des tribus celtes qui envahi le pays 600 ans avant notre ère, après les Ibères et les Ligures. Les Romains les ont appelé “Galli”, d'où le nom de “Gaulois” qu'ils ont porté longtemps. Un autre géographe grec, Strabon, du temps du Christ, mentionne la présence des Pictons le long de l'Océan Atlantique, tandis qu'un auteur d'une histoire naturelle en 37 volume, ajoute que ces Pictons employaient la chaux pour l'amélioration de leurs terres »
- ↑ Jean Alexandre Cavoleau (1754-1839), Armand Désiré de La Fontenelle de Vaudoré, Statistique ou description générale du département de la Vendée, Fontenay-le-Comte, 1844 [lire en ligne], p. 65
- ↑ Observations du Collectif pour des infrastructures utiles - janvier 2004
- ↑ La bosselle est une nasse en osier typique pour cette pêche.
- ↑ Voir sur developpement-durable.gouv.fr
- ↑ Art. L. 213-12-1. – I du code de l'environnent, créé par l'art. 158 de la loi Grenelle II n° 2010-788 du 12 juillet 2010
- ↑ mentionnées au III et à la seconde phrase du IV de l'article L. 414-2
- ↑ conditions prévues aux articles L. 322-3 à L. 322-6 du code de l'environnement
- ↑ Servitudes prévues à l'article L. 211-12.