Liste des édits de France
- Wikipedia, 22/11/2011
Les édits se distinguent des ordonnances par leur caractère particulier.
- 864, Édit de Pîtres, promulgué par Charles II le Chauve
- 1315, Édit du 3 juillet 1315 promulgué par Louis X le Hutin affirmant que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc »[1].
- 1396, Édit de 1396 : autorise les condamnés à être confessés avant leur exécution.
- 1532, Édit du Plessis-Macé, unissant la Bretagne et la France
- 1535, Édit de Joinville, qui réforme et simplifie l’organisation de la justice en Provence
- 1536, Édit de Crémieu par François Ier à Crémieu (Isère), pour régler la juridiction des baillis, des sénéchaux, des présidiaux, etc.
- 1539, Édit de Villers-Cotterêts : le français devient la langue administrative, le clergé est tenu de tenir registre des baptêmes et enterrements (état civil).
- 1540, Édit de Fontainebleau, rendu par François, premier édit de proscription contre les Protestants.
- 1542, Édit de Cognac qui créé les généralités (circonscriptions administratives pour la levée de l'impôt)
- 1550, Édit des petites dates : pour réprimer les abus dans l'obtention des bénéfices ecclésiastiques.
- 1551, Édit de Châteaubriant, rendu par Henri II contre les Calvinistes.
- 1554, Édit de Fontainebleau qui établit le Parlement de Bretagne.
- 1556, Édit de février 1556 : les filles-mères ayant caché leur grossesse et tué l'enfant sont reconnues coupable d'infanticide et punies de mort.
- 1559, Édit d'Écouen, réprimant sévèrement le calvinisme.
- 1560, Édit des secondes noces (à cause de celles d'Anne d'Allègre, Saint-Romain-le-Preux)
- 1560, Édit de Romorantin, repoussant l'inquisition.
- 1561, Édit d'Avril 1561, concernant les Hôpitaux érigés en titre de Bénéfices[2].
- 1562, Édit de Saint-Germain, qui proclame la liberté de conscience.
- 1563, Édit d'Amboise, qui est un traité de paix entre les protestants et les catholiques
- 1564, Édit de Roussillon : l'année commence le 1er janvier.
- 1566, Édit de Moulins : réglementation du domaine royal, ancêtre du domaine public.
- 1570, Édit de Saint-Germain-en-Laye qui met fin à la troisième guerre de religion.
- 1576, Édit de Beaulieu : reconnaissance du culte protestant, qui met fin à la cinquième guerre de religion.
- 1577, Édit de Poitiers, restreignant la portée de l’édit de Beaulieu
- 1580, Édit de Stelun, faisant droit aux plaintes du clergé sur la discipline et l'administration ecclésiastiques.
- 1585, Édit de Nemours, portant sur le statut des protestants signé
- 1588, Édit d'Union.
- 1597, Édit de Rouen : sur l'administration de la justice, les évocations, etc.
- 1598, Édit de Nantes : autorise la liberté de culte.
- 1622, Édit de Montpellier, imposant aux protestants le démantèlement des fortifications de Montpellier, Nîmes et Uzès.
- 1629, Édit d'Alès, promulgué après la reddition de La Rochelle
- 1630, Édit de Troyes rassemblant Montferrand et Clermont pour former Clermont-Ferrand
- 1644, Édit du Toisé, établissant un nouvel impôt foncier royal.
- 1646, Édit du tarif, concernant les octrois.
- 1679, Édit de Saint-Germain-en-Laye qui autorise l'enseignement du droit romain à Paris et créé des chaires pour l'enseignement du « droit français contenu dans les ordonnances et dans les coutumes ».
- 1685, Édit de Fontainebleau : révoque l'Édit de Nantes.
- 1696, Édit de novembre 1696 : supprime le juge d'armes, et crée une grande maîtrise générale et dépôt public des armes et blasons du royaume.
- 1697, Édit de Versailles : création d'un procureur du roi en chaque généralité près les intendants et commissaires des parties.
- 1781, Édit de Ségur qui ferme l'accès au commandement de l'armée aux roturiers.
- 1788, Édit de Versailles étendant l'état civil aux protestants.
Voir aussi
Références
- ↑ L'esclavage dans l'Europe médiévale Le roi de France Louis X le Hutin publie le 3 juillet 1315 un édit qui affirme que «selon le droit de nature, chacun doit naître franc». Officiellement, depuis cette date, «le sol de France affranchit l'esclave qui le touche».
- ↑ Maximes du droit public françois: tirées des Capitulaires, des Ordonnances, Claude Mey,Gabriel Nicolas Maultrot