Inspection générale des finances
- Wikipedia, 12/01/2012
L’Inspection générale des finances (IGF) est un service d'inspection interministériel français. Ses membres forment un des grand corps de l'État, issu de la fusion en 1816 de divers corps de contrôle des ministères des finances et du Trésor, sous l'égide de Joseph-Dominique Louis dit « baron Louis ». En 1816, le ministre des Finances est le comte de Corvetto. Appelée alors Inspection générale du Trésor, sa dénomination glisse, en usage, vers la dénomination d'Inspection générale des Finances. Cette dénomination est attestée dès 1830.
L'IGF dispose de pouvoirs importants (contrôle sur pièces et sur place, rapports sur des sujets divers, etc.) et d'une large autonomie, avec un caractère interministériel très affirmé, sous la tutelle du ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi et du ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l'État. L'IGF n'est cependant pas indépendante du pouvoir exécutif puisque son chef est nommé par le président de la République lui-même, sur proposition de son ministre des Finances.
Sa mission principale est de contribuer à une gestion rigoureuse et efficace des finances publiques et depuis 2006 à la modernisation de l’administration.
Sommaire |
Composition et effectifs
Le corps des inspecteurs des finances est constitué d'environ 260 membres dont 70 inspecteurs. C'est un corps qui historiquement a toujours été très masculin.
En 2007 L'IGF disposait de 41 inspecteurs généraux des finances (40 membres de la « tournée », dont 25 inspecteurs des finances), 231 inspecteurs des finances en activité à l'IGF et dans d'autres structures, avec 110 missions effectuées dans l'année (la durée moyenne d'une mission étant de 3 mois.
L'IGF a été dirigée de novembre 2005 à juin 2007 Jean-Pierre Jouyet, ancien directeur du Trésor.
Le chef actuel en est Jean Bassères, ancien directeur général de la comptabilité publique et secrétaire général du ministère des Finances.
Recrutement, grades, statut
Il se fait principalement à la sortie de l'ENA (4 ou 5 recrutements par an), bien que certains inspecteurs soient nommés par le pouvoir exécutif au « tour extérieur ». Les énarques sortis dans la « botte » (les meilleures places) choisissent fréquemment l'Inspection des Finances.
Un recrutement complémentaire se fait au tour extérieur (procédure ouverte aux agents de l'État ayant plus de 10 ans d'expérience).
La titularisation dans le grade d'inspecteur des finances (1 à 2 inspecteurs par an) se fait après 18 mois de fonction, sur avis de la commission administrative paritaire de l'IGF.
Un décret de 2006[1],[2]modifie les conditions de travail et de grade des inspecteurs, en prévoyant :
- un doublement des nominations au grade d’inspecteur général au tour extérieur (embauche d’agents publics ayant exercé des responsabilités supérieures) ;
- une simplification des classes dans le grade d’inspecteur ; le grade d'inspecteur comporte dorénavant 2 classes : la deuxième classe regroupe les « juniors » nommés à la sortie de l'ENA ; les « seniors », qui dirigent les missions d'enquête et d'audit deviennent inspecteurs de première classe.
- le développement de collaborations de cadres des secteurs public, mais aussi du privé (avec possibilité d’intégration dans le corps pour les plus aptes et les plus méritants de la première catégorie) ;
- une augmentation des moyens d’audit par accueil de fonctionnaires de catégorie A qui seconderont les inspecteurs généraux et inspecteurs des finances.
Certains fonctionnaires effectuent leur mobilité statutaire à l'Inspection générale des finances et occupent pendant deux ans les mêmes fonctions qu'un inspecteur des finances, participant à des missions de tout type (inspection, évaluation, conseil ou assistance).
L'inspection générale des finances recrute une dizaine de stagiaires par an, rémunérés, qui assistent les inspecteurs dans leurs investigations.
C'est un corps où puisent souvent les ministres pour constituer leur cabinet.
Missions
L'inspection générale des finances « opère un rôle de contrôle et de surveillance sur tous les agents des services extérieurs du ministère des Finances et des ordonnateurs secondaires des autres ministères, ainsi que des budgets annexes et des comptes spéciaux du Trésor ». Néanmoins, pas plus que la Cour des comptes, l'IGF n'a droit de regard dans la gestion financière de la juridiction constitutionnelle française, ce qui mettrait en doute l’autonomie financière du Conseil constitutionnel, garantie de son indépendance. Selon le conseil constitutionnel[3], « Même si aucun texte n’a formalisé l’incompétence de ces organes, un contrôle de droit commun affecterait l’indépendance de l’institution » ; le Conseil constitutionnel ne peut être soumis à un contrôle financier, tout comme ses homologues belge et italien[4].
Ses missions se sont diversifiées avec le temps :
- inspection et audit interne (9% des missions en 2009) ;
- évaluation d'organismes et de dispositifs publics (34% des missions en 2009) ;
- conseil aux autorités publiques (37% des missions en 2009) ;
- missions d'assistance (15% des missions en 2009) à des parlementaires en mission ou des commissions spécifiques comme la commission Juppé-Rocard chargée de déterminer les priorités du grand emprunt ;
- représentation dans d'autres entités administrative (par exemple l'IGF est représentée parmi les 9 membres de l'Autorité de la statistique publique).
Bien que sous la double tutelle du ministère de l'économie et du ministère du budget, l'Inspection générale des finances est interministérielle : le Premier ministre a commandé 20 missions à l'IGF en 2009, la présidence de la République 6 missions d'assistance et que 31 des 60 missions demandées par Bercy étaient co-signées par un autre ministre. Par ailleurs, 47% des missions sont réalisées conjointement avec d'autres corps de contrôle.
L'IGF est également sollicitée à l'international, soit en appui de l'ADETEF (organisme qui coordonne l'action à l'étranger des ministères financiers), soit pour le compte du FMI ou de la Banque mondiale. Elle se donne aussi des missions de prospective et de Benchmarking pour « enrichir ses propositions des meilleures pratiques étrangères » [5].
L'IGF a participé à la révision générale des politiques publiques[5] (RGPP) de « modernisation des administrations », y compris hors de la sphère financière. C'est l'IGF qui était en 2007 missionnée pour définir le périmètre d'étude de la RGPP, mobilisant pour cela près des deux tiers des forces d'Inspection, afin notamment de diriger 13 des pôles de la RGPP et de participer à 19 pôles dont les pôles Développement des entreprises, Emploi Formation professionnelle, Famille Politiques de solidarité; Santé Assurance maladie; Ville - Logement qui étaient des pôles transversaux... L'IGF a aussi participé aux Pôles ministériels Action extérieure de l'État; Agriculture et Pêche; Aide publique au développement; Culture et communication / services du Premier-ministre; Défense; Écologie / Développement et aménagement durables ; Enseignement scolaire, Intérieur, Outre-mer, Justice, Administration pénitentiaire, Santé, solidarité et sports, Sécurité, Recherche et enseignement supérieur, Réseaux financiers.
Carrières offertes aux membres de l'Inspection générale des finances
L'inspection a la réputation d'être un formidable accélérateur de carrière. La plupart des membres du corps poursuivent une carrière dans le service public, dans des administrations centrales de l'État, dans des établissements publics, dans des autorités de régulation, dans des collectivités territoriales ou dans des organisations internationales.
Par exemple, sont des inspecteurs des finances :
- le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet ;
- le président de l'Autorité des marchés financiers Jean-Pierre Jouyet ;
- le directeur de l'Organisation mondiale du commerce Pascal Lamy ;
- le directeur de l'Agence française de développement Jean-Michel Severino.
Sorte d'« élite de l'élite[6] », au sommet de la hiérarchie créée par la sélection à la française, l'Inspection des finances alimente nombre de suspicions et de critiques, justifiées ou exagérées, sur le caractère fermé et mandarinal du pouvoir en France. Dans les années 1990, les scandales financiers dont ont été victimes des entreprises à la tête desquelles se trouvaient des inspecteurs des finances (Vivendi avec J.-M. Messier, Alstom avec P. Bilger, Crédit lyonnais avec J.-Y. Haberer, France Telecom avec M. Bon, Elf avec P. Jaffré) ont alimenté les critiques de l'institution.
Membres de l'Inspection générale des finances
- Michel Albert, ancien président du groupe Assurances générales de France (AGF) (1982-1994)
- François Arsac, président de la Banque de financement et de trésorerie (filiale à 100 % du Crédit agricole en 2010)
- François Asselineau, président fondateur de l'Union populaire républicaine.
- Philippe Aube-Martin, associé-gérant de Lazard Real Estate (créée par la banque Lazard Frères pour structurer ses activités immobilières)
- Philippe Auberger
- Marc Auberger, membre du directoire de CDC Entreprises
- Bernard Auberger
- Christian Aubin, conseiller du président de BNP-Paribas
- Bertrand Badré, associé-gérant de Lazard Frères
- Maxime Baffert
- René Barberye, président du directoire des Caisses d'épargne
- Etienne Barel, ancien directeur général de la BMCI Groupe BNP Paribas, Responsable Adjoint de l'Intégration de Fortis Bank dans le Groupe BNP Paribas
- Jean Bassères, chef de l'Inspection générale des finances
- Jean-Pascal Beaufret, ancien directeur général des impôts ; ancien directeur financier d'Alcatel-Lucent ; membre du directoire de Natixis
- Jean-René Bernard
- Bruno Bézard, directeur général de l'APE
- Pierre Bilger, ancien PDG d'Alstom
- André Blanc
- Jean-Michel Bloch-Lainé
- Yves Bonnet
- Daniel Bouton, ancien président de la Société générale
- Gilles Brac de la Perrière, ancien directeur de Rhône-Poulenc
- Frédérique Bredin
- Alain Briffod
- Louis-Roch Burgard
- (Yves Cabana)
- Patrice Cahart
- Mathieu Calemard
- Philippe Capron, directeur financier de Vivendi
- Patrick Careil
- Julien Carmona, membre du directoire des Caisses d'épargne
- Guillaume Cerutti, président -directeur général de Sotheby's France
- Paul-Marie Chavanne, président de Geopost
- Bernard Clappier, ancien gouverneur de la Banque de France
- Jean-Paul Cluzel
- Jean-Claude Colli, ancien gouverneur du Crédit foncier
- Emmanuel Constans, médiateur du Minefi
- Nathalie Coppinger
- Pierre-Yves Cossé, ancien directeur général adjoint de la BNP
- Olivier Costa de Beauregard, directeur général de Dassault Aviation
- Olivier Coustet
- Bruno Cremel, investment manager chez LBO France
- Daniel Cukierman, directeur du développement de Veolia Transport
- Philippe Dargenton
- Jacques Darmon
- Robert Daussun, président de LBO France
- Bruno Deletre, directeur Public Finance chez Dexia
- Bernard Delpit, directeur du contrôle de gestion de PSA
- Alain Demarolle
- Jean-Pierre Denis
- Gilles Denoyel, directeur général délégué d'HSBC France
- Daniel Dubost, chef du service France Domaine au ministère des Finances
- Nicolas Dufourcq, directeur général adjoint chargé des finances chez Cap Gemini
- Nicolas Duhamel, directeur général chargé des finances de BPCE
- Philippe Dulac
- Antoine Dupont-Fauville
- Pierre Esteva, ancien président de l'UAP
- Jérôme Fehrenbach
- Charles-Henri Filippi, ancien PDG de HSBC France
- Pierre Fleuriot, PDG d'ABN-AMRO France
- Jean-Baptiste de Foucauld, ancien commissaire au plan
- Jean-Pierre Fourcade
- Yann Gaillard
- Éric Garandeau, directeur financier et juridique du CNC
- Hervé Gastinel, PDG de Terreal
- Denis Gautier-Sauvagnac, président de l'UIMM
- Jean-Louis Girodolle, associé-gérant de Lazard Frères
- Valéry Giscard d'Estaing, ancien président de la République
- François Giscard d'Estaing
- Antoine Gosset-Grainville, directeur adjoint du cabinet de François Fillon, premier ministre, et ancien avocat associé de Gide Loyrette Nouel
- Pierre-François Gouiffes, directeur général adjoint de Transdev
- Gilles Grapinet, directeur de la stratégie du Crédit agricole
- Jérôme Grivet
- Gilles Guitton, ancien président du directoire du CIC
- Hervé Hannoun, directeur général adjoint de la BRI
- Guillaume Hannezo, associé-gérant de Rothschild & Cie
- Anne-Gabrielle Heilbronner-Lahoud
- Véronique Hespel
- Philippe Hustache, directeur général de Dassault Aviation
- Nicolas Jachiet, directeur général du groupe Egis
- Antoine Jeancourt-Galignani, président du conseil d'administration de Gecina
- Alexandre Jevakhoff
- Alexandre Joly, directeur général de la Compagnie nationale du Rhône
- Jean-Pierre Jouyet, ex-secretaire d'Etat aux affaires européennes, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF)
- Alain Juppé, ancien Premier ministre
- Philippe Jurgensen, président de l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM)
- Philippe Lagayette, PDG de JP Morgan France
- Pascal Lamy, directeur général de l'OMC
- Jean-Pierre Landau, second sous-gouverneur de la Banque de France
- René Lapautre, ancien directeur général d'Air Inter
- François-Charles Laprevote
- Frédéric Lavenir, responsable des ressources humaines Groupe chez BNP-Paribas
- Olivier Le Gall
- Marc Lechantre, chef du bureau de la politique budgétaire à la direction du Budget
- Jacques Lefevre
- Jean Lemierre, ancien président de la BERD
- Frédéric Lemoine, président du conseil de surveillance d'Areva
- Benoît Léonard de Juvigny
- Marie-Christine Lepetit, directrice de la législation fiscale
- Vincent Lidsky, directeur des relations institutionnelles à la FFSA
- Jean-Pierre Lieb, chef de service à la DGI
- Robert Lion, ancien directeur de la Caisse des dépôts et consignations et président de Greenpeace France
- Alexis Lloyd
- Pierre Lubek
- Elisabeth Lulin
- Gérard Machet de la Martinière, président de la FFSA
- Olivier Mallet, directeur général adjoint d'Areva T&D;
- Yves Mansion
- Philippe Mareine, sous-directeur du personnel à la DGCP
- Pierre Mariani, responsable du pôle Services financiers chez BNP-Paribas
- Philippe Marini
- Laurent Martel
- Isabelle Mateos y Lago, économiste au FMI
- Jacques Mayoux, conseiller chez Goldman Sachs
- François de Mazières
- Jean-Pierre Menanteau
- Pierre Merviel, secrétaire général d'EDF
- Anne Mingasson-Paugam
- Ludovic Bizouard de Montille, directeur BNP-Paribas United Kingdom
- Xavier Musca, directeur du Trésor public
- Jean-Charles Naouri
- Christophe Nicoli
- Simon Nora
- Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale
- Olivier Pagezy, directeur du pôle Gestion et SI du Commissariat à l'énergie atomique (CEA)
- Guy de Panafieu
- Michel Pébereau, président du conseil d'administration de BNP-Paribas
- Jacques Pelletier
- Hélène Pelosse
- François Pérol, président du directoire de BPCE, ancien secrétaire général adjoint de la présidence de la République.
- Claude Pierre-Brossolette, ancien PDG du Crédit lyonnais
- Alain Pilloux, directeur de la BERD pour les PECO
- Michel Prada, président de l'AMF
- Roger Prain, ancien directeur général de la Banque Vernes
- Baudouin Prot, directeur général de BNP-Paribas
- Philippe Rambal
- Stéphane Ramon
- Jacques Rapoport, directeur général de Keolis Lyon
- Boris Ravignon, conseiller du Président de la République, Nicolas Sarkozy, chargé du développement durable
- Hubert Reynier, secrétaire général adjoint de l'Autorité des marchés financiers (AMF)
- François Riahi, directeur de la stratégie de BPCE
- Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, ancien directeur du cabinet de Christine Lagarde[7], ancien directeur général de Veolia Transport
- Michel Rocard, ancien Premier ministre
- Michel de Rosen, PDG de Eutelsat
- Jean-Eudes Roullier
- Philippe Rouvillois, ancien PDG de la SNCF
- Claude Rubinowicz, dirige l'Agence du patrimoine immatériel de l'État (APIE)
- Yves Sabouret, ancien directeur général des Nouvelles messageries de la presse parisienne (NMPP)
- Jean Saint-Geours
- Claude Sardais
- Guillaume Sarlat, trésorier de l'Institut pour l'éducation financière du public (IEFP)
- Denis Schrameck, directeur du Contrôle des dépenses engagées
- Louis Schweitzer, ancien PDG de Renault
- Jean-Michel Severino, directeur général de l'Agence française de développement (AFD)
- Olivier Sichel, partenaire chez Sofinnova Partners
- Catherine Sueur, administratrice générale adjointe du musée du Louvre
- Aline Sylla
- Marc Tessier, ancien PDG de France Télévisions
- Patrick Thourot, directeur général délégué de la Société commerciale de réassurance (Scor)
- Nicolas Théry, Crédit mutuel, ancien conseiller de la DG Environnement de la Commission européenne
- Nicolas Tissot, directeur financier de Suez Énergie International
- Rémi Toussain, ancien directeur général d'AgroParisTech[8]
- Philippe Toussaint, PDG de Banque AGF
- Jean-Claude Trichet, ancien gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE)
- Laurent Trupin, directeur général de l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII)
- Laurent Vachey, ancien président de l'Agence française du sang
- Patrice Vial, ancien PDG de Morgan Stanley France
- Marc Viénot, président honoraire de Paris Europlace
- François Villeroy de Galhau, PDG de Cetelem
- Jacques Wahl, ancien PDG de la Banque nationale de Paris (BNP)
- Claude Wendling
- Patrick Werner, président du directoire de la Banque postale
- Jean-Marie Weydert, président de SWIFT (société coopérative détenue par des banques, leader en messagerie et interfaces sécurisées, pour plus de 6 500 institutions financières dans 178 pays)
- Charles Wiener de Croisset, ancien PDG du Crédit commercial de France (CCF), racheté par HSBC.
Inspecteurs des finances célèbres
Parmi les inspecteurs des finances célèbres, on compte notamment :
- Wilfrid Baumgartner
- François Bloch-Lainé
- Michel Bon
- Daniel Bouton
- Henri de Castries
- Jacques Chaban-Delmas
- Claude Cheysson
- Jean-Paul Cluzel
- Maurice Couve de Murville
- Jean-François Deniau, de l'Académie française
- Jean-Marc Espalioux
- Michel Euvrard
- Bertrand Eveno
- Valéry Giscard d'Estaing
- Philippe Jaffré
- Alain Juppé
- Philippe Lagayette
- Pascal Lamy
- Jacques de Larosière
- Jean-Marie Messier
- Alain Minc
- Pierre Moussa
- Simon Nora
- Michel Pébereau
- André Postel-Vinay
- Baudouin Prot
- Michel Rocard
- Christian Sautter
- Jean-Claude Trichet
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Ghislaine Ottenheimer, Les Intouchables : grandeur et décadence d'une caste : l'Inspection des Finances, Albin Michel, 2004
- Michel Bouvier, Marie-Christine Esclassan, Jean-Pierre Lassale, Finances publiques, 8e édition, L.G.D.J, octobre 2006
- Nathalie Carré de Malberg, Le grand état-major financier : les inspecteurs des Finances 1918-1946. Les hommes, le métier, les carrières, préface d'Olivier Feiertag, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Juillet, 2011, 710 pages, ISBN 978-2-11-097522-5
Notes et références
- ↑ Décret du 4 octobre 2006 modifiant le décret du 14 mars 1973 relatif au statut particulier du corps de l’inspection générale des finances.
- ↑ présentation du décret par le ministère des Finances, reprenant une communication en conseil des ministres du 4 octobre 2006, consulté 2010/12/28
- ↑ Conseil constitutionnel ; L'autonomie financière des cours constitutionnelles : l'expérience du Conseil constitutionnel français (exposé présenté lors de la conférence organisée par la Commission de Venise à Sarajevo, les 14 et 15 octobre 2004, sur les budgets des Cours constitutionnelles)
- ↑ La Cour constitutionnelle italienne a confirmé le caractère relatif de la compétence juridictionnelle de la Cour des comptes (arrêt n° 110 du 26 juin 1970, Giur. cost., 1970, p. 1203-1209 ; arrêt n° 102 du 2 juin 1977, Giur. cost., 1977, p. 769-777), puis - dans son arrêt n° 129 du 10 juillet 1981 (Giur. Cost., 1981, p. 1281-1299) -a réaffirmé l’exclusion des pouvoirs constitutionnels du contrôle de la Cour des comptes. Elle explique sa position par le fait qu’il s’agit d’« organes qui participent directement au pouvoir souverain de l’État et qui sont ainsi situés au sommet de l’ordonnancement dans une position d’indépendance absolue et de parité réciproque ».
- ↑ a et b Présentation de l'IGF, sur le site internet de son ministère de tutelle, consulté 2010 12 28
- ↑ Ghislaine Ottenheimer, Les Intouchables : grandeur et décadence d'une caste : l'Inspection des Finances, Albin Michel, 2004.
- ↑ gouv.fr
- ↑ Décret du 29 mars 2011 portant nomination (inspection générale des finances) - M. Toussain (Rémi)
Liens externes
Depuis Janvier 2011 (nouveau site) : Site officiel