Procès de la Maison de la Chimie
- Wikipedia, 27/01/2012
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Le procès de la Maison de la Chimie a eu lieu en avril 1942 devant une cour martiale siégeant à la Maison de la Chimie à Paris. Il concernait vingt-sept combattants des Bataillons de la Jeunesse et de l’Organisation spéciale (OS).
Un vingt-huitième combattant, Conrado Miret-Must[1] alias Lucien, le dirigeant des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) est mort sous les tortures de policiers français avant l'ouverture du procès. Il fut jeté dans une fosse commune du cimetière de Bagneux.
Le 16 avril, vingt-cinq sont condamnés à mort, un à cinq années de réclusion et le plus jeune (quinze ans) à dix ans de réclusion. Vingt-trois sont fusillés au fort du Mont-Valérien. Marie-Thérèse Lefebvre[2] et Simone Schloss[3]sont finalement grâciées et leur peine commuée en déportation à vie. Simone Schloss sera pourtant décapitée à Cologne le 2 juillet 1942.
Notes et références
- ↑ « Conrado Miret-Mus », sur le site resistance-ftpf.net, consulté le 24 décembre 2008.
- ↑ Louise Couvelaire, « Planqués au milieu de la foule », 18 octobre 2007, sur le site parisobs.nouvelobs.com, consulté le 24 décembre 2008.
- ↑ « Simone Schloss », sur le site resistance-ftpf.net, consulté le 24 décembre 2008.
Bibliographie
- Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la Jeunesse, Éditions Sociales, 1972 (ISBN 2209053722)