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Honneur de la Police

- Wikipedia, 21/09/2011

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Honneur de la Police
Idéologie nationaliste
Statut Inactif
Fondation
Date de formation ~ 1979
Pays d'origine Drapeau de France France
Actions
Mode opératoire Menaces, assassinats, attentats à la bombe
Victimes (morts, blessés) 1
Zone d'opération Drapeau de France France
Période d'activité 1978-1979
Organisation
Groupe relié Groupes antiterroristes de libération

Honneur de la Police est le nom qui servit à revendiquer plusieurs attentats et menaces à partir de la fin des années 70.

Sommaire

Histoire

Le groupe revendiqua le meurtre de Pierre Goldman le 20 septembre 1979 à Paris par trois[1] ou quatre[2] personnes.

Il se fit connaître avant cet assassinat. Plusieurs militants CGT furent victimes d'exactions de la part d'Honneur de la Police. Maurice Lourdez, ouvrier du livre et responsable du service d'ordre de la CGT vit ainsi sa voiture plastiquée le 8 mai 1979[3],[4],[5].

Bernie Bonvoisin avoue avoir été menacé de mort par Honneur de la police. Une menace de mort signée « Honneur de la police » fut envoyée à Coluche à l'occasion de sa candidature à l'élection présidentielle, mais la véracité de cette menace ne fut jamais vérifiée, pas plus que son origine véritable.

Classification

Jusqu'au témoignage de l'ancien commissaire Lucien Aimé-Blanc en 2005, quant à la culpabilité de Jean-Pierre Maïone-Libaude dans l'assassinat de Pierre Goldman pour le compte des Groupes antiterroristes de libération, Honneur de la police a été considéré comme un réseau terroriste d'extrême-droite. Cependant, aucune preuve tangible de l'existence de ce groupe et de ses liens avec les Groupes antiterroristes de libération n'a pour l'instant été mise à jour et tout laisse penser que ledit groupe n'a jamais réellement existé en tant que tel ou qu'il n'était qu'une revendication opportuniste, c'est-à-dire ni commanditaire ni exécuteur. L'utilisation du nom Honneur de la police permettait surtout de laisser dans l'ombre les commanditaires de l'assassinat, apparemment les Groupes antiterroristes de libération, et de faire découler ce meurtre de l'acquittement de Pierre Goldman dans une affaire d'assassinat de deux pharmaciennes, créant ainsi la confusion à travers une obscure histoire de vengeance policière.

En 2010, une enquête de Michel Despratx donne une autre version des faits. Selon le témoignage anonyme de l'un des membres, ancien de l'OAS, du commando qui abattu Pierre Goldman, le groupe était formé par quatre membres de l'extrême-droite dont l'un était ancien parachutiste, l'un travaillait au Renseignements généraux et un autre à la DST[6]. Le groupe aurait agi sur ordre de Pierre Debizet, gaulliste de la première heure, alors président du Service d'action civique[2].

Anecdotes

Notes et références

Lien interne

Bibliographie


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