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Jean Bertrand Féraud

- Wikipedia, 27/01/2012

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Jean Bertrand Féraud (Album du Centenaire)
Boissy d'Anglas saluant la tête du député Féraud, par Frégonard.

Jean Bertrand Féraud, né le 3 août 1759 à Arreau et massacré le 20 mai 1795 à Paris, est un homme politique et révolutionnaire français.

Biographie

Juriste, membre de la garde nationale d'Arreau à sa création, Jean Bertrand Féraud est élu député de la Convention par le département des Hautes-Pyrénées. Il y réclame la peine de mort pour les commerçants en grains accapareurs, vote pour la mort du roi, mais attaque Jean-Paul Marat, l'accusant de prêcher l'incendie, le pillage, le meurtre et l'anarchie.

Envoyé en mai 1793 à l'Armée des Pyrénées (occidentales), il échappe ainsi à la proscription qui frappe ses amis girondins. Attaqué à son retour pour son vote contre Jean-Paul Marat et ses liens avec la Gironde, il se justifie en évoquant son action aux armées.

Le 9 thermidor an II, il se joint aux adversaires de Maximilien de Robespierre et envahit avec Paul Barras et des troupes sûres l'Hôtel de Ville où s'étaient réfugiés les hors-la-loi. On le voit ensuite s'occuper de la réorganisation des Comités de salut public et de sûreté générale, puis à l'Armée du Nord où il témoigne du même courage, de la même témérité qu'aux Pyrénées. Son collègue Antoine Merlin de Thionville dit de lui que c'était « le collègue le plus fou que l'on puisse rêver ».

Chargé de l'approvisionnement de Paris au début de mai 1795, il témoigne de sa « folie » en s'opposant à la foule qui envahit la Convention lors de l'Insurrection du 1er prairial an III et se fait massacrer[1].

François-Antoine de Boissy d'Anglas, président de la Convention, s'illustre ce jour là en saluant la tête de Jean Bertrand Féraud qu'on lui présente au bout d'une pique. La Convention rendit à Ferraud les honneurs funèbres.

Notes

  1. Une correspondance de Louvet au citoyen Villenave, 4 jours après les faits, le relate ici À Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave

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