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Méry de Vic

- Wikipedia, 14/01/2012

Méry de Vic (ou Merry de Vic, ou de Vic Sarred) est mort le 2 septembre 1622, à Pignan, dans l'Hérault.

Il est le fils de Raymond de Vic[1], seigneur de Camarde et de Travers, et de sa seconde femme comtesse de Sarred.
Il a pour frère Dominique de Vic (1551-1610), le «capitaine Sarred» ou Farrède, qui a combattu pour les rois Charles IX, Henri III et Henri IV. Il est nommé, en 1598 après le traité de Vervins, gouverneur de Calais, Boulogne et Amiens.

Il s'est marié le 2 février 1588 avec Anne Bourdineau (décédée en 1610), fille de Jacques Boudineau, seigneur de Boisblandin et Baronville, et d'Anne Garrault.

Sommaire

Biographie

Il est maître des requêtes du duc d'Anjou, le futur roi Henri III, puis maître des requêtes de l'Hôtel du roi. La charge lui est donnée par les lettres du 26 novembre 1581 en remplacement de Jean Vetus. Il reçoit le prieuré Notre-Dame de Longpont en 1578.

Le 23 juin 1582, il est nommé président au parlement de Toulouse, puis conseiller d'État.

En 1588, il est intendant de justice et police à Limoges, puis en intendant en Auvergne pour y maintenir l'ordre et y représenter le roi.

C'est un diplomate apprécié. Il négocie avec les Ligueurs. Le 5 décembre 1594, il arrive à Toulouse où Henri IV l'envoie pour négocier avec les Ligueurs le retour du Languedoc dans l’obédience royale. Le 20 juin 1595, Méry de Vic, il écrivait au roi qu’il ne devait pas s’attendre à une reconnaissance rapide de son autorité[2]. Il participe aux Commissions de Loudun et de Châtellerault auprès des Assemblées Protestantes en 1596.

En 1597 il est nommé intendant de justice en Guyenne, puis intendant du Lyonnais (1597-1600). Après l'édit de Nantes, enregisté par le parlement de Grenoble, le 27 septembre 1599, il est avec Lesdiguières, Ennemond Rabot d’Illins, premier président du parlement de Grenoble, commissaires de l'édit nommés pour le Dauphiné, qui ont pour mission d'assurer le rétablissement du culte catholique et l’organisation du culte réformé. Ils jouent le rôle de médiateurs[3].

Il est envoyé en ambassade entre juillet 1600 et décembre 1605 auprès des cantons de la Confédération helvétique où il négocie avec Nicolas Brûlart de Sillery une alliance avec les Suisses (Traité de Soleure signé le 31 janvier 1602). En 1603, il intervient avec les cantons suisses pour modérer les Genevois dans leurs négociations avec le duc de Savoie, Charles-Emmanuel Ier, qui devait conduire à la signature du traité de Saint-Julien[4]

Il participe aux négociations de l'accord de Poitiers de 1611.

Une chapelle de l'église Saint-Nicolas-des-Champs est concédée à la famille de Méry de Vic. Méry de Vic y dépose le tableau appelé «La Vierge de la famille de Vic» peint par Frans Pourbus le Jeune[5] sur lequel il est représenté avec son frère, Dominique de Vic.

Méry de Vic, nommé garde des sceaux de France par Louis XIII, du 24 décembre 1621 au 2 septembre 1622.

Descendance

  • Domonique de Vic (1588-1661), abbé du Bec Hellouin, prieur de Longpont[6], conseiller d'État, archevêque d'Auch en 1629 ;
  • Gédéon de Vic, mort le 26 février 1636, comte de Furnes, seigneur d'Ermenonville, maréchal de camp ;
  • Charles de Vic, mort le 10 septembre 1650, abbé de Notre-Dame de Gourdon et Froimont ;
  • Méry II de Vic, mort le 18 février 1682, seigneur d'Ermenonville ;
  • Éléonore de Vic, morte en 1676, prieure de Saint-Michel à Crépy-en-Valois ;
  • Diane Claire Denise de Vic, mariée à Pierre Gamin (mort en 1619), seigneur de Vicq et Saint-Péravy, maître des Requêtes, puis à Jean Sevin (mort en 1661), seigneur de Bizay et La Grange, conseiller au parlement de Paris ;
  • Charotte de Vic, mariée en 1612 à Léonard Le Genevois de Blaigny (mort en 1631), chevalier, baron de Blaigny, capitaine de chevau-légers ;
  • Denise de Vic (morte en 1676), mariée à Fançois de Grené, baron de Courcelles-en-Brie ;

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Volume 12, p. 787, Paris, 1778 Texte
Précédé par Méry de Vic Suivi par
Charles d'Albert, duc de Luynes
Garde des sceaux de France
Louis Lefèvre de Caumartin

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