Corinne Lepage
- Wikipedia, 6/02/2012
Corinne Lepage | |
Corinne Lepage, en 2008.
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Fonctions | |
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Députée européenne | |
Actuellement en fonction | |
Depuis le 14 juillet 2009 | |
Élection | 7 juin 2009 |
Législature | 7e |
Ministre de l'Environnement | |
18 mai 1995 – 2 juin 1997 | |
Président | Jacques Chirac |
Gouvernement | Alain Juppé I Alain Juppé II |
Prédécesseur | Michel Barnier |
Successeur | Dominique Voynet |
Biographie | |
Nom de naissance | Corinne Dominique Marguerite Lepage |
Date de naissance | 11 mai 1951 (1951-05-11) (60 ans) |
Lieu de naissance | Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine |
Nationalité | Française |
Parti politique | Cap21 |
Conjoint | Christian Huglo |
Profession | Avocate |
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Corinne Lepage, née le 11 mai 1951 à Boulogne-Billancourt, est une avocate et femme politique française.
Ancienne ministre de l'Environnement, ancienne membre de Génération Ecologie, fondatrice et présidente du parti écologiste Cap21 depuis 1996, co-fondatrice et ancienne vice-présidente du Mouvement démocrate jusqu'en mars 2010, elle est députée au Parlement européen depuis 2009.
Elle est également présidente-fondatrice du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), association d'étude des effets produits par les techniques génétiques sur le vivant.
Enfin, elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris depuis 1997.
Sommaire |
Jeunesse et études
Elle étudie au lycée Molière, du CM2 à la terminale.
Spécialiste du droit de l'environnement
C'est en tant qu'experte du droit de l'environnement que Corinne Lepage collabore à des revues et ouvrages spécialisés[1], en s'exprimant à ce sujet dans les médias généralistes[2].
Cabinet Huglo-Lepage
Jeune avocate, Corinne Lepage rejoint en 1978 le cabinet d’avocats qu'a fondé Christian Huglo en 1969 premier cabinet d’avocats spécialisés dans le droit de l'environnement (cabinet Huglo-Lepage). Elle entre en 1987 au Conseil de l'Ordre des avocats.
Son nom apparaît dans les médias dès 1978, lors de l’affaire de l’Amoco Cadiz. Ce pétrolier d’origine américaine provoque une immense marée noire et ravage les côtes de Bretagne. Le cabinet Huglo-Lepage s'engage alors aux côtés des collectivités locales du Finistère et des Côtes-du-Nord, et s'oppose à la société pétrolière américaine Amoco. À l'issue d'un procès qui dure une quinzaine d'années, le cabinet Huglo-Lepage et les collectivités bretonnes obtiennent gain de cause et créent ainsi une première mondiale qui protège davantage les collectivités victimes de pollution grave. Les communes bretonnes se retournent finalement contre leurs avocats, et obtiennent par la cour de cassation, le 14 décembre 1999, la restitution de 4,8 millions de francs d'honoraires indus [3]. À la même période, elle défend les collectivités locales et associations qui s’opposent à l’installation des centrales nucléaires en particulier les collectivités locales allemandes et luxembourgeoises à Cattenom, et suisses à Creys-Malville.
Le cabinet travaille ensuite sur de nombreux dossiers concernant l'environnement, aux côtés d'associations comme Ecoropa[4], de collectivités locales[5], ou à l'inverse pour des entreprises[6] impliquées dans de graves entorses à la sécurité des travailleurs[7] et à l'environnement[8]. Depuis 2006, Corinne Lepage est avocate des collectivités locales et associations qui se sont constituées parties civiles dans le procès de la marée noire causée par le pétrolier Erika en 1999 et qui met en cause, entre autres, la compagnie pétrolière Total[9]. En 2010, elle défend l'association "Mouvement pour les droits et le respect des générations futures" (MDRGF), assignée pour dénigrement par la Fédération nationale des producteurs de raisins de table (FNPRT) [10]. Elle est également l'avocate de l'Association des victimes des inondations de La Faute-sur-Mer suite au passage de la tempête Xynthia[11].
Engagement en faveur de l'environnement
Parallèlement à ses activités politiques, Corinne Lepage exerce son activité de défense des intérêts écologiques tant au barreau de Paris qu’à celui de Bruxelles et s’implique dans de nombreuses associations. Elle est ainsi co-fondatrice de l'Observatoire de vigilance et d’alerte écologique avec Michèle Rivasi. Elle dirige en outre le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), comité scientifique très en pointe sur les risques environnementaux et sanitaires liés à la diffusion des OGM.
La mobilisation des ONG et de la société civile est pour elle nécessaire pour changer notre mode de développement [12]. ». Suite au sommet de Copenhague, elle réaffirme en 2009 : « La société civile ne peut désormais plus compter que sur elle-même pour assurer son avenir[13] ».
En février 2008, elle rend au Ministre de l'Environnement, Jean-Louis Borloo, un rapport sur la « gouvernance écologique »[14]
Corinne Lepage a enseigné par ailleurs à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris, dans le cadre de la chaire de développement durable[15].
Carrière politique
Depuis sa participation au gouvernement d'Alain Juppé (1995-1997), Corinne Lepage est parfois considérée par les médias comme une écologiste de droite[16], qualification dans laquelle elle ne se reconnaît pourtant pas[17] : « On me dit que je suis écolo de droite, non. D'abord, je ne suis pas écolo, je suis passionnée d'environnement […]. Et je ne suis pas de droite, je me bats […] pour ce qui me paraît majeur pour nous tous dans les années qui viennent. […] La question sociale a été le grand débat du XXe siècle, je pense que la question environnementale sera le grand débat du XXIe[18]. »
Débuts (1981-1995)
Des candidatures sous la bannière écologiste
Candidate écologiste en 1981[19], elle est élue en 1989, maire adjointe chargée de l’environnement et de l’urbanisme à Cabourg sur une liste conduite par Didier van Themsche, elle entre très rapidement en opposition après le vote d’une délégation de service public de l’eau en violation de toute règle de concurrence et au détriment de la population. Constatant des irrégularités croissantes, elle saisira en 1992 le procureur de la République de Caen de ces faits[20]. La bataille juridique contre un déficit croissant et des pratiques inacceptables durera jusqu’en 1995[21]. Son combat permettra la condamnation de Didier van Themsche par la juridiction pénale (jusqu’à la Cour de Cassation) et par la juridiction civile puisqu’il devra rembourser à la commune une partie des sommes détournées. Corinne Lepage est réélue en 1995 sur la liste RPR de Jacques Porcq dont elle devient première adjointe au Maire. La politique de délégation de l'eau à Véolia se poursuivra[22].
Elle sera à nouveau candidate en 1993 aux élections régionales et législatives sous la bannière Génération écologie qu’elle a cofondé en 1989 avec Brice Lalonde, Jean-Louis Borloo et Jean-Michel Belorgey. Elle arrive cependant loin derrière Nicole Ameline, candidate UDF et dauphine de Michel d'Ornano avec un score de 6,17 %[23].
Ministre de l'Environnement (1995-1997)
En 1995, elle répond positivement à la proposition d'Alain Juppé de prendre en charge le ministère de l’Environnement. Elle n'est alors membre d'aucun parti[24]. Selon le journal Libération, sa nomination est aussitôt vivement critiquée par certains membres de la droite normande[25]. Elle fait partie des « Juppette ».
Corinne Lepage fait partie des douze femmes (nombre inhabituellement élevé à l'époque) qui composent le premier gouvernement Juppé. Le 7 novembre 1995, lors du remaniement ministériel donnant lieu au second gouvernement Juppé, elle est la seule femme à rester ministre de plein exercice. Si elle n'a pas souffert de difficulté particulière en tant que femme face au gouvernement et au Président, elle déplore d'avoir eu à subir, à l'Assemblée nationale, des injures « qui n'auraient jamais été proférées à l'égard d'un homme[26] ».
En tant que ministre de l'environnement, Corinne Lepage se donne pour priorité de montrer que l'Environnement peut « contribuer à la lutte contre le chômage[27] ». En 1996, le Conseil des ministres adopte le projet de Corinne Lepage concernant la pollution de l'air. Il rend obligatoire la surveillance de la qualité de l'air et renforce les mesures de limitation de la circulation en cas d'alerte. Ce projet aboutit à l’adoption par le Parlement de la loi LAURE du 30 décembre 1996, également appelée loi Lepage). Cette loi instaure notamment des limitations de vitesse dans les métropoles françaises en cas de pic de pollution à l'ozone[28]. La même année, Corinne Lepage obtient la création du Comité de la prévention et de la précaution. Dès son arrivée en 1995 elle mettra un terme à la participation de la puissance publique au Comité Permanent Amiante.
Le redémarrage très contesté du réacteur Superphénix, qui connaît de nombreuses difficultés techniques, est l'occasion d'un vigoureux bras de fer entre Corinne Lepage et le ministre de l'Industrie Franck Borotra : en raison d'irrégularités juridiques, Corinne Lepage refuse de signer le décret d'autorisation de redémarrage du réacteur, et menace implicitement Alain Juppé de démissionner[29]. Le syndicaliste Christian Moesl (CGC) déclare, lors de son audition par la commission d'enquête parlementaire sur Superphénix et la filière des réacteurs à neutrons rapides : « Corinne Lepage a mis Superphénix au bord du précipice et Dominique Voynet l’a poussé[30] ».
Femme de consensus, Corinne Lepage est l'objet de critiques pour le silence qu'elle est parfois obligée de s'imposer[31], sous la présidence de Jacques Chirac, face à de grands thèmes écologiques : reprise des essais nucléaires[32], redémarrage du réacteur nucléaire Superphénix en septembre 1995, réduction du budget de l'Environnement, difficultés de mise en place de la directive européenne Natura 2000…[33].
Corinne Lepage tire de son expérience au ministère le livre On ne peut rien faire, Madame le ministre[34], dans lequel elle s'en prend aux lobbies industriels (automobile, nucléaire…), aux chasseurs et aux technocrates de la haute administration.
À la recherche du centre (1997-2007)
« Je ne me sens pas une femme de droite, déclare Corinne Lepage, mais je ne renie en aucune manière ma participation aux gouvernements d'Alain Juppé[35] ». Elle affirme ainsi avoir toujours voulu mener « une politique centriste[36] ». En 1996, elle crée le club de réflexion politique Cap21 (Citoyenneté, action, participation pour le XXIe siècle), qui « se reconnaît dans le réformisme écologique » : « La question à venir n'est plus celle de la gauche ou de la droite mais plutôt celle du choix entre l'action et l'immobilisme, car nos sociétés ne peuvent continuer à ignorer les conséquences écologiques et sociales de leur développement[37] ».
Suite à la dissolution de 1997, Corinne Lepage se présente aux élections législatives de mai 1997, dans la 7e circonscription de Paris, sous l'étiquette Divers Droite. Elle perd au second tour face à Patrick Bloche avec près de 10 points d'écart entre les deux candidats (54,50 % contre 45,50 %)[38]. La défaite de la droite met fin à l’expérience ministérielle de Corinne Lepage. Elle mène une liste indépendante lors des Régionales de 1998 en Basse-Normandie avec Olivier Stirn, face au président de droite sortant René Garrec (Démocratie libérale), mais elle n'obtient aucun siège[39].
Elle continue néanmoins son combat pour une écologie « soutenable », c'est-à-dire compatible avec les contraintes économiques. En 2000, elle transforme son club de réflexion Cap 21 en mouvement politique. Le 1er janvier 2001, elle devient chevalier de la Légion d'honneur. Elle déclare « travailler à la constitution d'un grand pôle au centre de l'échiquier politique, où puissent se retrouver des gens de droite et de gauche autour de l'écologie, de l'humanisme et de la citoyenneté[40] ».
En 2002, elle se lance dans la course à l’Élysée[41]. Accusée d'être en lien direct avec Jacques Chirac, elle rétorque : « L'idée qu'on puisse avoir quelqu'un finalement d'assez indépendant, une femme de surcroît – quel scandale dans un monde d'hommes ! – qui n'est pas le “sous-marin” de quelqu'un de tout-puissant, c'est complètement scandaleux. Eh bien, je suis désolée, c'est peut-être scandaleux mais c'est la réalité[18]! ». Elle choisit, au cours de sa campagne, de s'opposer directement aux Verts, le Parti écologiste de la Gauche plurielle, à qui elle reproche d'avoir « instrumentalisé l'environnement[18] ». Elle critique vivement Noël Mamère, qui l'accuse pour sa part de « faire le coucou dans la niche écologique »[42], et elle réclame, sans l'obtenir, l'organisation d'un débat public entre eux deux[43]. Elle affirme qu'elle n'appellerait "certainement pas à voter pour Lionel Jospin"[44]. Elle recueille 1,88 % des voix au premier tour[45].
Aux élections régionales de 2004, elle est tête de liste du département de Paris sur la liste d'André Santini (UDF). Sa liste obtient 16,5 % des suffrages, et arrive ainsi en troisième position, derrière celles de Jean-Paul Huchon (PS, 37,25 %) et Jean-François Copé (26,6 %)[46]. Elle refuse de participer à la fusion de second tour avec la liste UMP[36]. La liste indépendante qu'elle conduit ensuite aux élections européennes de juin sur la circonscription Île-de-France recueille 3,61 % des voix[47].
Elle précise en novembre 2006 sa position politique en déclarant sur France 3 : « Nous nous situons entre le centre droit et le centre gauche[48] ».
Le 5 janvier 2007, elle confirme être l'auteur, avec André Bercoff, de deux pamphlets politiques, J'arrive et On efface tout et on recommence, publiés en 2005 et 2006 sous le nom de plume Catherine Médicis[49], stratagème nécessaire selon elle pour être entendue en tant que petit candidat[50].
Aux côtés de François Bayrou (2007-2010)
Le 10 mars 2007, elle décide de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2007. Elle l'explique dans un entretien accordé au Journal du dimanche du 11 mars : « J'ai décidé de rejoindre François Bayrou malgré ma capacité à obtenir mes 500 signatures »[51]. Elle apporte ainsi son soutien au candidat centriste[52] qui « incarne aujourd'hui un véritable changement dans le pays, qui peut permettre à l'écologie politique d'occuper la place qui lui revient ». Cap21 est alors l'un des membres fondateurs du nouveau parti politique de François Bayrou, le MoDem[53].
En mai 2007, après la défaite de François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle, et la victoire de Nicolas Sarkozy face à Ségolène Royal, Corinne Lepage refuse de participer au gouvernement Fillon par « fidélité à ses convictions[54] ». Elle signe, le 14 février 2008, avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[55]. Suite au discours de Nicolas Sarkozy, le 20 décembre 2007 au Palais de Saint-Jean de Latran, sur la place de la religion dans la vie publique[56], ainsi qu'à ses déclarations sur la scientologie[57], elle considère que le pouvoir développe « une philosophie générale » qui mène à une « déconstruction de la laïcité à la française » (Canal+, 21 février 2008)[58].
Elle est candidate MoDem aux élections municipales de mars 2008 dans le 12e arrondissement de Paris, face à Jean-Marie Cavada (ex-MoDem, passé à l'UMP) et Michèle Blumenthal (PS)[59]. Sa candidature est soutenue par Jean-Luc Romero, qui déclare faire alors « un choix d'ami » et « un choix de militant[60] ». Avec 9,95 % des voix au premier tour de l'élection, elle arrive en troisième position derrière le PS (46,07 %) et l'UMP (24,3 %) (le MoDem réalise une moyenne de 9 % sur l'ensemble de la ville)[61].
Corinne Lepage devient vice-présidente du MoDem le 15 juin 2008[62]. Quelques mois plus tard, le 8 février 2009, François Bayrou la présente comme tête de liste du MoDem dans la circonscription Nord-Ouest (Basse-Normandie ; Haute-Normandie ; Nord-Pas-de-Calais ; Picardie) à l'occasion des élections européennes de juin 2009[63]. Elle est élue eurodéputée avec 8,67 % des voix, derrière les listes de Dominique Riquet (Majorité présidentielle, 24,2 %), Gilles Pargneaux (PS, 18,1%), Hélène Flautre (Europe Écologie, 12,1 %) et Marine Le Pen (FN, 10,2 %)[64]
À l'automne 2009, Corinne Lepage démissionne de la présidence des commissions thématiques du Mouvement démocrate, mais reste vice-présidente du parti[65]. De vives tensions apparaissent entre Cap21 et le MoDem lorsque le parti de Corinne Lepage choisit, dans plusieurs régions, de s'allier pour les élections régionales de mars 2010 avec Europe Écologie, et non avec le MoDem : Haute-Normandie, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon, Lorraine, Alsace, Pays de la Loire[66].
Après avoir critiqué la stratégie de François Bayrou et du MoDem, qu'elle estime « refermé sur lui-même », elle annonce avoir décidé de quitter le MoDem le 17 mars 2010[67]. Au second tour des élections régionales, elle appelle à voter à gauche, sauf en Aquitaine où Jean Lassalle (MoDem) se maintient. Lors de son congrès du 29 mai 2010, Cap21 se présente comme un « parti autonome » et ses adhérents votent « à une très large majorité » le départ du Mouvement démocrate[68].
Députée européenne (depuis juin 2009)
Le 7 juin 2009, elle est l'une des 6 députés élus du MODEM (tête de liste pour le Nord-Ouest[69]) lors des élections européennes, seule élue dans la circonscription Nord-Ouest. En juin et juillet 2009, à la suite du mauvais score du MoDem aux élections européennes (qui n'obtient que 8,46 % des suffrages exprimés), elle remet en cause la stratégie du parti, trop orienté sur la personnalité et les choix de François Bayrou[70]. Elle appelle alors de ses vœux une alliance, au Parlement européen, entre le MoDem et Europe Écologie[71].
Eurodéputée MODEM, puis CAP 21 après le 17 mars 2010, elle siège au sein du groupe ADLE dont fait partie le MoDem[72]. Elle devient, le 17 juillet 2009, la première vice-présidente de la commission Envi (Environnement, santé publique et sécurité alimentaire), et membre suppléant de la commission ITRE (Industrie, recherche et énergie), au Parlement européen[73].
Au sein du groupe ADLE, elle est très active sur les directives IPPC, RoHS, WEEE, nouveaux aliments, informations des consommateurs et sur les thématiques du changement climatique, du mix énergétique, de l'expertise non dépendante, du lien entre santé et environnement, la neutralité du net, la régulation Internet, les libertés individuelles et fondamentales. Elle défend par ailleurs le traité de Lisbonne, en mettant en valeur en particulier le pouvoir politique des européens à travers les pétitions inter-européennes[74].
Du 13 décembre au 19 décembre 2009, elle est la seule députée européenne française de la délégation du Parlement européen au sommet de Copenhague. Elle crée l'intergroupe "Mers et zones côtières" au Parlement européen, qu'elle préside cet intergroupe depuis janvier 2010.
Le 15 octobre 2009, elle annonce la création du club politique « Terre démocrate, l’imagination au pouvoir », dont la feuille de route tient en trois mots : « débat, échange et construction[75] ».
Candidature à l'élection présidentielle de 2012
Le 4 octobre 2011, elle annonce sa candidature à l'élection présidentielle française sur le plateau de TF1[76].
Lutte pour les libertés et contre la corruption
Corinne Lepage a soutenu dans plusieurs médias la thèse selon laquelle les libertés publiques seraient trop peu garanties, voire en régression, dans la France contemporaine[77]. Ces déclarations rejoignent les attaques d'autres membres du MoDem[78] et du Parti socialiste[79] contre la politique mise en œuvre par l'UMP.
Défense des libertés
Combat contre le fichier Edvige
En 2008, Corinne Lepage s'engage dans une campagne ferme et déterminée contre le décret du Ministère de l'Intérieur instaurant le fichier de police Edvige[80]. Elle dépose dès l'été 2008 un recours devant le Conseil d'État pour obtenir l'annulation de ce décret, qui devait permettre aux forces de police de recenser et collecter des informations d'ordre privé (orientation sexuelle, état de santé, données fiscales et patrimoniales…) relatives à toute personne âgée de 13 ou plus jugée « susceptible de porter atteinte à l'ordre public ». Ces informations pouvaient également être collectées au sujet de toute personne exerçant (ou ayant exercé) un mandat politique, syndical ou économique, ou bien jouant un « rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Suite à la mobilisation des acteurs publics, médiatiques, politiques, syndicaux et associatifs, le décret est finalement retiré le 20 novembre 2008, après plusieurs mois de refus de la part du ministère.
Refus de la loi Hadopi
Corinne Lepage s'est opposée, dans la presse française et par le biais du Parlement européen, à la loi Hadopi, destinée à protéger les œuvres artistiques et culturelles du téléchargement illégal[81]. Parmi les actions que mène Corinne Lepage contre Hadopi, elle propose aux internautes l'un de ses livres sous la forme d'un volume broché (payant) et sous la forme d'un e-book en téléchargement gratuit[82]. Elle s'y déclare « vivement opposée à HADOPI et au contrôle politique d’internet[83] ». Corinne Lepage considère en outre que cette loi manifeste le « mépris » de l'UMP envers le parlement européen, « qui a voté un amendement défendant l'accès à Internet comme un droit fondamental[84] » (amendement 138/46 du Parlement européen, dit amendement Bono, qui stipule que l'accès au web est un droit fondamental, et que seul le pouvoir judiciaire peut en priver un citoyen européen).
Lutte contre la corruption
Membre d'Anticor et administrateur de Transparency International France, Corinne Lepage dénonce et combat la corruption politique et financière[85].
Dans l’affaire Woerth Bettencourt, elle demande dans un article de Libération du 19 juillet 2010[86] la saisie de la Cour de Justice de la République afin que la Constitution soit appliquée pour faire toute la lumière sur l’affaire Bettencourt et ses ramifications politiques. Le Journal du Dimanche[87] révèle une lettre envoyée par l'élue à Jean-Louis Nadal procureur général près la Cour de cassation qui se saisit du dossier.
Diplômes, parcours et emplois
Diplômes
Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. DES de sciences politiques. Certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Docteur en droit public (université Paris II)
Parcours
- 1951 : naissance à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
- 1971 : diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris
- 1974 : DES de droit public, DES de sciences politiques, et certificat d'aptitude à la profession d'avocat
- 1975 : prestation du serment d'avocate
- 1978 : le cabinet Huglo-Lepage défend les collectivités bretonnes dans le procès de l'Amoco-Cadiz
- 1980-1987 : enseignante à l’Institut d’études politiques de Paris
- 1982 : doctorat d'État en droit, mention très bien avec félicitations du jury
- 1987 : entrée au conseil de l'ordre des avocats
- 1989-1994 : chargée de cours à l’université Paris XII en urbanisme
- 1989-2001 : adjointe au maire de Cabourg dans le Calvados
- 1990-1994 : maître de conférences à l'Institut d’études politiques de Paris
- 1992 : Amoco perd son procès contre les collectivités bretonnes
- 18 mai 1995 - 2 juin 1997 : ministre de l'Environnement sous le gouvernement d'Alain Juppé
- 1996 : adoption par le Parlement de la loi sur l'air dite Loi Lepage
- 2000 : création du parti Cap21, dont elle devient la présidente
- 2002 : création de l'Ovale (Observatoire de vigilance et d’alerte écologique) avec Michèle Rivasi
- 21 avril 2002 : candidate à l'élection présidentielle
- 2006 : avocate des parties civiles dans le procès du naufrage de l'Erika
- 2007 : soutient la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle, et devient l'un des membres fondateurs de son nouveau mouvement politique, le Mouvement démocrate
- 15 juin 2008 - 17 mars 2010 : vice-présidente du MoDem
- 2008 : tête de liste MoDem dans le 12e arrondissement de Paris lors des élections municipales de 2008
- 7 juin 2009 : élue députée européenne dans la circonscription Nord-Ouest
- 15 novembre 2009 : lancement du club Terre démocrate
- 17 mars 2010 : annonce qu'elle quitte le Mouvement démocrate[88]
Emplois
Avocate depuis 1975. Maître de conférences puis professeur à Sciences Po (chaire de développement durable depuis 1997) et successivement aux universités Paris II, Paris-XII puis Saint-Quentin-en-Yvelines.
Ouvrages
- Code annoté de procédures administratives contentieuses, 1990
- Les Audits d'environnement, 1992
- On ne peut rien faire, madame le Ministre, Éditions Albin Michel 1998
- Bien gérer l'environnement, une chance pour l'entreprise, 1999
- La Politique de précaution, en coll. avec François Guéry, 2000
- Oser l'espérance, 2001
- De l'Écologie hors de l'imposture et de l'opportunisme, collection Temps critique, 2003 (ISBN 978-2-87781-074-6)
- Santé & Environnement : l'ABCdaire, 2005
- J'arrive, sous le pseudonyme de Catherine Médicis, 2005
- Ecoresp 2006, 2006
- L'Entreprise responsable. Sociale, éthique, “verte”… et bénéficiaire ?, de Cécile Jolly, préface de Corinne Lepage, Éd. du Félin, 2006 (ISBN 978-2-86645-617-7).
- Et si c’était elle, roman de politique fiction. Éditions Michalon, 2006 (ISBN 978-2-84186-320-4).
- Constitution pour une nouvelle République, 2006 (ISBN 978-2-35310-000-2).
- On efface tout et on recommence sous le pseudonyme de Catherine Médicis, 2006 (ISBN 978-2-84186-312-9)
- Vivre autrement, Grasset, 2009 (ISBN 978-2-246-75341-4)
- Entre colère et espoirs, livre broché et e-book, 2009 (ISBN 978-0-557-10979-1)
- Sans le nucléaire on s'éclairerait à la bougie : Et autres tartes à la crème du discours techno-scientifique, en collaboration avec Jean-François Bouvet, Seuil, 2010
- La vérité sur le nucléaire, Éditions Albin Michel, 2011 (ISBN 978-2-226-23067-6)
- A vos droits citoyens !, Ilv Bibliotheca, 2011
- Déficit public: Le patrimoine des Français en péril, Archipel 2011
Bibliographie
- Parcours d'avocat(e)s, entretien avec Corinne Lepage, par Christophe Perrin et Laurence Gaune, Éditeur Le Cavalier bleu, 2010.
Notes et références
- ↑ cf. bibliographie et par exemple la Revue Pouvoirs de novembre 2008 (no 127)
- ↑ Cf. par exemple les périodiques Capital ; France Soir et Le Parisien et Libération
- ↑ Libération, 2 janvier 2000
- ↑ Association "Ecoropa" cité dans l'article Coup d'arrêt au maïs génétiquement modifié, leparisien.fr 26.09.1998
- ↑ La mobilisation contre la décharge se met en marche, 12 janvier 2004, leparisien.fr
- ↑ cf. Affaire Synthron
- ↑ cf. Succession d'accidents à l'usine Synthron-Protex d'Auzouer-en-Touraine (37)
- ↑ cf. Pollution des eaux après l'explosion du 8 juin 1988
- ↑ http://www.rfi.fr/actufr/articles/086/article_49593.asp
- ↑ Devant le tribunal de Paris, les producteurs de raisin réclament 500 000 euros à une association écologiste, lemonde.fr le 8 janvier 2010
- ↑ http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Xynthia-Lepage-La-bataille-ne-fait-que-commencer-184988/
- ↑ En 1996, elle déclare dans un entretien accordé au Service culturel, scientifique et de coopération de l'ambassade de France au Maroc : « L'implication croissante de la société civile est essentielle pour l’environnement et le développement durable http://www.ambafrance-ma.org/archives/zellige/z002/z002_12.htm
- ↑ Planète : la société civile ne peut plus compter que sur elle-même, lemonde.fr le 23 décembre 2009
- ↑ texte intégral sur le site internet du ministère de l'écologie. Ce rapport, selon le site officiel du Grenelle Environnement « formule plus de 80 propositions, dont 10 mesures-phare, destinées à restaurer la confiance des Français dans l'information environnementale » et « propose notamment des mesures pour améliorer cette information, renforcer les règles de l’expertise et clarifier les responsabilités en cas de pollution ».
- ↑ http://www.developpement.durable.sciences-po.fr/enseignants.htm
- ↑ http://www.ina.fr/politique/elections/video/1863661001044/presidentielles-corinne-lepage.fr.html
- ↑ À Christine Ockrent, qui la considère comme « femme de droite » et membre de l'UMP, Corinne Lepage oppose un démenti formel. Elle déclare par ailleurs : « Je ne me suis jamais sentie une femme de droite, contrairement à ce que l’on me reproche souvent pour avoir participé à un gouvernement de droite »
- ↑ a, b et c http://discours.vie-publique.fr/notices/013002727.html
- ↑ 7 à voir, 52 min 05 s
- ↑ Le Conseil d'État. Section du Contentieux – Mme LEPAGE-HUGLO - M. LENOIR – Mme SICARD-MARTIN - no 137.345 - 26 juin 1992
- ↑ Le Conseil d'État. Section du Contentieux.- Sur le rapport de la 1ère sous-section - UNION POUR LA SAUVEGARDE DES INTERETS DES CONTRIBUABLES ET DU PATRIMOINE CABOURGEAIS et autres - no 161.372 - 29 décembre 1995
- ↑ Municipales (32) : A Cabourg, un scandaleux contrat de Veolia, combattu sans succès par Mme Corinne Lepage, Marc Laimé
- ↑ http://www.humanite.fr/1995-12-09_Articles_-Plusieurs-elections-legislatives-et-cantonales-partielles
- ↑ Corinne Lepage déclare : "Ma nomination au ministère de l’Environnement n’est survenue que par les combats que j’avais menés auparavant. Alain Juppé cherchait des femmes de la société civile. Je n’avais pas d’étiquette politique à l’époque, et certainement pas celle de droite !" dans un entretien accordé à Yves Loison en décembre 2009
- ↑ La nouvelle ministre de l'Environnement a fondé le premier cabinet d'avocats spécialisé dans l'environnement, après avoir gagné le procès de l'«Amoco-Cadiz». Du prétoire au ministère, toujours nature, liberation.fr, le 14/07/1995
- ↑ Déclarations prononcées au Colloque "Femmes et pouvoir" du Sénat en 2004. En octobre 2008, elle critique, à la lumière de son expérience personnelle, le comportement de François Fillon et de la majorité UMP à l'égard de Nathalie Kosciusko-Morizet en soutenant publiquement l'action et les propos de Nathalie Kosciusko-Morizet.
- ↑ http://www.ina.fr/politique/gouvernements/video/CAB95030169/matinee-corinne-lepage.fr.html
- ↑ http://www.publicsenat.fr/vod/parlement-hebdo/corine-lepage,-presidente-de-cap-21/corinne-lepage/66473
- ↑ Cf. le passage correspondant du livre de Michèle Rivasi et Hélène Crié, Ce nucléaire qu'on nous cache, 1998) publié aux éditions Albin Michel.
- ↑ http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r1018-1.asp
- ↑ Hélène Crie, Libération, 26/09/1995 : L'environnement rentre dans le rang
- ↑ http://www.humanite.fr/1995-09-14_Articles_-Essais-nucleaires-la-protestation-continue
- ↑ http://www.lexpress.fr/informations/corinne-lepage-une-ecolo-en-chiraquie_612937.html
- ↑ http://www.liberation.fr/tribune/0101243428-livre-corinne-lepage-ou-l-impuissance-d-un-ministre-de-l-environnement-griffes-de-jupette-corinne-lepage-on-ne-peut-rien-faire-madame-le-ministre-albin-michel-290-pp-125-f
- ↑ http://discours.vie-publique.fr/notices/023000517.html
- ↑ a et b http://www.developpementdurable.com/interview/2009/09/I60/corinne-lepage.html
- ↑ Histoire de Cap 21 sur le site officiel
- ↑ http://miroirs.ironie.org/socialisme/www.psinfo.net/elections/legislatives/1997/paris.html#07
- ↑ http://www.professionpolitique.info/region4317.html
- ↑ Interview donnée à Europe 1 le 19 avril 2002
- ↑ CAMPAGNE DE CORINNE LEPAGE, ina.fr, Reportage vidéo "Coulisses de campagne" - 12/04/2002 - 2 min 47 s
- ↑ http://www.ina.fr/media/entretiens/video/1953682001007/bove-mamere-lepage.fr.html
- ↑ http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/1973564001/corinne-lepage.fr.html
- ↑ Corinne Lepage, plante verte à l'ombre du Président
- ↑ http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2002.htm
- ↑ http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/reg2004/011/075/1175.html
- ↑ Résultat du scrutin du 13 juin 2004 en Ile-de-France
- ↑ France Europe Express du 19/11/06
- ↑ http://www.lexpress.fr/actualite/politique/corinne-lepage-est-catherine-medicis_462140.html
- ↑ Corinne Lepage fait tomber son masque de Catherine Médicis, lemonde.fr, 4 janvier 2007 et Corinne Lepage est Catherine Médicis
- ↑ Le Journal du dimanche, édition du 11 mars 2007
- ↑ Article du Monde
- ↑ Cap 21 fera partie du Mouvement démocrate, nouvelobs.com, le 09-05-07
- ↑ http://www.marianne2.fr/Corinne-Lepage-Nous-sommes-dans-un-gouvernement-qui-cherche-des-personnalites_a1399.html
- ↑ L'Appel républicain de Marianne dans Marianne nº565 du 16 février 2008.
- ↑ « Dans la transmission des valeurs, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé, même s'il est important qu'il s'en approche » - cf. le site officiel de l'Elysée et par exemple la réaction du député Jean Glavany, « secrétaire national à la laïcité » du Parti socialiste
- ↑ http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2008-02-21/sarkozy-ce-n-est-pas-a-moi-de-dire-si-la-scientologie-est-une/920/0/224832
- ↑ http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20080221.OBS1612/sectes__les_reactions.html. Le 15 janvier 2008, elle avait déjà participé à la réunion « Laïcité : l'école et les enfants d'abord ! » organisée à l'initiative des associations signataires d'une tribune en faveur de la laïcité parue dans le journal Libération le 10 décembre 2007, au premier rang desquelles figuraient des associations telles que la LICRA, Ni putes ni soumises et SOS Racisme (http://www.licra.org/education/news/1268-laicite-lecole-et-les-enfants-dabord-)
- ↑ http://madame.lefigaro.fr/societe/en-kiosque/1175-municipales-2008corinne-lepage-5
- ↑ http://www.dailymotion.com/video/x4mc7s_jeanluc-romero-soutient-corinne-lep_politics
- ↑ Les résultats des élections municipales 2008, paris.fr
- ↑ Cap 21 entérine son adhésion au MoDem au terme d'un débat "assez chaud", Le Point.fr - Publié le 15/06/2008
- ↑ http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Francois-Bayrou-presente-les-tetes-d-affiche-du-MoDem-pour-les-Europeennes_-819322--BKN_actu.Htm
- ↑ http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/ER2009/01/01.html
- ↑ http://www.leparisien.fr/politique/bayrou-prepare-un-coup-09-11-2009-704458.php
- ↑ http://www.lexpress.fr/actualite/politique/des-ecolos-du-modem-s-allient-a-europe-ecologie-pour-les-regionales_831648.html
- ↑ http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/03/17/corinne-lepage-j-ai-decide-de-demissionner-du-modem_1320344_823448.html
- ↑ « Cap21/MoDem : divorce entériné », Le Figaro, 30 mai 2010.
- ↑ http://europe.lesdemocrates.fr/corinne-lepage/
- ↑ Corinne Lepage : « Revoir notre manière de penser », lavoixdunord.fr le 05/07/2009
- ↑ http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/06/21/corinne-lepage-modem-souhaite-une-alliance-avec-europe-ecologie_1209561_823448.html
- ↑ http://www.alde.eu/fr/a-propos-de/mep/member/corinne-lepage/
- ↑ Douze commissions europarlementaires élisent leurs présidents et vice-présidents, article du 17 juillet 2009
- ↑ http://www.worldconf.eu/conferences/conferences-videos-politiques/121-euro-debat-edhec-2010/
- ↑ Site officiel terre-democrate.fr - Communiqué du 15 octobre 2009 « Lancement du club politique « Terre démocrate » sous l’impulsion de Corinne Lepage »
- ↑ Corinne Lepage se déclare candidate à l'Elysée
- ↑ Par exemple dans le Talk du Figaro en février 2009 ou dans sa Tribune du 9 mars 2009 sur France Culture
- ↑ Par exemple Marielle de Sarnez dans le Parisien du 28 janvier 2009
- ↑ Martine Aubry présente ainsi un livre noir des libertés publiques
- ↑ Fichier Edvige: recours de Corinne Lepage devant le Conseil d'Etat, AFP – 31 juillet 2008
- ↑ http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2009-11-06/hadopi-menacee-le-parlement-europeen-arrache-un-accord-sur-les-coupures-d/1387/0/392654
- ↑ Il s'agit du volume Entre colère et espoirs. Ce livre est très sévèrement critiqué par le journaliste David Caviglioli, qui déplore sur le site du Nouvel Observateur un terrible "fiasco".
- ↑ Entre Colère et Espoirs, p. 3
- ↑ La loi Hadopi adoptée par les députés, 20minutes.fr, 12 mai 2009
- ↑ http://corinnelepage.hautetfort.com/archive/2009/03/16/corinne-lepage-ddes-paradis-fiscaux-a-la-lutte-contre-la-cor.html
- ↑ http://www.liberation.fr/societe/0101647708-je-demande-que-la-constitution-soit-appliquee
- ↑ http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/Woerth-menace-par-la-Cour-de-justice-216772/
- ↑ http://www.corinnelepage.eu/A-mes-amis-au-Mouvement-Democrate_a239.html