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Convention industrielle de formation par la recherche

- Wikipedia, 27/01/2012

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En France, une convention industrielle de formation par la recherche (CIFRE) est un dispositif de financement de thèse qui aide les entreprises pour le recrutement de jeune chercheur-doctorant.

Sommaire

Historique

Dans son discours du 1er octobre 1980 sur les perspectives de la recherche scientifique française, le secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de la Recherche, Pierre Aigrain, énumère trois conditions à réunir pour faire que la science et la technique française se tienne au premier rang mondial. L’une de ses conditions est « le renforcement des relations entre les universités, les établissements de recherche et les entreprises. » À cette époque en France les deux mondes de la recherche publique et des entreprises privées n’étaient pas réellement connectés. En comparant le modèle français au modèle américain Bernard Daugeras[1] met le doigt sur cette différence notable : aux États-Unis ces deux sphères évoluent dans en étroite collaboration. Il présente alors le concept des CIFRE alors qu’il représente le ministère de l’industrie au sein un groupe de travail chargé de faire des propositions pour que la recherche soit davantage présente dans la formation des cadres de l’industrie. Le groupe de travail est dissout lors du changement de gouvernement et Daugeras propose son projet directement au cabinet du ministre de la recherche et de la technologie. Le projet est rapidement accepté et dès septembre 1981 les trente premières conventions sont signées.

Depuis, les CIFRE sont gérées et animées par l'ANRT pour le compte du ministère de la Recherche. À ce jour, plus de 15 000 partenariats entreprise-laboratoire-jeune diplômé en ont bénéficié.

Fonctionnement

Ce système est fondé sur une convention entre une entreprise, un laboratoire de recherche et un jeune diplômé (diplôme permettant une inscription en doctorat). L'entreprise s'engage à embaucher le jeune diplômé par un CDD de 36 mois (régime dérogatoire article D 121.1d du Code de Travail) ou un CDI et lui confie un travail de recherche en liaison directe avec un laboratoire extérieur. Ce travail de recherche sert à la préparation d'une thèse de doctorat. L'État verse durant les trois années de la convention, une subvention forfaitaire annuelle de 17 000 euros (2007) à l'entreprise et l'employeur s'engage à rémunérer son employé-doctorant par un salaire supérieur à 23 484 € brut/an (chiffre 2007, soit 1,53 fois le SMIC). Le nombre de bénéficiaires prévu en 2007 était de 1 259.

Notes et références

Annexes

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