Michel Petrucciani en solo (1993)
Actualités du droit - Gilles Devers, 25/08/2012
Voici un joyau : Michel Petrucciani en solo au Jazzwoche Burghausen de 1993. C’est époustouflant.
Ce génie, brisé par la maladie, a renversé le destin et définitivement conquis nos cœurs, comme un idéal. En 36 ans, il a ouvert tant de portes que nous n’en ferons jamais le tour.
Michel Petrucciani, né à Orange, n’a pas pu aller à l’école. Trop malade, trop compliqué pour l’école ? Pas de problème, il a trouvé dans sa famille, ses amis et parmi les grands musiciens des profs pour venir à lui.
Des années de travail aussi acharné qu’inspiré, et c’est nous qui sommes devenus ses élèves, admirateurs de ce génie qui s’est imposé comme un des boss du jazz à New York, avant d’être une étoile pour le monde. Le mot respect.
Ce concert en solo, cette présence devant le piano… Cinq standards dans des interprétations longues et étincelantes, le temps de faire parler la musique : In A Sentimental Mood, My Funny Valentine, C-Jam Blues (fantastique, prodigieux, transcendant, bouleversant, fabuleux, chaleureux, tendre, sensible, unique, un autre monde…), You Are My Waltz et pour finir un Satin Doll de légende joué avec le public. Tant de vie, tant de beauté,… les larmes de l’enchantement.
La vidéo est annoncée pour 46 minutes et 36 secondes, mais ces chiffres sont entièrement faux : ce concert fait entrer dans l’éternité.