Complicité de crimes de guerre en Palestine : La prison se précise pour Obama
Actualités du droit - Gilles Devers, 31/07/2014
Votre voisin a pété les plombs, et avec sa carabine il tire sur les enfants. Soudain, il se tourne vers vous, l’air consterné : « Je vais manquer de munitions, alors qu’il y a encore des enfants à abattre ». La main sur le cœur, vous vous dépêchez de lui donner de nouvelles armes. C’est que ce vient de faire Obama pour les tueurs d’Israël.
Les Etats-Unis (Territoire indien occupé, Amérique du Nord) ont confirmé hier avoir réapprovisionné en munitions Israël, qui en avait fait la demande urgente le 20 juillet.
C’est dire que si Obama refusait, Israël était dans la panade, et des vies palestiniennes auraient été sauvées. Israël est un Etat mineur, sous assistance, qui ne sait rien faire sans sa maman-Folcoche, les US.
Le porte-parole des mirlitons US, aux mains couvertes de sang, John Kirby, explique : « Les États-Unis se sont engagés à garantir la sécurité d’Israël, et il est crucial pour les intérêts nationaux américains d’aider Israël à développer et à maintenir une capacité d’autodéfense forte et réactive. Cette vente d’armement est cohérente avec ces objectifs ».
Ces munitions étaient entreposées par l’armée états-unienne sur le sol israélien, comme un gros biberon de mort pour l’armée israélienne « en cas d’urgence ». La vente s’est faite pour un milliard de dollars (746 millions d’euros).
Le petit John Kirby, qui se calcule déjà en avocat pour l’ouverture du procès d’Obama, tente de plaider : « La décision de délivrer des munitions à partir de ce stock était purement ministérielle et ne nécessitait par l’approbation de la Maison Blanche ».
Bien sûr John, prend-nous pour des demeurés. Tu finiras en taule toi aussi, comme ton patron.