Le syndrome de l’imposteur
Planète Juridique - admin, 7/12/2013
Mélanie travaille depuis maintenant sept ans au service politique d'une grande radio. Elle a largement fait ses preuves auprès de son patron qui, non avare de compliments, ne manque pas de lui adresser régulièrement ses félicitations pour ses qualités professionnelles. Il n'y a donc apparemment aucune raison qui pourrait la faire douter de ses compétences. Et pourtant, elle avoue ne pas se sentir à sa place, étant persuadée de trahir, de faire illusion auprès du monde professionnel, de sa famille et de ses amis. Et pour cause : Mélanie n'a pas suivi un cursus classique. Pas d'école de journalisme ni de sciences politiques pour justifier ses choix. Juste des aptitudes qu'elle ne semble pas prendre en considération.
Nous serions nombreux à être atteints de ce curieux syndrome dit de l'imposteur qui, sans être une maladie, s'infiltre dans les moindres failles de notre narcissisme et pollue notre existence. Peu enclins à l'avouer puisque les résultats probants attestent de notre travail, nous nous laissons aller à quelques confidences hasardeuses au creux d'une oreille compatissante. Traîtres en puissance et dupeurs-nés fantasmés, nous croyons, à tort, manipuler notre entourage aveugle. Même si quelques lueurs de rationalisations viennent heureusement tempérer des pensées lugubres et à terme, quelquefois invalidantes.
Nous serions nombreux à être atteints de ce curieux syndrome dit de l'imposteur qui, sans être une maladie, s'infiltre dans les moindres failles de notre narcissisme et pollue notre existence. Peu enclins à l'avouer puisque les résultats probants attestent de notre travail, nous nous laissons aller à quelques confidences hasardeuses au creux d'une oreille compatissante. Traîtres en puissance et dupeurs-nés fantasmés, nous croyons, à tort, manipuler notre entourage aveugle. Même si quelques lueurs de rationalisations viennent heureusement tempérer des pensées lugubres et à terme, quelquefois invalidantes.
En lisant ce texte au hasard de mes pérégrinations sur internet, je me suis rendu compte que le doute est le moteur principal de mon existence. Je souffre parfois du syndrome de l'imposteur. Heureusement, l'article se termine ainsi:
Se faire confiance implique aussi faire confiance à l'autre qui, loin d'être incompétent, sait percevoir et évaluer nos compétences et qualités. Pour cela, il n'est pas question de se fixer des objectifs irréalisables en première intention Rappelons qu'il existe le bon doute qui est, selon les philosophes, une attitude réfléchie, volontaire et critique. Le doute propose, face à une vérité présentée comme telle, d'en examiner le bien-fondé afin de ne pas tirer de conclusions définitives et absolues. Une jolie possibilité pour soi de s'interroger, de s'analyser, de se découvrir, de se comprendre.
Mélanie travaille depuis maintenant sept ans au service politique d'une grande radio. Elle a largement fait ses preuves auprès de son patron qui, non avare de compliments, ne manque pas de lui adresser régulièrement ses félicitations pour ses qualités professionnelles. Il n'y a donc apparemment aucune raison qui pourrait la faire douter de ses compétences. Et pourtant, elle avoue ne pas se sentir à sa place, étant persuadée de trahir, de faire illusion auprès du monde professionnel, de sa famille et de ses amis. Et pour cause : Mélanie n'a pas suivi un cursus classique. Pas d'école de journalisme ni de sciences politiques pour justifier ses choix. Juste des aptitudes qu'elle ne semble pas prendre en considération.
Nous serions nombreux à être atteints de ce curieux syndrome dit de l'imposteur qui, sans être une maladie, s'infiltre dans les moindres failles de notre narcissisme et pollue notre existence. Peu enclins à l'avouer puisque les résultats probants attestent de notre travail, nous nous laissons aller à quelques confidences hasardeuses au creux d'une oreille compatissante. Traîtres en puissance et dupeurs-nés fantasmés, nous croyons, à tort, manipuler notre entourage aveugle. Même si quelques lueurs de rationalisations viennent heureusement tempérer des pensées lugubres et à terme, quelquefois invalidantes.
Nous serions nombreux à être atteints de ce curieux syndrome dit de l'imposteur qui, sans être une maladie, s'infiltre dans les moindres failles de notre narcissisme et pollue notre existence. Peu enclins à l'avouer puisque les résultats probants attestent de notre travail, nous nous laissons aller à quelques confidences hasardeuses au creux d'une oreille compatissante. Traîtres en puissance et dupeurs-nés fantasmés, nous croyons, à tort, manipuler notre entourage aveugle. Même si quelques lueurs de rationalisations viennent heureusement tempérer des pensées lugubres et à terme, quelquefois invalidantes.
En lisant ce texte au hasard de mes pérégrinations sur internet, je me suis rendu compte que le doute est le moteur principal de mon existence. Je souffre parfois du syndrome de l'imposteur. Heureusement, l'article se termine ainsi:
Se faire confiance implique aussi faire confiance à l'autre qui, loin d'être incompétent, sait percevoir et évaluer nos compétences et qualités. Pour cela, il n'est pas question de se fixer des objectifs irréalisables en première intention Rappelons qu'il existe le bon doute qui est, selon les philosophes, une attitude réfléchie, volontaire et critique. Le doute propose, face à une vérité présentée comme telle, d'en examiner le bien-fondé afin de ne pas tirer de conclusions définitives et absolues. Une jolie possibilité pour soi de s'interroger, de s'analyser, de se découvrir, de se comprendre.