2014 : La politique par terre
Actualités du droit - Gilles Devers, 26/12/2014
2014 a été une année désastreuse pour la République, et on le doit entièrement aux « responsables » politiques. Et en 2015, ils vont nous faire la leçon « démocratique » parce que, écœurés, nous allons nous abstenir.
Quels ont été les événements majeurs de 2014 ? La plus dramatique des insignifiances… mais l’addition est lourde.
2014 ? C’est Hollande qui se promène casqué dans les rues de Paris, sur un scooteur 100% républicain, pour ses petites galipettes clandestines. Taubira qui arrive en vélo à la réunion des « frondeurs » aux universités du PS à la Rochelle, où elle ne prononce pas un mot… mais la photo était bonne. Pellerin, ministre de l’inculture, qui explique qu’elle ne lit pas de livres, mais qui négocie avec Michel Hazanavicius un rôle dans le prochain OSS 117 ; Bambi qui, après avoir voulu mettre fin à la prostitution, inflige à nos gosses ses débiles ABCD de l’égalité, avant de remballer sa camelote deux mois plus tard ; l’enfoiré mondain de Moscovici, viré du gouvernement tellement il est nul, et qui se retrouve Commissaire européen, pour stigmatiser la France pas encore assez libérale ; Hamon, le fantastique héros de la Gauche de la Gauche, alors sinistre de l’enseignement, qui fusille la rentrée scolaire pour un discours post-ado à la fête de la rose du farfadet Montebourpif… Le sous-ministre Thévenoud qui ne déclare pas ses revenus car il souffre de « phobie administrative ». Montebourpif, autre héros de la Gauche de la Gauche, qui quitte le ministère de l’économie pour s’inscrire à une formation pour patrons à l’Insead qui coûte 34 500 €. Hollande qui encourage Netanyahou « à prendre toutes les mesures pour protéger sa population ». Et ajoutons la volonté d’aller bombarder Damas, avant de se faire calmer par Obama…
2014, c’est aussi Sarkozy enregistré clandestinement par son homme de confiance l’ex journaliste de Minute Patrick Buisson ; c’est l’affaire Bygmalion, avec un système de fausses factures permettant de doubler le financement de la campagne de Sarko en 2012 ; c’est Wauquiez et NKM qui font mesurer leurs bureaux pour savoir qui aura le plus grand ; Balkany et Dassault pris dans des trafics crapuleux.
2014, ce sont les élections européennes du mois de mai : le FN en tête avec 25 %, suivi de l’UMP à 20,8% et du PS à 14%. Ce n’est pas grave, nous ont aussitôt expliqué les gentils sondages, car ce vote n’existe pas. Et déjà, on nous met sous le nez le sondage favorable à la loi Macron… Sauf que le même jour, la législative de l’Aube, la PS est éliminé, arrivé en 3° position avec 15% des voix, loin derrière le FN à 27%. Le tout, avec 70% d’abstention. Oui, la politique est par terre : aux élections régionales et départementales de 2015, le FN sera encore en tête, aux alentours de 25 %, et le PS va subir une nouvelle déroute.
2014, c’est la hausse de l’endettement, des impôts et du chômage.
En fait, tout le monde a intégré que Marine Le Pen sera en tête au premier tour de la présidentielle de 2015, et les trois dans la course jouent une seul partition : « c’est moi qui serait le mieux placé pour la battre au second tour ».
Rien à attendre d’Hollande et de Sarko, qui, bien programmés, vont poursuivre leur cirque habituel, qui a perdu la France. Juppé ? Malgré ses casseroles nombreuses et variées, il se situe au-dessus du lot, mais s’il veut nos suffrages, il va falloir qu’il nous dise quelle politique il va faire, avec qui, et qu’il quitte le bonheur ouaté de sa belle image de papy gentil, pour venir sur le terrain, filer des marrons à Sarko et Hollande, ces deux erreurs historiques de la politique française.