Moustache de novembre
Zythom - Zythom MEM, 2/12/2014
Encouragé par mes étudiants, j'ai participé à Movember, c'est-à-dire à une action de sensibilisation sur le sujet des cancers masculins.
Le concept est très simple : les hommes qui participent doivent se laisser pousser la moustache pendant un mois, afin de faire réagir leurs proches, leurs amis et toutes leurs connaissances. Les femmes les encouragent et les soutiennent.
Les cancers masculins, à savoir le cancer de la prostate et le cancer des testicules, sont un sujet plutôt tabou. Peu d'hommes en parlent facilement, d'où l'intérêt de proposer un prétexte pour faciliter le dialogue, et faire entrer le sujet dans la conversation.
Je suis très fier de mes étudiants pour avoir abordé le sujet, avec un mélange d'humour et de sérieux, et pour s'être démenés à collecter des fonds pour la lutte contre ses deux cancers.
Pour ma part, j'ai donc testé la moustache pendant un mois, avec un résultat calamiteux pour ce qui concerne le look Supermario (en guise de moustache, j'ai l'équivalent d'une brosse à poils durs, très... durs, et très indisciplinés), mais avec un franc succès en ce qui concerne les discussions que cela a entraîné avec mes amis et connaissances. Entre moqueries sur la moustache et discussions sérieuses sur le dépistage de ces cancers, cela a été l'occasion d'aborder un sujet plutôt tabou. Les hommes en ont parlé et les femmes en ont parlé aux hommes. C'était le but.
Professionnellement, c'est plutôt compliqué. Entre la première semaine ou tout le monde pense que vous êtes mal rasé, et les rendez-vous professionnels avec des personnes qui vous jugent souvent sur votre aspect, il faut savoir gérer.
Mais si dans le lot, une personne pense à se faire dépister et arrive à se faire soigner à temps, l'objectif sera atteint.
Tous les matins et tous les soirs, je regardais, incrédule, un visage de plus en plus étrange se refléter dans le miroir. Mon cerveau buggait un peu, comme Boulet dans cette BD.
La personne la plus méritante dans cette histoire, est, comme d'habitude, mon épouse, qui a du supporter (aux deux sens du terme) bon gré mal gré cette lubie maritale. Mes enfants ont aussi été d'un soutien indéfectible. Même si, pendant trois semaines, personne n'a voulu m'embrasser. Il paraît que c'était trop douloureux...
Bref, un mois de novembre pénible, mais pour la bonne cause.
Je vous laisse une preuve en image.
Le concept est très simple : les hommes qui participent doivent se laisser pousser la moustache pendant un mois, afin de faire réagir leurs proches, leurs amis et toutes leurs connaissances. Les femmes les encouragent et les soutiennent.
Les cancers masculins, à savoir le cancer de la prostate et le cancer des testicules, sont un sujet plutôt tabou. Peu d'hommes en parlent facilement, d'où l'intérêt de proposer un prétexte pour faciliter le dialogue, et faire entrer le sujet dans la conversation.
Je suis très fier de mes étudiants pour avoir abordé le sujet, avec un mélange d'humour et de sérieux, et pour s'être démenés à collecter des fonds pour la lutte contre ses deux cancers.
Pour ma part, j'ai donc testé la moustache pendant un mois, avec un résultat calamiteux pour ce qui concerne le look Supermario (en guise de moustache, j'ai l'équivalent d'une brosse à poils durs, très... durs, et très indisciplinés), mais avec un franc succès en ce qui concerne les discussions que cela a entraîné avec mes amis et connaissances. Entre moqueries sur la moustache et discussions sérieuses sur le dépistage de ces cancers, cela a été l'occasion d'aborder un sujet plutôt tabou. Les hommes en ont parlé et les femmes en ont parlé aux hommes. C'était le but.
Professionnellement, c'est plutôt compliqué. Entre la première semaine ou tout le monde pense que vous êtes mal rasé, et les rendez-vous professionnels avec des personnes qui vous jugent souvent sur votre aspect, il faut savoir gérer.
Mais si dans le lot, une personne pense à se faire dépister et arrive à se faire soigner à temps, l'objectif sera atteint.
Tous les matins et tous les soirs, je regardais, incrédule, un visage de plus en plus étrange se refléter dans le miroir. Mon cerveau buggait un peu, comme Boulet dans cette BD.
La personne la plus méritante dans cette histoire, est, comme d'habitude, mon épouse, qui a du supporter (aux deux sens du terme) bon gré mal gré cette lubie maritale. Mes enfants ont aussi été d'un soutien indéfectible. Même si, pendant trois semaines, personne n'a voulu m'embrasser. Il paraît que c'était trop douloureux...
Bref, un mois de novembre pénible, mais pour la bonne cause.
Je vous laisse une preuve en image.