Taj Mahal : La légende du blues à l’International Jazz Festival of the Blog
Actualités du droit - Gilles Devers, 18/05/2013
Des petits malins ont essayé, mais le jazz sans le blues, ça ne marche pas. Le blues vient de la terre, celle sur laquelle on met les pieds, et du chant : quand il ne vous reste plus grand chose, chanter sur trois accords et douze mesures en défiant le ciel relève la science des plus grands philosophes. Aristote, mon pote...
Ah le blues… Si vous jouez les trois accords majeurs de do, fa et sol, en comptant bien les mesures (CE QUI EST LA BASE DE TOUT), ça vous permettra de faire vos classes mais ça sera vite un peu creux. Chères amies, chers amis, please, passez en mi bémol majeur, et enchaînez avec le la bémol majeur, qui n’attend que ça, et le si bémol majeur, qui en rêve, et là, vous commencerez à tutoyer le monde du blues. Après, il faut une dizaine d’années d’efforts quotidiens pour apprendre, quand vous êtes sur l’accord du mi bémol majeur, à glisser entre le fa et le sol mineur, de manière à endiabler le diable, et là, vous serez dans les choses sérieuses, en donnant le souffle du blues, qui est l'âme du swing.
Bienvenue dans le monde du blues, et maintenant, attention : on s'approche du ciel, et tout peut arriver...
Taj Mahal chante, enchante la guitare, et émerveille le piano. Il joue avec Bill Rich à la basse et Kester Smith à la batterie.