Sarko, sais-tu ce qu’est un être humain ?
Actualités du droit - Gilles Devers, 11/03/2012
« L’étranger qui vient en France pour le seul attrait de nos prestations sociales ». Ca, mon p’tit Sarko, c’est une phrase qui ne passera jamais.
Balancer cette phrase, alors que tu es président de la République, balancer cette bouse, avec ton petit sourire en coin, et laisser la voix filer pour que tous les bovidés prennent le relais et hurlent leur joie devant ce sacrifice de l’étranger. Non, ça ne passera jamais.
Peux-tu me donner le nom d’une seule personne qui ait renoncé à sa terre, à sa maison, à sa famille, à ses amis, à sa culture, qui ait tout abandonné et tout risqué, jusqu’à sa liberté et jusqu’à sa vie, pour « le seul attrait de nos prestations sociales » ? Donne-moi un seul nom...
Et même si tu avais un nom, comment pourrais-tu oser désigner à la vindicte, comme ennemi suprême, celui qui n’est qu’un homme pauvre, survivant avec deux dollars par jour, un homme dont les yeux disent l’injustice dans le monde.
As-tu envisagé un instant que cet homme ou cette femme pauvre a en lui l’intelligence, la bonté, l’amour de ses proches, et que simplement il meurt de faim ?
La France a rencontré bien des difficultés ces deux dernières années. Combien sont dues aux pauvres ?
Toi qui es riche et puissant, tu n’as pas le droit de traiter ainsi ton semblable.
Réfléchis à ce que ça veut dire : « un être humain ».
" Le monde entier est notre patrie à tous ", Erasme