Jospin : Un grand juriste intègre le Conseil constitutionnel
Actualités du droit - Gilles Devers, 9/12/2014
Jospin n’a jamais étudié le droit, et ne l’a jamais pratiqué. Il n’est ni juge, ni avocat, ni enseignant en droit. Il n’a jamais publié un texte juridique, et on ne sait même pas s’il sait lire un ouvrage de droit. On est sûr en revanche qu’il ne sait faire une recherche de jurisprudence sur Legifrance, ou même trouver la page publiant la jurisprudence du Comité des droits de l’homme de l’ONU. Fait-il la différence entre la Cour de Justice de l’Union européenne et la Cour européenne des droits de l’homme ? C’est possible, mais est-il capable d’écrire une ligne cohérente sur les rapports entre les jurisprudences de ces deux cours européennes et celle du Conseil constitutionnel ? Une blague… Ça serait une note éliminatoire, avec corvée de chiottes en prime.
C’est donc ce grand expert ignorant qui intègre le Conseil constitutionnel, nommé par la grâce de son vieil ennemi interne au PS, Bartolone. Trotskiste planqué, leader « socialiste » célèbre pour avoir amené Le Pen au second tour, et avoir déserté ses troupes devant la défaite.
Oki, tout n’est pas négatif : l’austère qui se marre va récupérer 10 000 € par mois, et c’est un bon signe pour la relance de l’économie sur l’Ile de Ré.
Mais quel est le vrai problème ?
Le vrai problème est qu’il y a un besoin urgent de renationaliser les droits fondamentaux, pour s’extraire de la toute-puissance de la Cour européenne des droits de l’homme. Cette Cour, de plus en plus touche à tout et inconstante, a un mérite qu’on doit lui reconnaître : elle ne cesse rappeler que le juge national est le mieux placé pour apprécier les données nationales, et qu’elle n’exerce qu’un contrôle des principes. Sauf que si le juge national est nul,… c’est elle qui contrôle tout.
Nous sommes donc condamnés à garder longtemps encore cette plaie : une juridiction suprême, qui ne regroupe pas des juges expérimentés, nommés par une procédure incontestable, mais des hommes politiques nommés par leurs copains. C’est absolument consternant.
Le juge constitutionnel dans ses œuvres