Droit de vote des étrangers : Faux débat, grosse manip’
Actualités du droit - Gilles Devers, 17/09/2012
Depuis 1981, c’est la même chanson : la « Gauche » est pour le droit de vote des étrangers aux élections locales pendant la campagne électorale, mais une fois au pouvoir, ce n’est jamais le moment. Que c'est étrange...
Les arguments sont toujours les mêmes : en 1), il faut changer la Constitution et je n’ai pas la majorité des 3/5 entre les deux assemblées, et en 2) impossible de forcer le chemin, car on va coller la Droite dans les bras de l’Extrême Droite, et ce sera horrible. Donc, chères amies étrangères et chers amis étrangers, sachez que nous vous aimons d’amour, mais d’amour électoral...
Ces jours-ci, çà repart comme en quatorze. La jeune classe du PS – qui n’a pas un mot à dire sur le massacre social des Roms ou la politique sarkozyste de Valls (Je rappelle qu'Aubry avait demandé à Valls, qui applaudissait toutes les initiatives de Sarko, de la fermer ou de se casser du PS) – se paie une tribune dans Le Monde (Occidental) pour dire qu’il faut tenir l’engagement…
Encore un gros balourd pour faire poids lors du congrès de Toulouse, et arracher quelques précieux postes… Ces minables ont abandonné de présenter une motion alternative, alors ils cherchent à faire les malins avec le vote des étrangers. Ils sont nuls, calculateurs et colonialistes, rêvant d’étrangers qui n’aient que de semi-droits… Genre droit de vote, mais aux élections locales, et surtout pas d’accès à la nationalité française... Leur grand rêve ? Blanchir les arabes !
Le problème n’est pas le vote des étrangers, c’est la nationalité française.
C’est évident, et l’alternative est simple.
Celui qui vit en France depuis 5 ans, qui n’a pas de casier et qui en fait la demande, doit pouvoir devenir français.
Celui qui est marié à un conjoint français depuis deux ans, doit pouvoir devenir français.
Et éliminons toutes les procédures humiliantes, les débiles examens de langue française, et les signatures de chartes (comme si accéder à la nationalité relevait de la logique contractuelle… Ils n’ont aucun principe).
Ca n’est pas plus compliqué. Bref, que la « Gauche » rompe avec les lois Pasqua-Sarko et revienne à des conceptions saines de la nationalité.
Après tout sera clair.
Celui qui voudra devenir Français le sera dans des conditions honorables, et il aura un droit de vote entier et serein.
Celui qui ne veut pas de la nationalité française, ce qui est son droit le plus strict, n’aura pas de droit de vote.
Y a-t-il un système plus cohérent ?