Chucho Valdès, empereur du jazz afro-cubain
Actualités du droit - Gilles Devers, 6/10/2012
Pour organiser une rencontre entre La Havane et New-York, rien de mieux qu’un amphithéâtre romain en terre gauloise, et ce soir-là c’était un must : celui de la resplendissante ville romaine de Vienne (Isère). Venez, chères amies et chers amis, vous poser un soir de juillet sur les gradins de pierre, face au soleil couchant et écoutez. C’est magique !
Ce soir de juillet 2010, c’est un tout jeune homme de 70 ans qui mène le bal. Chucho Valdes, le cubain… Franchement, il faut écouter Chucho Valdes mais aussi le voir. Quelle présence,… quel spectacle… C’est le grand boss de l’orchestre, et regardez ses coups d’œil, ses gestes pour relancer l’orchestre. Un patron, qui a l’oreille à tout, et le regard si heureux de voir la belle aventure. Mais passé l’ouverture du concert, il donne le cap au piano, avec un solo bluffant. Le géant s’impose… virtuose, inventif, subtil, puissant.
Les Afro-Cuban Messengers sont autop : à la trompette, Reinaldo Melian Alvarez, au sax ténor Carlos Manuel Miyares Hernandez, à la basse Lazaro Rivero Alarcon, à la batterie Juan Carlos Rojas Castro. Ajoutez le percussionniste, Yaroldy Abreu Robles et le joueur de bata et chanteur Dreiser Durruthy Bombalé, qui a lui seul a renversé le public de Vienne. Pour poursuivre ce concert fabuleux, arrivée d’un autre monde, la grande chanteuse Mayra Caridad Valdes, la sœur de Chucho.
http://www.youtube.com/watch?v=VJi0KwXs6tE