Un crapaud dans le cassoulet ! Jean Michel Baylet sera t-il dans le prochain gouvernement ?
Actualités droit du travail, par Artemis/Velourine - Artémis, 10/05/2012
Monsieur Hollande je vous ai porté par mon vote à la plus haute...
Monsieur Hollande je vous ai porté par mon vote à la plus haute fonction de l'Etat ne me décevez pas !
Dans quelques jours nous aurons un nouveau gouvernement : les pronostics vont bon train !
Pour le poste de nouveau chef du gouvernement, Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry font figure de favoris. , les Affaires étrangères reviendraient à Pierre Moscovici ou à l'ancien Premier ministre Laurent Fabius, pour la Défense Jean-Yves Le Drian, Vincent Peillon à l'éducation, pour l'Economie et le Budget reviennent les noms de l'ancien ministre Michel Sapin et du président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, Jérôme Cahuzac.
Manuel Valls et le président du groupe socialiste au Sénat, François Rebsamen, sont envisagés pour le ministère de l'Intérieur.
Arnaud Montebourg est associé à un éventuel grand ministère de l'Industrie, Bertrand Delanoë, et le sénateur André Vallini sont en lice pour la Justice.
Lors de la Campagne électorale François Hollande a affirmé qu'il serait le président d'une «République irréprochable ».
Souhaitons qu'il tienne parole, car certains noms qui circulent pour occuper de hautes fonctions, me donnent le frisson ! c'est le cas de Jean Michel Baylet .
Jean-Michel Baylet, lors de sa conférence de presse au café "La Renommée" à La Rochelle, le 27 août 2011. (photo : Pierre Garrat)
Comme le note très justement dans Médiapart Antoine Perraud
"Pour adoucir les 99 ans de sa maman (Évelyne, née le 14 juin 1913), Jean-Michel Baylet rêve d'occuper un grand ministère – le Quai d'Orsay ne lui ferait pas peur. Certes, il fut déjà, en 1988, sous François Mitterrand, secrétaire d'État aux collectivités locales (succédant à Jean-Michel Boucheron, l'affairiste socialiste d'Angoulême ayant un temps trouvé refuge en Argentine). Il fut même ensuite ministre délégué au tourisme (tout comme jadis le Niçois Jacques Médecin). Mais jamais il n'occupa un ministère à part entière : Lionel Jospin (qui lui devait pourtant son fief électoral de Cintegabelle) l'ayant tenu, en 1997, à l'écart des ors de la République pour cause de fumet judiciaire..."
« La cour, par un arrêt du 13 mars 2003, condamnait à des peines d'emprisonnement et d'amende les dirigeants du groupe » La Dépêche du Midi, pour une « banale affaire d'abus de biens sociaux » (la famille Baylet était accusée de faire supporter les salaires de ses employés de maison par une société de nettoyage industriel, G.S.F. Atlantis). Voilà ce qu'explique l'ancien procureur général de Toulouse, Jean Volff, dans un livre qui ne fut jamais poursuivi. M. Volff y évoque également l'existence d'un mécanisme de compensation permettant aux dirigeants de La Dépêche du Midi de « payer divers fournisseurs privés par des publicités gratuites ou à coût réduit dans les journaux du groupe ».
Contre une partie du palais de justice liée (ah ! la gauche cassoulet...) au clan Baylet, Jean Volff et cinq autres magistrats enquêtèrent et luttèrent pied à pied, des années durant, pour obtenir la condamnation de mars 2003.
Un mois après, orchestrée de bout en bout – mais parfois en sous-main – par La Dépêche du Midi, éclatait l'affaire dite Alègre. C'était une vengeance politique dirigée contre Dominique Baudis. Mais également une vendetta judiciaire : « Par une coïncidence extraordinaire, que je ne parviens pas à m'expliquer, mon substitut et moi ferons partie de la liste des six magistrats dénoncés par l'ex-prostituée surnommée Fanny, dès février 2003 », ironise Jean Volff, toujours dans son livre, qui établit donc un lien entre la condamnation de Jean-Michel Baylet et les représailles qu'a constitué, de haute et longue main, la campagne de presse mensongère de l'affaire Alègre...
Le paiement presto d'une amende conséquente valut amnistie pour cette condamnation de mars 2003. Mais d'autres condamnations ont déjà frappé Jean-Michel Baylet. Il a été convaincu de diffamation une dizaine de fois, après que l'ancien substitut du procureur de Toulouse, harcelé par La Dépêche du Midi, se fut retourné contre le quotidien sycophante.
Surtout, d'autres casseroles menacent Jean-Michel Baylet. Son avocat parisien, l'excellent Me Jean-Yves Dupeux, nous déclare ce jour au téléphone : « Si j'étais grossier, je vous dirais qu'il s'agit d'une histoire de “cornecul”. Elle porte sur un marché de 10 000 euros. »
Il est reproché à Jean-Michel Baylet, en tant que président du Conseil général du Tarn-et-Garonne (le cumul des mandats ne lui pose aucun souci), d'avoir fait publier son magazine de communication local par une société par trop liée à sa femme et à son fils...
L'affaire a été « dépaysée » à Bordeaux (tout comme l'affaire Bettencourt). Elle prospère lentement mais sûrement.
Intégralité de l'article sur Médiapart ici
Si François Hollande nomme dans son équipe Jean Michel Baylet , ce sera la première promesse , celle de mettre en place une république irréprochable qu'il baffouera !
Le peuple se fiche des alliances politiques ,il attend du concret et de l'exemplarité !