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Les déchets alimentaires pour les réceptions de l’Elysée

Actualités du droit - Gilles Devers, 21/05/2015

Les destructeurs de la solidarité ont encore frappé. Eh oui, chères amies,...

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9782369902058_cg.jpgLes destructeurs de la solidarité ont encore frappé. Eh oui, chères amies, chers amis, la France a trop de pauvres et elle ne peut plus nourrir sa population. Après la magnifique manip’ des Restos du cœur – merci à la charité car l’Etat est dépassé par les salauds de pauvres – voici une remarquable réussite socialiste, le libéralisme des poubelles : nourrissons les pauvres avec nos poubelles. Cette loi moderne a enfin été votée.

Notre destructrice classe prolifique blinde le consensus idéologique pour une société toujours plus égoïste : « Allez, dégagez, bandes de pauvres, vous avez fait exploser la solidarité d’Etat, et bientôt nous n’aurons plus assez de poubelles pour vous nourrir ». Vraiment, on n’est pas déçu d’avoir voté Hollande pour faire barrage au libéralisme sauvage…

Au passage, je signale, pour donner un ordre de grandeur, que le budget 2014 des Restos du cœur, c’est 180 millions €, dont 100 millions de subventions publiques, que la non-vente des Mistral, c’est une indemnisation de 1.100 millions € et que pour Ecoumov’, les portiques de l’écotaxe, le cachton a été de 800 millions €.  

Le consensus qui accompagne cette loi « poubelles pour les pauvres », marquant la fin du devoir de l’Etat d’organiser la solidarité, me débecte au plus haut point, mais comme dit Monsieur le Curé, il faut rester positif.

Alors je propose ceci, qui est simple et imparable :

- on recycle les aliments des poubelles pour les réceptions de l’Elysée, des ministères et des assemblées parlementaires, parce que, tant qu’à être charitable, autant commencer par soi ;

- on généralise ensuite aux mairies, aux collectivités locales et aux préfectures ;

- on alloue les économies ainsi faites à un Fonds de solidarité nationale, destinés à accueillir toujours plus de pauvres, à les sortir de la misère ;

- on remplace la devise de la République, qui n’est plus « liberté, égalité, égoïsme » mais redevient « liberté, égalité, fraternité ».  

Vive la solidarité, gardez le cap, on y arrivera ! 

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