Moralisation de la vie politique : Un cas pratique à Florange
Actualités du droit - Gilles Devers, 24/04/2013
Ce matin à Florange, sur le site d’ArcelorMittal, a été engagé le processus de fermeture du gaz alimentant les quatre tours de chauffe. Suivra ensuite la mise sous cocon, soit l’arrêt des toutes les installations la «phase liquide» des équipements. L’aciérie sera morte.
Le 24 février 2012, François Hollande, candidat, s'était rendu à Florange pour se faire acclamer, stigmatisant Sarkozy qui ne pouvait pas venir devant les sidérurgistes du fait de ses promesses non-tenues, avant de faire de belles promesses : « Quand une grande firme ne veut plus d'une unité de production et ne veut pas non plus la céder nous en ferions obligation pour que les repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire».
La suite est là :
http://www.youtube.com/watch?v=PrTQMvIvSn8
Ici, vous avez Aurélie Filippetti, députée de la Moselle, qui lors de la campagne explique (à 3:30) dans une splendide langue de bois, que les électeurs n’accepteraient pas des promesses que l’on ne puisse tenir, et ajoute: « Gandrange et Florange sont les symboles de l'échec de la parole de Nicolas Sarkozy ».
http://www.youtube.com/watch?v=khHfQH9yK2Q
Oui.
Et la morale de l’histoire :
Aussi, soucieux d’être de son temps, qui est celui de la moralisation, le blog entend apporter sa modeste contribution en posant l’équation suivante.
L’homme en costume bleu pétrole sur le camion :
A/ n’a pas accru son patrimoine entre le 24 février 2012 et le 24 avril 2013 ;
B/ a menti délibérément le 24 février 2012 pour être élu, et n’a rien fait de sa promesse depuis.
A votre avis, la question morale se trouve-t-elle dans le A/ ou le B/ ?