Les grosses manips’ de l’apparatchik Montebourpif
Actualités du droit - Gilles Devers, 24/08/2014
En lisant les titres de ce dimanche soir, j’ai cru rêver : le Parti socialiste aurait en tête une nouvelle politique économique et sociale ? Et quelle nouveauté !… La relance, une volonté pour les plus démunis et, en prime, un carton sur Merkel…
En réalité, ces deux lascars – Montebourpif et son servant de messe, Hamon – n’ont rien à proposer à part des formules à deux balles, et cela a toujours été la base de leur action politique. Ils n’ont aucune ambition pour changer de politique, faute de quoi ils se consacreraient à leur action ministérielle, en utilisant tous les relais qu’offre l’exercice du pouvoir. Non, leur seul but est de rafler la mise lors du prochain congrès du PS.
Ils visent à prendre la majorité – tout le monde sait que Hollande est maintenant minoritaire chez les socialistes – ou à tout le moins à s’offrir une grosse minorité, ce qui permet ensuite d’exiger sa part dans tous les organes de pouvoir, et de se donner une bonne base pour les primaires. Et pour rameuter la troupe, rien de mieux que « Demain on rase gratis ».
La tchatche, en endormant ceux qui ne demandent qu’à dormir… Ils ont toujours fait ça au Parti socialiste, et ça a toujours suffi à leur donner droit de cité, alors qu’ils sont incapables de rien faire d’autre. Aux primaires de 2012, Hamon – qui roulait pour Aubry – avait été malade de voir Montebourpif ramasser la mise du côté de l’aile gauche du Parti (expression qui me fait toujours rire). Là, les deux doivent se bouger, car ils craignent que cet électorat tant amateur de lubies se laisse draguer par un Mélenchon grandiloquent, des Verts en délire ou… des frondeurs qui vont peut-être quitter leur barboteuse. Et comme la base « militante » est en pleine déprime, un petit shoot sur les lendemains qui chantent ne peut qu’avoir du succès.
C’est absolument sidérant. Depuis la SFIO toujours la même salade… : discours de gauche pour le congrès, et politique de droite dès le lendemain.
Au passage, ces deux-là avait tout fait pour faire nommer El Blancos, le fils spirituel de Sarko. 4 mois plus tard, ils le dézinguent, sur une musique gauchiste. Grand sens de la responsabilité…
Montebourpif et Hamon ont approuvé et mis en œuvre toute la politique de Hollande. Après avoir dit exactement l’inverse auparavant. Donc, du côté de la tambouille socialiste, rien de neuf : business as usual…