Petrucciani joue Ellington, Jazzwoche 1993
Actualités du droit - Gilles Devers, 8/11/2015
Qu’est-ce qu’une merveille ? Très simple : Michel Petrucciani jouant Duke Ellington. Michel est le musicien fétiche du blog, et inlassablement, je cherche des pépites qui réapparaissent sur le net, toujours mouvant, et un concert de Michel est alors une priorité.
Voici donc une merveille, du monde des pures merveilles : nous sommes à la Jazzwoche Burghausen de 1993, et Michel va jouer les plus grands thèmes de Duke Ellington. Tout semble dit avec un fabuleux In A Sentimental Mood, et on est en croisière vers le bonheur avec My Funny Valentine. Mais aux premières notes de C-Jam Blues, on comprend qu’on passe à autre chose, et çà, c’est la magie des concerts. Un si petit homme, et ses doigts si longs, qui parlent au clavier avec ce son unique… Un pianiste flamboyant… On respire à peine, et voici You Are My Waltz, puis un Satin Doll qui vous arrachera des larmes… Ce talent, cette capacité de travail, cette générosité, ce sens de la musique, cette manière d’illuminer le monde… Michel nous manque trop…