Kenny Barron, Marciac 2010
Actualités du droit - Gilles Devers, 18/01/2014
Voici l’un des très grands pianistes jazz du moment, admiré des amateurs, mais devrait être tellement plus connu… C’est un pianiste que j’admire, rompu à toutes les scènes, tous les styles, tous les orchestres… C’est de la musique de chez musique… A chaque mesure jouée, toujours si mélodique, on sent les années d’expérience, de feu musical. Une intensité rare.
Kenny Barron est une vigie du Jazz US, de l’école des pianistes de Philadelphie avec Ray Bryant, Bobby Timmons, McCoy Tyner. Il a commencé à jouer en orchestre encore mineur, porté par Philly Joe Jones et Yusef Lateef. En 1962, à 19 ans, il intègre l’orchestre Dizzy Gillespie, et le voilà partie pour des cascades de sessions, comme l’un des grands pianistes d’orchestre. Trente de scènes, des années comme professeur recherché, ce géant a attendu le courant des années 1990 pour se lancer comme leader qu’au cours des années 1990…
Le voici en concert lors de Jazz in Marciac de 2010, avec David Sanchez au sax ténor, Darryl Hall à la basse et Jonathan Blake à la batterie, trois jeunes musiciens, entrainés par la locomotive Kenny Barron, et on se régale. Au menu, quatre longues interprétations : Body and Soul ; Well, you Needn't ; Ellington - Strayhorn medley ; Theme No 1 (Barron). Du très grand classique, et un jeu de piano puissant, lyrique,... enthousiasmant !