Toi aussi, grâce à Tonton Roger, tu peux voter pour Marine
Actualités du droit - Gilles Devers, 24/02/2015
Hier, c’était la fête à Tonton Roger, qui invitait tous ses petits camarades à son goûter.
Pour faire plaisir à Tonton Roger, le « gouvernement » lui avait deux jolis petits cadeaux, pour que tout le monde comprenne bien qu’il fallait regarder dans la même direction. L’armée française a aligné le Charles-de-Gaulle (pour quelques semaines) contre DAECH (avec ce petit galopin de Le Drian arrivé sur le porte-avion dans un hélicoptère de l’armée US, il faut apprendre à dire merci) et le fripon de Cazeneuve a annoncé avoir fait retirer les passeports français à cinq Français en partance, par décision administrative, sans enquête ni jugement d’un tribunal, donc en application d’une loi qui est manifestement contraire aux principes du droit.
Aussi, Tonton Roger avait le cœur à la fête, et il est passé chez Papy Jean-Pierre pour dire sa joie. Pour lui, « Marine Le Pen est irréprochable » et « toutes les violences aujourd'hui sont commises par des jeunes musulmans. Logique, il a approuvé l'expression « islamo-fascisme », qui correspond d’ailleurs à celle de Marine Le Pen de « fascisme vert ».
Tonton Roger lève les dernières inhibitions : toi aussi tu peux voter Marine, en toute tranquillité… Pourquoi ne pas voter contre une personne irréprochable ? On ne parle pas de violation de la loi, mais de l’absence de tout reproche. Alors ? Ben oui, vote Marine !
Le CFCM ne pouvait faire autrement que boycotter le goûter, alors que Tonton Roger a continué de déblatérer sur les « musulmans ». Tonton Roger ça ne se fait pas de qualifier des populations par la religion. Ca relève de l’obscurantiste radical.
François, qui mise tout sur la montée de Marine pour jouer le deuxième tour des présidentielles, était aux anges et a remercié Tonton Roger. Nicolas, qui mise tout sur la descente de Marine pour jouer le deuxième tour des présidentielles, était furieux contre Tonton Roger.
Moi, je vous dis que le pays est bien malade, et, plus grave, que ceux qui croient tenir les manettes ne tiennent rien du tout.