Sílvia Pérez Cruz, Jazzaldia 2011 : « La beauté sauvera le monde »
Actualités du droit - Gilles Devers, 12/09/2015
Un ami m'avait prévenu : « Tu ne connais pas Sílvia, vas-y à petites doses, tu n’es plus tout jeune, alors fais attention ». Bien sûr, je ne l’ai pas écouté,... et je commence à peine à récupérer.
Ce 23 juillet 2015, à San Sebastian, j’étais installé dans les premiers rangs, histoire de ne rien manquer, avec à portée de main quelques munitions d’Heineken, car dans ce pays vivant qu’est l’Espagne, on admet que l’alcool fait partie de nos vies. Incroyable mais vrai… C’est Heineken qui subventionne ce si créatif festival. Chacun mène sa vie, et vive la vie…
Quand l’orchestre se met en place, on comprend vite le problème : trois violons, un violoncelle et une contrebasse… Pour un concert de jazz ? Hé oui, Paulo… Et ce concert est absolument fantastique ! Sílvia Pérez Cruz a été formée par la grande musique classique, version lyrique, la plus difficile des écoles. Elle a su ensuite créer cette magnifique musique espagnole, tout en swing, en douceur, en force…
De ce côté (dépressif) des Pyrénées, Sílvia est une inconnue. De l’autre, elle parle à l’âme des Espagnols, et fait chavirer les cœurs… Ce concert est d’une beauté bouleversante. Comme un chat, j’ai viré… Vous voici avertis !