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Rhoda Scott et Barbara Dennerlein : « La beauté sauvera le monde »
Actualités du droit - Gilles Devers, 7/09/2013
Dostoïevski était l’invité d’honneur du Jazz Organ Summit de 2008, à La Villette, Paris, France. Pour illustrer l’œuvre du grand auteur, deux divinités étaient venues sur scène, répondant aux prières du très pieux Eddy Delhaye.
D’un côté Rhoda Scott, qui joue le jazz aux US depuis les premières années de Count Basie, et de l’autre la géniale Barbara Dennerlein, notre voisine allemande. Deux immenses talents, qui célèbrent l’orgue Hammond. A la batterie, André Chalier, qui a l’oreille de ces dames. Quel chanceux…
Rhoda Scott et Barbara Dennerlein sont amies, et ce concert est une fête de la beauté.
Rhoda Scott vit pour partie en France, où elle est chez elle. En 2011, elle a fait chavirer le festival de Jazz de Vienne. Les pierres de l’amphithéâtre se sont mises à danser, et il a fallu en urgence ressusciter trois légions de centurions romains pour ramener un peu de sérénité.
Barbara Dennerlein est membre d’honneur du club de mes chéries adorées, et quand je serai président de la République, je la nommerai chef du monde à l’ONU pour qu’elle mette en œuvre la prophétie Dostoïevski. On en a bien besoin. Ecoutez Barbara jouer le blues...
En attendant, voici un concert du bonheur et l’amitié. Subtil, puissant, aérien, lumineux. Ça balance, ça swingue, ça déchire, ça nous enchante et nous fait pleurer… L’orgue Hammond est au sommet, oui…
Mon seul regret est que notre amie Barbara ne soit pas plus souvent à l’affiche de nos festivals de jazz, un injustice grave. Tiens, c’est une idée : je vais leur coller un référé pour atteinte au bonheur du monde. Non mais…
http://www.youtube.com/watch?v=wQUCtvt7_9A
