Flore des Alpes
- Wikipedia, 22/01/2012
En montagne, la végétation change progressivement selon l'altitude, l'exposition au soleil, et la situation géographique du massif montagneux. On distingue cinq « étages » ou écosystèmes successifs, avec pour chacun un paysage et une végétation caractéristique :
- étage des vallées et des collines pré-alpines, dit étage collinéen, dont la limite supérieure est à 800 m d'altitude ;
- étage de la petite montagne, dit étage montagnard, dont les limites vont de 800 m à 1 400-1 700 m d'altitude ;
- étage de la moyenne montagne et des alpages d'altitude, dit étage subalpin, dont les limites vont de 1 400-1 700 m à 1 800-2 400 m d'altitude ;
- étage de la haute-montagne, dit étage alpin, dont les limites vont de 1 800-2 400 m à 3 000 m d'altitude, à la limite des neiges éternelles ;
- étage des neiges éternelles, dit étage nival, dès les premières neiges éternelles, au-dessus de 3 000 m d'altitude.
La limite entre l'étage subalpin et l'étage alpin marque une césure importante car c'est à ce niveau que la forêt disparaît. On parle parfois de « zone de combat »[1] pour désigner cette zone car les arbres y sont confrontés à des conditions de vie très dures et y prennent une forme rabougrie (mélèze, arolle, bouleau). L'altitude de cette zone de transition peut varier beaucoup en fonction de la latitude (en effet l'étage alpin qui débute vers 2 000 m en Haute-Savoie ne débute qu'à 2 400 m dans les Alpes-Maritimes), de la continentalité (plus haute sur les massifs internes, car plus secs que les massifs externes) et bien entendu de l'exposition (limite plus basse en versant nord). De plus, l'action humaine peut abaisser artificiellement cette limite (en privilégiant les pâturages au détriment de la forêt).
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Caractéristiques passées et évolution
Les plantes des Alpes ont diverses origines. Les plus anciennes ont évolué à partir de la flore subtropicale de l'ère tertiaire et se sont adaptées progressivement à l'altitude et au froid au fur et à mesure que la chaîne s'est soulevée. Un second ensemble, plus récent, est composé d'espèces arctiques qui sont arrivées dans les Alpes au moment des grandes glaciations et qui sont ensuite remontées en altitude quand le climat s'est réchauffé. Le mouvement inverse a aussi existé car on trouve aujourd'hui des espèces alpines dans les régions arctiques. Cette période très froide qui a enrichi la flore alpine d'espèces venues du nord a toutefois décimé dans la plus grande partie de la chaîne les espèces d'origine subtropicale. Ces dernières ne se sont maintenues que dans quelques zones privilégiées comme les Alpes maritimes, les Alpes du sud ou les Alpes sud-orientales, riches en espèces endémiques.
Principales caractéristiques des différents étages de végétation[2]
Étage montagnard
Cet étage est le domaine de la hêtraie-sapinière et des prés de fauche.
Étage subalpin
Cet étage comprend des biotopes variés : rochers, éboulis, prairies, forêts, lieux humides.
Rochers et éboulis
Sur roche siliceuse, on peut rencontrer plusieurs groupements dont le plus caractéristique est celui à Asplenium septentrionale et Primula hirsuta. Ce milieu est également favorable à Saxifraga cotyledon, Phyteuma scheuchzeri et Erysimum helveticum. Quant aux éboulis calcaires, ils présentent un visage différent avec des espèces telles que Rumex scutatus, souvent accompagnée dans les Alpes centrales et orientales par deux espèces remarquables : Petasites paradoxus et Adenostyles glabra. Dans les Alpes occidentales, la plante la plus caractéristique de ce biotope est Crepis pygmaea.
Il est à noter par ailleurs que les éboulis ombragés et humides constitue l'habitat de prédilection de l'Aulne vert (Alnus viridis), qui forme souvent des taillis inextricables et contribue à stabiliser les éboulis sur les pentes fortes par ses racines.
Prairies
À l'étage subalpin, les prairies ou les pâturages sont presque tous d'origine anthropique. Les groupements végétaux présents dans ce type de milieu peuvent varier en fonction de l'exposition, de la nature du substrat ou de l'humidité du climat. Mais d'une façon générale, la fauche favorise les plantes à bulbes fleurissant très tôt au printemps (crocus) ou très tard (colchiques). Les pâturages, soumis à des pressions encore plus fortes, favorisent l'émergence d'espèces coriaces que les bêtes délaissent comme le nard raide. Celui-ci est souvent accompagné de l'arnica des montagnes ou du pied-de-chat. Les endroits humides sont le domaine de la mégaphorbiaie, caractérisée par des plantes de grande hauteur (Adenostyles alliariae, Cicerbita alpina, Aconitum napellus, Thalictrum aquilegiifolium, Delphinium elatum, etc.). Enfin, dans les lieux où les troupeaux stationnent longtemps (près des chalets, des bergeries...), le sol abondamment fumé est très riche en azote et convient à des espèces comme Rumex alpinus, Chenopodium bonus-henricus, Cirsium spinosissimum...
Forêts
Les forêts subalpines dans les Alpes sont surtout composées de conifères dont quatre espèces se distinguent tout particulièrement : l'Epicéa, le mélèze, l'arole et le pin à crochets (ou pin de montagne).
La forêt d'Epicéa (ou pessière) se retrouve surtout dans la partie inférieure de l'étage subalpin sur sous-sol siliceux ou parfois calcaires quand la couche d'humus est suffisamment épaisse et acide. La flore des pessières est pauvre (mousses exceptées). Les espèces les plus caractéristiques sont Oxalis acetosella, Moneses uniflora, Lycopodium annotinum, Listera cordata et deux sortes d'airelles : Vaccinium myrtillus (Myrtille commune) et Vaccinium vitis-idaea.
Les forêts d'aroles et de mélèzes se retrouvent à plus haute altitude et sont beaucoup plus claires, ce qui permet à une flore bien plus variée de prospérer (malgré des conditions climatiques plus rudes). Le mélèze a la particularité de perdre ses aiguilles à la saison froide, ce qui lui permet de bien résister aux surcharges de neige. L'arole garde ses aiguilles mais résiste bien aussi au poids de la neige car ses branches sont courtes et robustes; c'est d'ailleurs un arbre particulièrement résistant aux intempéries car c'est lui qui pousse le plus haut en altitude, dans des zones inhospitalières où aucun autre arbre ne peut venir le concurrencer. Du fait de ces conditions de vie très dures, sa croissance est lente. Le mélèze et l'arole forment souvent des forêts claires mixtes dans lesquelles on trouvera des plantes herbacées de montagne comme Homogyne alpina, Melampyrum sylvaticum ou encore le rare Linnaea borealis.
Le pin de montagne pousse lui sur des sols minces qui ne conviennent pas aux espèces précédentes. Il en existe deux sous-espèces : une qui croît dans les Alpes occidentales et qu'on appelle couramment pin à crochet et une autre dans les Alpes orientales qu'on appelle pin couché. Toutes deux colonisent des pentes escarpées et des éboulis et sont accompagnées de la Bruyère des neiges (Erica carnea), de Polygala chamaebuxus, de Daphne striata ou encore de la clématite des Alpes (Clematis alpina).
Étage alpin
Les rochers
Les plantes poussant sur les rochers sont condamnées à trouver leur nourriture dans le peu de terre accumulée dans les fentes. D'une façon générale, les rochers constituent un milieu très hostile pour les végétaux (écarts de températures très grands, vents forts...) et les plantes qui y poussent sont obligées de s'adapter pour survivre : elles peuvent ainsi développer des racines fortes et longues pour mieux résister au vent et aller chercher la plus petite parcelle d'humidité ou encore avoir des feuilles coriaces ou cireuses pour freiner la transpiration. Par ailleurs, la composition chimique de la roche influence grandement la flore et les fleurs des roches calcaires seront radicalement différentes de celles que l'on trouvera sur le granite. Les plantes typiques des rochers ont souvent un port en rosette et en coussinet et appartiennent souvent à certains genres comme les androsaces, les saxifrages, les joubarbes, etc.
Les éboulis
Les éboulis constituent un milieu bien moins hostile que les rochers car ils retiennent plus de terre et d'humidité. Les plantes qui y croissent doivent toutefois être adaptées dans certains cas au mouvement des rochers et doivent donc être capables de se régénérer rapidement en cas de destruction partielle. Ces plantes possèdent souvent un rhizome ramifié, rampant et profondément enraciné qui leur permet d'émettre des tiges en plusieurs points (Trisetum distichophyllum, Crepis pygmaea). Les éboulis stabilisés, surtout ceux composés de petits blocs qui retiennent mieux la terre, évoluent généralement vers la pelouse alpine.
Les combes à neige
Ces dépressions abritées, peu ensoleillées, où la neige reste longtemps se caractérisent par un sol humide et humifère favorable à la végétation mais seulement sur une période très courte de l'année (2 mois). Les plantes caractéristiques de ce milieu sont naines, souvent rampantes et se multiplient de façon végétative. Parmi les espèces adaptées à ces dépressions froides, on peut citer Salix herbacea, Veronica alpina, Taraxacum alpinum, Soldanella pusilla...
Les pelouses alpines
Ces pelouses sont caractérisées par un couvert végétal continu très riche en espèces et dominé par les graminées et les cypéracées. Il en existe un grand nombre de types différents suivant la situation géographique et la nature du substrat. Ainsi, la graminée Sesleria caerulea caractérise des pelouses sur sol calcaire sec tout comme la cypéracée Carex firma. Sur sol calcaire plus humide, on croisera plus fréquemment Carex ferruginea ou Festuca violacea. Ces plantes dominantes sont accompagnées de plantes typiquement alpines comme les gentianes (Gentiana clusii, Gentiana terglouensis...), l'Astragale des Alpes, l'Hélianthème des Alpes et bien d'autres encore.
Sur sol siliceux, la richesse en espèces est au moins équivalente. On trouvera dans les lieux secs et bien exposés des pelouses à Festuca varia ou à Festuca spadicea. Au-dessus de 2 000 à 2 500 m, l'espèce la plus caractéristique est Carex curvula accompagné d'espèces parfois spectaculaires comme Gentiana punctata, Gentiana alpina ou Rhododendron ferrugineum.
Étage nival
Vu les conditions climatiques extrêmement rudes de cet étage, la présence d'espèces végétales y est souvent anecdotique. Quelques plantes de haute altitude parviennent toutefois à croître dans certaines fentes de rochers parfois à des altitudes très élevées. On a ainsi retrouvé un exemplaire de renoncule des glaciers au sommet du Finsteraarhorn à plus de 4 200 m d'altitude[3].
Particularités locales et endémismes
Alpes du Nord-Ouest (Savoie, Valais, Oberland bernois)
Les espèces endémiques dans cette partie des Alpes sont peu nombreuses comparées à celles que l'on trouve dans les Alpes orientales ou les Alpes du sud. Néanmoins, un certain nombre de plantes, sans être endémiques au sens strict, caractérisent bien les Alpes occidentales car elles sont peu fréquentes ailleurs : Gentiana rostani, Campanula alpestris, Campanula excisa (Alpes du Valais et du Tessin), Campanula cenisia (campanule du mont Cenis), Phyteuma michelii, Artemisia glacialis (génépi des glaciers), Adenostyles leucophylla, etc.
Alpes du Sud (Oisans, Queyras, Alpes de Provence, Alpes maritimes)
Les Alpes du Sud sont très riches en espèces endémiques. La plus célèbre d'entre elles est sans conteste Saxifraga florulenta, aisément reconnaissable grâce à sa grande hampe fleurie, et qui ne croît que sur certaines parois granitiques à haute altitude (au-delà de 2 000 m) dans le centre des Alpes maritimes (parc national du Mercantour). Parmi les autres espèces endémiques remarquables, on peut citer également Lilium pomponium (le lis turban), présent dans les Alpes de Provence, maritimes et ligures, et Berardia subacaulis (ou chardon de Bérard), limité à la partie sud-ouest des Alpes.
Alpes orientales (Grisons, Dolomites, Tyrol, Carinthie)
Une particularité des Alpes orientales est qu'on retrouve dans cette région de très anciennes espèces datant de l'ère tertiaire et qui ont réussi à traverser la période des glaciations en se réfugiant dans des vallées abritées. Une des plus caractéristiques est la célèbre et spectaculaire Wulfenia carinthiaca qu'on ne trouve qu'en Carinthie entre 1 000 et 2 000 m d'altitude.
Parmi les très nombreuses autres espèces remarquables des Alpes orientales, on peut citer également Gentiana froelichii (Est des Alpes autrichiennes), Gentiana frigida (Alpes de Styrie), Soldanella austriaca, Primula wulfeniana, Cortusa matthioli, Physoplexis comosa, Campanula alpina etc. On peut constater en outre que certaines d'entre elles ont parfois des aires de distribution très restreintes comme par exemple la primevère Primula carniolica qui ne pousse que dans l'est des Alpes juliennes (Slovénie) et très ponctuellement, ou encore Primula tyrolensis qui ne s'épanouit que sur certains rochers calcaires des Dolomites.
Liste des plantes alpines
A - C
- Aconit napel (Aconitum napellus subsp. napellus), Ranunculacée, appelée aussi « Casque de Jupiter »
- Aconit tue-loup (Aconitum lycoctonum subsp. vulparia), Ranunculacée, appelée aussi « Tue-loup », « Herbe aux loups », « Coqueluchon jaune »
- Adénostyle à feuilles d'alliaire (Adenostyles alliariae) ou (A. albifrons), Astéracée
- Adénostyle des Alpes (Adenostyles leucophylla), Astéracée
- Aigremoine eupatoire (Agrimonia eupatoria), Rosacée
- Alchémille des Alpes (Alchemilla alpina), Rosacée
- Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina), Ranunculacée
- Androsace carnée (Androsace carnea), Primulacée
- Anémone à fleurs de narcisse (Anemone narcissiflora), Ranunculacée
- Anémone de printemps (Pulsatilla vernalis), Ranunculacée
- Armérie des Alpes (Armeria alpina), Plumbaginacée
- Arnica des montagnes (Arnica montana), appelée aussi « Herbe à tabac », « Tabac des Vosges », « Tabac des Savoyards », « Souci des Alpes », Astéracée
- Asphodèle blanc (Asphodelus albus), Asphodelacée
- Aster des Alpes (Aster alpinus), Astéracée
- Azalée des Alpes (Loiseleuria procumbens ) appelée aussi « Loiseleurie couchée », Éricacée
- Campanule barbue (Campanula barbata), Campanulacée
- Campanule à feuilles de pêcher (Campanula persicifolia, Campanulacée
- Campanule de Scheuchzer (Campanula scheuchzeri), Campanulacée
- Campanule en thyrse (Campanula thyrsoides), Campanulacée
- Caraline ou Renoncule des glaciers (Ranunculus glacialis), Ranunculacée
- Carline acaule (Carlina acaulis), Astéracée, appelée aussi « Baromètre »
- Carline à feuilles d'acanthe (Carlina acanthifolia), Astéracée, appelée aussi « Cardabelle », « Chardon-baromètre », « Chardousse »
- Carline commune (Carlina vulgaris), Astéracée, appelée aussi « Artichaut sauvage », « Chardon-doré »
- Centaurée des montagnes (Centaurea montana), Astéracée, appelée aussi « Bleuet vivace »
- Centaurée à une tête (Centaurea phrygia), Astéracée
- Centaurée scabieuse (Centaurea scabiosa), Astéracée
- Centaurée jacée (Centaurea jacea), Astéracée
- Chardon bleu des Alpes (Eryngium alpinum), Apiacée, appelé aussi « Panicaut des Alpes »
- Chénopode Bon-Henri (Chenopodium bonus-henricus), Chénopodiacée, appelée aussi « Épinard sauvage »
- Cirse épineux (Cirsium spinosissimum), Astéracée
- Clématite des Alpes (Clematis alpina), Astéracée
- Crépide naine (Crepis pygmaea), Astéracée
- Crocus printanier (Crocus vernus), Iridacée
- Cyclamen (Cyclamen purpurascens), Primulacée
D - J
- Daphné camélée (Daphne cneorum), Thyméléacée
- Digitale à grandes fleurs (Digitalis grandiflora), Scrophulariacée
- Digitale jaune (Digitalis lutea), Scrophulariacée
- Digitale pourpre (Digitalis purpurea), Scrophulariacée
- Doronic à grandes fleurs (Doronicum grandiflorum), Composée
- Droséra sp. (Drosera intermedia et Drosera rotundifolia = Rossolis intermédiaire et rossolis à feuilles rondes), Droséracée
- Dryade chênette (Dryas octopetala), Rosacée
- Edelweiss (Leontopodium alpinum), Astéracée, appelée aussi « Étoile des Alpes »
- Épervière des Alpes (Hieracium alpinum), Astéracée
- Épervière à feuilles de chicorée (Hieracum intybaceum), Astéracée
- Épervière piloselle (Hieracium pilosella), Astéracée
- Épipactis pourpre (Epipactis purpurata), Orchidacée
- Épilobe en épi (Chamerion angustifolium), Onagracée, appelé aussi « Laurier de Saint-Antoine », « Antoinette », « Osier-fleuri », « Petit-Laurier rose », « Fausse lysimaque »
- Érine des Alpes, (Erinus alpinus), Scrophulariacée
- Génépi blanc, (Artemisia mutellina), Astéracée
- Gentiane acaule ou Gentiane de Koch (Gentiana acaulis), Gentianacée
- Gentiane des Alpes (Gentiana alpina), Gentianacée
- Gentiane de Bavière (Gentiana bavarica), Gentianacée
- Gentiane jaune ou Grande gentiane (Gentiana lutea), Gentianacée
- Gentiane des neiges, (Gentiana nivalis), Gentianacée
- Gentiane printanière (Gentiana verna), Gentianacée
- Gentianelle (Gentianella) sp., Gentianacée
- Géranium des bois (Geranium sylvaticum), Géraniacée
- Grande astrance ou radiaire (Astrantia major), appelée aussi Étoile des prés, Apiacée
- Grande Berce (Heracleum sphondylium) appelée aussi « Patte-d'ours », Apiacée
- Grassette à grandes fleurs (Pinguicula grandiflora), Lentibulariacée
- Grassette des Alpes (Pinguicula alpina), Lentibulariacée
- Grassette commune (Pinguicula vulgaris), Lentibulariacée
- Inule des montagnes (Inula montana), Astéracée
- Iris jaune (Iris pseudacorus), Iridacée
- Joubarbe à toile d'araignée (Sempervivum archnoideum), Crassulacée, appelée aussi « Barbajou-toile-d'araignée », « Artichaut-des murailles »
- Joubarbe des montagnes (Sempervivum montanum), Crassulacée
L - R
- Lichens
- Laitue des Alpes (Cicerbita alpina), Astéracée
- Laitue des plumiers (Cicerbita plumieri), Astéracée
- Linaire des Alpes ou « Linéaire alpine » (Linaria alpina), Scrophulariacée
- Linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium), Cypéracée
- Lis martagon (Lilium martagon ), Liliacée
- Lis orangé (Lilium bulbiferum), Liliacée
- Lis turban (Lilium pomponium), Liliacée
- Lycopode sélagine (Huperzia selago), Lycopodiacée
- Marguerite des Alpes (Leucanthemopsis alpina), Astéracée
- Mélampyre des champs (Melampyrum arvense), Scrophulariacée
- Mélampyre des bois (Melampyrum nemorosum), Scrophulariacée
- Mélampyre des prés (Melampyrum pratense), Scrophulariacée
- Myosotis nain appelé aussi « Mousse d'azur » ou « Roi des Alpes » (Eritrichium nanum), Boraginacée
- Œillet de Montpellier (Dianthus monspessulanus), Caryophyllacées
- Œillet négligé (Dianthus pavonius), Caryophyllacées
- Ophrys bourdon (Ophrys fuciflora), Orchidacée
- Orchis de Fuchs (Dactylorhiza fuchsii), Orchidacée
- Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea), Orchidacée
- Orchis tacheté (Dactylorhiza maculata, Orchidacée
- Orchis vanillé, (Nigritella nigra), Orchidacée
- Oseille crépue (Rumex crispus), Polygonacée
- Paradisie appelée aussi « Lis des Alpes » (Paradisea liliastrum), Asphodélacée
- Pavot des Alpes ou Pavot orangé (Papaver rhaeticum), Papavéracée
- Pédiculaire verticillée (Pedicularis verticillata), Scrophulariacée
- Pied de chat (Antennaria dioica), Astéracée
- Populage des marais (Caltha palustris, Ranunculaceae
- Potentille dorée (Potentilla aurea), Rosacée
- Primevère hérissée (Primula hirsuta), Primulacée
- Primevère marginée (Primula marginata), Primulacée
- Raiponce en épis (Phyteuma spicatum), Campanulacée, appelée aussi « Raiponce salade », « Raiponce des bois »
- Raiponce hémisphérique (Phyteuma hemisphaericum), Campanulacée
- Raisin d'ours des Alpes (Arctostaphylos alpinus), Éricacée, appelé aussi « Busserole »
- Renoncule des Alpes (Ranunculus alpestris), Ranunculacée
- Renoncule des Pyrénées (Ranunculus pyrenaeus, Ranunculacée
- Rhododendron ferrugineux (Rhododendron ferrugineaum ), Éricacée, appelé aussi « Rhododendron des Alpes »
- Rose des Alpes (Rosa pendulina), Rosacée, appelée aussi « Rose sans épines »
S - V
- Sabline ciliée (Moehringia ciliata), Caryophyllacée
- Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus), Orchidacée
- Satirion mâle (Orchis mascula), Orchidée
- Saule réticulé (Salix reticulata), Salicacée
- Saxifrage paniculée (Saxifraga paniculata), Saxifragacée
- Saxifrage étoilée, (Saxifraga stellaris), Saxifragacée
- Saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia), Saxifragacée
- Scabieuse colombaire (Scabiosa columbaria), Dipsacacée
- Scabieuse luisante (Scabiosa lucida), Dipsacacée
- Sceau de Salomon (Polygonatum sp.), Convallariacée
- Scille à deux feuilles (Scilla bifolia), Asparagacée
- Séneçon Doronic (Senecio doronicum), Astéracée
- Séneçon de Fuchs (Senecio ovatus), Astéracée
- Séneçon leucophylle (Senecio leucophyllus), Astéracée, appelée aussi « Séneçon à feuilles blanches »
- Silène acaule (Silene acaulis), Caryophyllacée, appelée aussi « Mousse fleurie »
- Silène enflé (Silene vulgaris), Caryophyllacée
- Silène des rochers (Silene rupestris), Caryophyllacée
- Soldanelle des Alpes (Soldanella alpina), Primulacée
- Stipe à feuilles pennées (Stipa pennata) Poacée
- Swertie vivace (Swertia perennis), Gentianacée
- Tabouret à feuilles rondes (Noccaea rotundifolia), Caryophyllacée
- Trèfle des Alpes (Trifolium alpinum), Fabacée, appelée aussi « Réglisse des montagnes »
- Trolle d'Europe (Trollius europaeus), Ranunculacée, appelé aussi « Boule d'or »
- Vératre blanc (Veratrum album), Mélanthiacée, appelé aussi « Hellébore blanc »
Notes et références
- ↑ Site de la station alpine Joseph Fourier (jardin botanique du col du Lautaret)
- ↑ Anthony Huxley, Fleurs de montagnes, Nathan, 1973
- ↑ Wikivalais, base de connaissance collaborative sur le patrimoine valaisan.
Annexes
Articles connexes
- Flore
- Familles de plantes à fleurs
- Plantes utilisées en phytothérapie
- Plantes des prés et des champs
- Plantes par nom scientifique