Émile Rigaud
- Wikipedia, 1/12/2011
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Émile Rigaud | |
Fonctions | |
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Maire d'Aix-en-Provence | |
7 août 1849 – 11 janvier 1863 | |
Prédécesseur | Félicien Agard |
Successeur | Pascal Paul Roux |
Conseiller général du canton d'Aix-Sud | |
9 août 1852 – 14 janvier 1871 | |
Prédécesseur | Jassuda Bédarride |
Successeur | Mauduech |
Biographie | |
Nom de naissance | Joseph Émile Rigaud |
Date de naissance | 27 mars 1814 |
Lieu de naissance | Pourrières |
Date de décès | 19 mars 1890 |
Lieu de décès | Aix-en-Provence |
Nationalité | France |
Parti politique | Conservateur légitimiste |
Profession | Avocat |
Résidence | Château de la Mignarde Aix-en-Provence |
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Joseph Émile Rigaud dit Émile Rigaud (Pourrières, 27 mars 1814–Aix-en-Provence, 19 mars 1890) est un avocat une personnalité politique française, de tendance conservatrice légitimiste, ayant notamment exercé la fonction de maire d'Aix-en-Provence du 7 août 1849 au 11 janvier 1863.
Sommaire |
Biographie
Rigaud naît d'un père notaire à Pourrières, dans le Var.
Avant ses débuts dans la politique, il fréquente un cénacle littéraire formé à Aix par l'immigré polonais Constantin Gaszinski, rédacteur du Mémorial d'Aix[1].
Un de ses premières actions, après son élection à la mairie d'Aix, qui marque un tournant à droite dans la politique de la ville, est d'acquérir le château de la Mignarde, au quartier rural des Pinchinats[2], ce même château où l'avocat aixois Jean Joseph Pierre Pascalis s'était réfugié en 1791 avant d'être arrêté et exécuté.
Après le décès de sa première épouse, Élisabeth Amalbert, il épouse Ernestine Roccas.
Sous sa municipalité est démolie une grande partie du rempart d'Aix-en-Provence, travaux initialisés par le maire Antoine Aude (1835-1848), puis Jassuda Bédarride (1848-1849)[3]. Son action dans le centre-ville permet le développement d'une urbanisation nouvelle, débarrassée des contraintes de l'enfermement derrière un rempart.
Fonctions publiques et distinctions
- 7 août 1849-11 janvier 1863 : Maire d'Aix-en-Provence ;
- 9 août 1852-14 janvier 1871 : conseiller général du canton d'Aix-Sud[4] ;
- Député gouvernemental sous le Second Empire ;
- Premier président de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence[1] ;
- Membre d'honneur de l'Académie d'Aix ;
- Commandeur de la Légion d'honneur[5].
Autres réalisations
Par son intervention, Émile Rigaud permet l'érection en paroisse de la chapelle Sainte-Anne des Pinchinats en 1859.
Notes et références
- ↑ a et b Hommes, idées, journaux : mélanges en l'honneur de Pierre Guiral, études réunies par Jean-Antoine Gili et Ralph Schor, Publications de la Sorbonne, Paris, 1988, p. 328.
- ↑ Michel Deleuil, « Toussaint Borély. Partie 3 », Gardanne, janvier 2010.
- ↑ Philippe Vaudour, Aix-en-Provence. 1850-1950. Les faux-semblants de l'immobilisme, Presses universitaires de Provence, coll. « Le temps de l'histoire », Aix-en-Provence, 2010, p. 27.
- ↑ Encyclopédie des Bouches-du-Rhône, vol. V : « La vie politique et administrative », dir. Paul Masson, t. IV, Marseille, 1931, p. 271.
- ↑ Le Mémorial d'Aix, 14 décembre 1913, p. 1.
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