Martinet (instrument)
- Wikipedia, 6/03/2011
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Le martinet est un petit fouet multiple, constitué d'un manche en bois d'environ 25 cm. Les lanières, nombrant une dizaine, sont généralement en cuir.
C'est un instrument traditionnel de châtiment corporel, utilisé autrefois (et né) en France et plus généralement en Europe, particulièrement efficace sur une peau nue. L'usage du martinet pour fesser les enfants est cependant tombé en désuétude en France, et peut éventuellement être assimilé à des mauvais traitements. Il est similaire au chat à neuf queues, un instrument sévère à neuf lanières ou cordes longues utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, surtout dans l'empire britannique ; et au knout, surtout connu de l'empire Russe.
Il est considéré comme excessif de nos jours presque partout en Occident, même où le châtiment reste en vigueur (avec une exception aux Antilles). Une jurisprudence française de 1984 fait désormais apparaitre implicitement le martinet comme étant hors-la-loi. C'est d'ailleurs pour cela qu'on le trouve désormais au rayon des produits pour animaux de certaines grandes surfaces.
Origine du nom
Selon le Dictionnaire étymologique de la langue française d'Oscar Bloch et Walther von Wartburg, la référence en matière d'étymologie, le nom (qui n'est pas attesté avant le début du XIXe siècle) a deux explications possibles. Ou bien il s'agirait d'un diminutif de Martin, surnom attribué au bâton et qu'on retrouve chez La Fontaine[1]. Ou bien son nom proviendrait du général français Jean Martinet, qui infligeait des exercices interminables et épuisants aux troupes de Louis XIV et exigeait un respect absolu du règlement, et qui aurait préféré l'utilisation d'un fouet à multiples lanières plutôt qu'un instrument de flagellation à lanière unique, qui avait tendance à tuer les hommes durant le châtiment.
Voir aussi
- L'usage de la chicotte au Congo belge.
- Strap (châtiment corporel)
- Flagellation
- Chat à neuf queues
Notes et références
- ↑ Oh! oh! quelle caresse et quelle mélodie!
Dit le maître aussitôt, holà, Martin-bâton!
Martin-bâton accourt, l'âne change de ton
(« L'Âne et le Petit Chien »)