François-Clément Privat de Garilhe

François-Clément Privat de Garilhe^[1], ou François-Clément Privat de Garilhe^[2], né le 28 novembre 1759 à Payzac, mort le 20 août 1829 à Largentière, est un homme de loi et un député français.

Fils de Simon Privat de Garilhe et de Marie-Élisabeth de Gigord, il était avocat à Largentière. Au début de la Révolution, il fut élu juge au tribunal de district de Largentière.

Le 6 septembre 1792, il fut élu député de l'Ardèche, le 5^e sur 7 avec 203 voix sur 380 votants, à la Convention nationale, où il siégeait à droite. Lors du procès de Louis XVI, il vota pour la détention et le sursis.

Après les journées du 31 mai et du 2 juin 1793, il signa la proposition des 75 en juin 1793. Cet acte lui valut, le 3 octobre 1793, d'être décrété d'arrestation sur le rapport d'Amar. Il ne dut son salut qu'à l'intervention de Robespierre qui, dans la séance du 3 octobre, combattit courageusement la demande d'un décret d'accusation formulée par Osselin et Amar, contre les 73 signataires de la protestation. On possède la lettre que Garilhe écrivit du fond se sa prison à Robespierre. Il fut emprisonné pendant plusieurs mois, avant d'être réintégré le 18 frimaire an III (8 décembre 1794).

Sous le Directoire, il fut réélu député au Conseil des Cinq-Cents, le 23 vendémiaire an IV (15 octobre 1795) par 154 voix sur 218 votants et 8 bulletins blancs, puis le 24 germinal an VI (13 avril 1798) par 45 voix sur 91 votants.

Garilhe mourut à Largentière, son pays d'adoption, le 20 août 1829, à 4 heures du matin, à l'âge de 70 ans.

Sources

• Jean Charay (archiviste départemental de l'Ardèche), dans Henry Vaschalde, L'Ardèche à la convention nationale, E. Lechevalier, 1893
• Adolphe Robert, Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, Paris, Bourloton, 1889, tome 3, p. 109
• Jules Villain, La France Moderne, 1908 (rééd. 1979)

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