Service technique de recherches judiciaires et documentation
- Wikipedia, 2/07/2011
Le Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) est un organisme central de police judiciaire de la Gendarmerie nationale française, dont la mission est de centraliser et exploiter les informations judiciaires relatives aux crimes et délits ainsi qu'aux recherches de personnes et de véhicules qui lui sont transmises par l'ensemble des unités de la Gendarmerie. Par exemple, il rassemble des informations sur les cambriolages[1].
Créé sous son appellation actuelle le 28 avril 1976, sa compétence s'étend sur l'ensemble du territoire national.
Il gère les bases de données de la gendarmerie et entretient des relations avec de multiples acteurs publics (police nationale, douanes, Interpol, Europol, etc.) ou privés (associations de victimes, constructeurs automobiles, centres de recherches, etc.), nationaux ou internationaux.
Il constitue en outre le point central de référence pour la gendarmerie nationale en matière d'analyse criminelle ou comportementale. Il effectue enfin une mission de police sur le réseau internet pour lutter contre la cybercriminalité, notamment dans le domaine de la pédopornographie, des escroqueries, contrefaçons, racisme et xénophobie[2].
Il est implanté au fort de Rosny, à Rosny-sous-Bois (boulevard Théophile Sueur), tout comme l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale.
Le colonel Francis Hubert est le chef du STRJD[3].
Le département de répression des atteintes aux mineurs sur Internet est composée de gendarmes qui endossent légalement de fausses identités sur internet pour confondre les criminels[4].
Le STRJD abrite également le Centre national d'analyse d'images pornographiques (Cnaip).
Le STRJD dépend du parquet de Bobigny mais a une compétence judiciaire nationale.
Le STRJD devrait déménager, avec l'IRCGN, au Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale (PJGN) à Pontoise en 2014[5].
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Technologie
Anacrim est l'un des outils du STRJD.
Le STRJD utilise ou a utilisé depuis 2008 le logiciel AdvertiSearch (de la société Advestigo) qui détecte automatiquement les copies ou adaptations non autorisées de contenus protégés ou interdits[6].
Volume des activités
En 2008, le centre de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois a effectué 600 procédures, dont 500 de pédopornographie[3].
Lien externe
Références
- ↑ http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/02/02/01016-20090202ARTFIG00379-alerte-aux-cambriolages-dans-le-sud-de-la-france-.php
- ↑ http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/eng/sites/Gendarmerie/Presentation/Criminal-investigation-department/Recherches-et-documentation-STRJD
- ↑ a et b http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/06/19/01011-20090619FILWWW00390-pedophilie-ne-laisser-aucun-repit-mam.php
- ↑ http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/22/01016-20090922ARTFIG00016-la-gendarmerie-infiltre-le-web-pour-traquer-les-pedophiles-.php
- ↑ http://www.cyberarchi.com/dossier/dossiers/index.php?dossier=63&article;=13816
- ↑ http://www.clubic.com/actualite-130680-strjd-gendarme-web-advestisearch.html