Garde côtière du Japon
- Wikipedia, 20/12/2011
35° 40′ 33″ N 139° 45′ 00″ E / 35.67574722, 139.75001111
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Kaijō hoan-chō | |
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Création | 1er mai 1948 |
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Type | Garde-côtes |
Siège | Tokyo |
Langue(s) | Japonais |
Budget | 182 milliards de yens (année fiscale 2009) ~ 1,56 milliard d'Euro (valeur 2011) |
Effectifs | 12 504 (1er avril 2009) |
Affiliation(s) | Ministère japonais du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme |
Site Web | http://www.kaiho.mlit.go.jp |
La garde côtière du Japon (海上保安庁, kaijō hoan-chō?, en anglais Japan Coast Guard), qui était jusqu'en 2000 l'agence de sécurité maritime du Japon, est une composante très importante des moyens navals du Japon. Elle dépendait du ministère des Transports (運輸省, Un'yu-shō?) et actuellement du ministère japonais du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme depuis la création de celui-ci en 2001. Son quartier-général se trouve au siège de ce ministère, 2-1-3 Kasumigaseki, Chiyoda-ku, Tōkyō-to.
Sommaire |
Organisation
La garde côtière dont le quartier général se trouve dans le ministère à Tokyo est organisé, en 2007 en onze districts, 65 bureaux, 25 détachements, 52 stations, quatorze stations aériennes, onze centres de communications de district. Elle dispose de quatre observatoires hydrographique et 132 bureaux d'aides à la navigation[1].
- 1er quartier-général des gardes-côtes : Otaru (incluant les îles Kouriles disputées à la Russie)
- 2e quartier-général des gardes-côtes : Shiogama
- 3e quartier-général des gardes-côtes : Yokohama
- 4e quartier-général des gardes-côtes : Nagoya
- 5e quartier-général des gardes-côtes : Kōbe
- 6e quartier-général des gardes-côtes : Hiroshima
- 7e quartier-général des gardes-côtes : Kitakyūshū
- 8e quartier-général des gardes-côtes : Maizuru
- 9e quartier-général des gardes-côtes : Niigata
- 10e quartier-général des gardes-côtes : Kagoshima
- 11e quartier-général des gardes-côtes : Naha (incluant les îles Senkaku revendiquées par la Chine)
Elle dispose de sa propre académie militaire (海上保安大学校 Kaijō Ho'an Daigakkō) à Kure, de deux unités de forces spéciales, la Special Security Team (SST) (特殊警備隊 Tokushu Keibi Tai) et la Special Rescue Team (SRT) (特殊救難隊 Tokushu Kyūnan Tai) et deux musées lui sont consacré.
Historique
Elle est créée le 1er mai 1948 sous le nom d'agence de sûreté maritime (Maritime Safety Agency) et prend son nom actuel en 2000.
En 1952, la Force de sûreté côtière est mise sur pied par l’agence de sûreté maritime, incorporant les dragueurs de mines et d’autres navires militaires, pour l’essentiel des destroyers, cédés par les États-Unis.
En 1954, la Force de sûreté côtière est divisée et donne naissance à la Force maritime d'autodéfense japonaise, branche navale des Forces japonaises d'autodéfense, à la suite du vote de la loi de 1954 sur les forces d’autodéfense.
Elle à déployé des chasseurs de mines pendant la guerre de Corée sous le pavillon des Nations unis.
Durant les années 1970, elle a connu un grande expansion et est depuis le début des années 1980 l'une des plus importantes flottes de gardes côtes du monde.
Cette organisation a effectué la première bataille navale du Japon depuis 1945 en coulant un navire nord-coréen en 2001 lors du combat d'Amami-Ōshima.
Moyens
Il s'agit de l'une des plus importantes agence de garde-côtes du monde. Disposant au 1er avril 2009 de 12 504 personnels, de 455 bateaux, 46 hélicoptères et de 27 avions, elle supplée la Force maritime d'autodéfense japonaise en ce qui concerne la protection du littoral, le secours en mer, la police des mers et la lutte contre les navires-espions[2]. Son tonnage en 2005 était de 145 000 t. soit alors 60 % de celui de la flotte de surface de la marine chinoise et surpassant celui de l'ensemble de la marine italienne[3].
Notes et références
- ↑ (en) Eric Wertheim, Naval Institute Guide to Combat Fleets of the World: Their Ships, Aircraft, and Systems, Naval Institute Press, 15 avril 2007, 1124 p. (ISBN 978-1591149552) [lire en ligne (page consultée le 14 avril 2011)], p. 402
- ↑ Rapport de la garde côtière 2009
- ↑ (en) Richard J. Samuels, « =“New Fighting Power!” », dans [Security], vol. 32, no 3, Hiver 2007/2008, p. 84/112 [texte intégral (page consultée le 26 mai 2011)]
Liens externes
- (ja)(en) Site officiel
- (ja) Site officiel de l'académie de la garde côtière