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Orpaillage en Guyane

- Wikipedia, 31/12/2011

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Table de décantation industrielle

En Guyane, gigantesque département français situé en Amérique du Sud, plusieurs milliers[1] de chercheurs d’or clandestins, venus principalement de régions défavorisées du Brésil ou du Surinam, les « garimpeiros », exploitent le sous-sol, avec tous les problèmes qui en découlent : saccage d’une des forêts tropicales uniques au monde, la moins fragmentée pour cette surface. Le mercure des orpailleurs (produit utilisé pour agglomérer les petites particules d'or) contamine les populations amérindiennes, et un climat de violence de type Far West grandit depuis les années 1990, dont les Brésiliens et orpailleurs eux-mêmes sont victimes.

Le Parc national du sud de la Guyane (ou Parc national amazonien de Guyane)[2] lui-même n'a pas échappé à l'orpaillage illégal. L'Office national des forêts a estimé fin 2005 qu'en Guyane 1.333 kilomètres de cours d'eau étaient directement impactés par les chantiers miniers, légaux comme illégaux, et 4.671 km de fleuves et rivières touchés par les pollutions, en aval de ces chantiers. De plus, de 2000 à 2005, les déboisements des orpailleurs sont passés de 4 000 à près de 11 500 hectares.

La Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement évalue chaque année le butin des clandestins entre 5 et 10 tonnes d’or. Au prix de l’once en 2008, cela représente entre un peu moins de 120 millions et 220 millions de dollars, comme l'indique le journaliste Axel May dans « Guyane française, l'or de la honte » [3]. En 2007, 113 opérations « Anaconda » ont été conduites contre les orpailleurs clandestins, n'ayant que freiné leur expansion, malgré une destruction de matériel pour une valeur de 23 millions d'euros, la saisie de 12 kg d'or et de 71 kg de mercure. Le GIR (Groupe d’intervention régional) avec la justice guyanaise ont mis en évidence des réseaux d’immigration clandestine, de proxénétisme, de contrebande. Un risque est de reporter la pression d'orpaillage sur le Surinam voisin, encore plus touché que la Guyane (voir Google Earth).

Les opérateurs miniers légaux, minoritaires, ne sont pas non plus irréprochables ; ils tentent de redorer leur blason.

Bien que la Guyane soit légalement un département français au même titre que les Hauts-de-Seine ou la Creuse, et non une « vague » collectivité d'outre-mer, face à l’activité aurifère clandestine, l’État français a réagi très mollement. Ironie de l’histoire, l’inventaire des ressources minérales guyanaises, fait par le BRGM, a été réalisé et rendu public par l’État.

Cependant, depuis mars 2008, une opération d'envergure est enfin menée sous le nom d'opération « Harpie », et commence à porter ses fruits. Les opérations militaires se multiplient sur les sites clandestins, avec destructions systématiques de tout le matériel trouvé sur place et des contrôles renforcés, tant sur les routes que sur les fleuves. Mais la tâche à accomplir reste immense pour éradiquer ce fléau.

La Guyane française est un des territoire sud-américains recelant de l'or. Quelques entreprises y exploitent ce métal de façon légale, mais de très nombreux sites d'orpaillage sont illégaux.

Les orpailleurs clandestins, bénéficiant parfois de la téléphonie moderne et du GPS et/ou encadrés par des réseaux mafieux et armés, se sont faits plus mobiles et discrets depuis les années 1990. Opérant parfois aussi de nuit, et sous le couvert des arbres, ils se rendent plus difficile à repérer. L'administration ne connaît pas leur nombre exact. Les clandestins brésiliens ou surinamiens reconduits à la frontière reviennent souvent orpailler en Guyane. Le mercure et les carburants, ainsi que les armes, la drogue et l'alcool, font également l'objet d'un commerce caché, qui s'accompagne localement de prostitution et violences.

La recherche et la vente clandestines de ce métal génèrent aussi de graves conflits sociaux, médiatisés notamment par le film du documentariste Philippe Lafaix la Loi de la jungle, plusieurs fois primé. Ce film explique comment des milliers de clandestins travaillent en Guyane dans des conditions très difficiles, sans aucune couverture sociale ni sanitaire, souvent soumis à la violence (pots de vin, travail forcé, vols, torture, agressions, meurtres...).

Sommaire

Spécificité guyanaise

L'or disponible - en Guyane - n'étant souvent présent que de façon très diffuse et en très faible quantité, les clandestins, comme les exploitants légaux (dont industriels), doivent traiter de grandes quantités de terre, avec des méthodes qui génèrent toutes d'importants impacts sur les écosystèmes et la santé humaine, en particulier à cause du mercure et du cyanure. Ces deux produits hautement toxiques auront des impacts plus durables et graves que les dégâts paysagers faits par l'extraction à l'eau sous pression.
Le relief typique de la Guyane dit "en peau d'orange" et le climat pluvieux, ainsi que la difficulté de se déplacer hors des fleuves ne facilite pas les grandes exploitations et rend les contrôles des administrations plus difficiles.

Les populations amérindiennes semblent être les plus touchées par les séquelles de l'orpaillage (en particulier les Wayanas). Le Barrage EDF de Kourou recueille du mercure qui en pollue les sédiments. Ce mercure pourrait à terme avoir des effets jusque dans l'estuaire du Sinnamary et au-delà. Plusieurs études de l'InVS ont montré que le taux de mercure ne cesse de croître chez les amérindiens vivant près des fleuves, et consommant du poissons, avec des taux dépassant souvent les seuils de risques pour la santé. De plus, les orpailleurs clandestins devenant de plus en plus nerveux suite aux opérations militaires, ils n'hésitent plus à tirer en prenant pour cible les amérindiens du Haut-Maroni. Les morts sont nombreux et passés le plus souvent sous silence, les médias nationaux restant remarquablement silencieux sur ces attaques et ces décès.

Techniques d'orpaillage

Mine industrielle exploitant l'or primaire en filon et l'or alluvionnaire en paillettes
Construction d'une barge d'orpaillage à Albina (rive surinamaise du fleuve Maroni), utilisée pour l'orpaillage illégal

En Guyane, l'or peut avoir plusieurs origines différentes :

  • l'or primaire provient directement de la roche mère. Il est alors concentré dans des filons de quartz aurifère qu'il faut extraire en creusant le sol avec des moyens industriel très lourds (galeries ou plus souvent mine à ciel ouvert). Le minerai doit être concassé pour en extraire l'or au moyen de produits chimiques.
    Cette technique peu discrète est donc principalement utilisée en Guyane par des entreprises d'orpaillage "légales".
    La purification de l'or nécessitant dans ce cas l'utilisation de grandes quantité de cyanure (toxique, très soluble dans l'eau et mal adsorbé dans les sols et sédiments, et donc très biodisponible), c'est un type d'exploitation qui présente un risque important de pollution environnementale, notamment en saison des pluies en raison des risques de rupture de digue et d'ennoiement de sites pollués. Les grandes exploitations de ce types doivent souvent stocker dans des bassins plusieurs centaines de milliers de mètres cubes, qui pollueront gravement l'environnement en cas de rupture. (Un des derniers grands accidents de ce type a libéré, le 30 janvier 2000, 378 500 m3 d’effluents cyanurés dans le Danube, à une concentration de 5 mg/L (100 fois supérieure à la limite admise.))[4], tuant des centaines de tonnes de poisson et toute la faune du fleuve sur 600 km environ.
  • l'or alluvial provient des sédiments issus de l'érosion de la roche contenant originellement l'or qui se trouve alors concentré dans le lit des rivières sous forme de pépites et des paillettes. Il est très diffus et nécessite de fouiller et traiter de grandes quantité de terre ou sédiments. Autrefois les orpailleurs employaient la batée dans ce but. Aujourd'hui la batée est principalement utilisée pour la prospection.
    Une fois la présence d'or confirmée, les orpailleurs détournent le cours des criques (rivières) pour libérer les vallées alluviales. Les alluvions sont liquéfiés par un jet d'eau à haute pression au moyen de "lances molitor". La boue formée est ensuite aspirée par des pompes et répandue sur des systèmes de tapis inclinés recouverts de "moquettes". L'or, plus lourd, se dépose alors et se trouve piégé dans les fibres, tandis que la boue est mise à décanter dans de grandes fosses : les "barranques". On utilisait à l'origine des tapis de paille pour cette opération, ce qui est à l'origine du terme "orpaillage". Cette technique est utilisée aussi bien artisanalement (barges d'orpaillage par exemple) qu'industriellement (tables vibrantes).

Conséquences environnementales

Mercure

On utilise le mercure pour amalgamer l'or (l'or particulaire se dissout et s’amalgame dans le mercure, métal liquide et volatil). Il ne reste plus qu'à chauffer l'amalgame pour que le mercure s'évapore et que ne reste plus que l'or. Un simple alambic permettrait de récupérer une grande partie du mercure par condensation, pour le réutiliser, mais sur de nombreux sites, en particulier dans le cas de l'orpaillage illégal, l'opération se fait au chalumeau et à l'air libre. Les vapeurs de mercure sont alors inhalées par les orpailleurs et surtout libérées dans l'environnement proche.

De plus, pour des raisons géologiques, le sol guyanais est naturellement riche en mercure (huit fois plus en moyenne qu'en France métropolitaine). Le mercure libéré par le traitement du sol aux lances à eau, très volatil en climat équatorial et tropical, est également source de pollution de l'air, des brumes, des pluies et de l'eau et des sédiments. Ce mercure « naturel », libéré par l’homme s'ajoute aux importantes quantités évaporées par les orpailleurs. Jusqu'à 80% du mercure inspiré passe dans les poumons et le sang, intoxicant les orpailleurs eux-mêmes.

Enfin, ces techniques génèrent une forte turbidité de l’eau et une re-sédimentation qui favorise la production par les bactéries de méthyl-mercure, beaucoup plus toxique encore que le mercure pur. Ce méthyl-mercure est de plus très bioassimilable, et il se concentre dans les muscles et non préférentiellement dans le foie ou les reins comme le mercure pur.

Les eaux rendues turbides par les rejets et bloquées par les embâcles naturels, criques ou en barrage de Petit-Saut constituent des "réacteurs chimiques et biochimiques" favorisant la réduction d'une faible partie du HgII en Hg0 volatil (processus photochimiques, chimiques et bactériens) et surtout à la production de méthyl-mercure MMHg dans la couche anoxique de la colonne d'eau (absence quasi-totale d'oxygène au-delà de 5 m de profondeur et jusqu'à 35 m dans le barrage). Dans ces zones, les bactéries sulfato-réductrices méthylent le mercure et le rendent plus toxique et très biodisponible. Ainsi, le CNRS a montré qu'en profondeur, et en aval du barrage, le mercure est présent sous sa forme méthylée la plus dangereuse à des taux d'environ 25% du mercure total (0,3 à 0,5 ng/l), soit 25 fois plus qu'en amont de la retenue où le MMHg dépasse rarement 1% du mercure total. Ce mercure est emporté par le Sinnamary jusqu'à l'océan Atlantique.

Cyanure

Le cyanure est un poison puissant, toxique à très faible dose à la fois pour les cellules animales et végétales, en bloquant le processus de respiration. Étant très soluble dans l'eau il peut en climat humide être rapidement emporté sur de grandes distances.

L'eau de nombreuses rivières de Guyane est utilisée par les Amérindiens et autres habitants des forêts comme « eau potable », et pour la toilette, le lavage et la cuisson des aliments. La Guyane faisant partie de la France, elle est donc théoriquement soumise aux normes européenes, la dose maximale de cyanure admise dans l'eau potable étant de 0,05 mg/l (cette dose suffit à tuer une truite en 5 jours, et 1mg/l la tue en quelques heures).

Le cyanure est également toxique pour les algues (0,03mg/l) et les invertébrés (0,08 mg/l)[5].

En zone tropicale où la biodiversité est parmi les plus élevées au monde, de vastes bassins d'effluents cyanurés attireraient probablement de nombreuses espèces (oiseaux, amphibiens, insectes) qui y mourraient directement ou mourront dans la jungle après en être reparties.

L'avis défavorable du Commissaire Enquêteur (CE) sur le dossier ICPE du projet Cambior en Guyane a été essentiellement motivé par « certaines zones d’ombre » non éclaircies par le pétitionnaire, notamment concernant les risques liés aux cyanures.

Déforestation

Camp d'orpaillage (illégal ?) dans le secteur de la crique Ipoussing

Une autre conséquence de l'exploitation de l'or alluvionnaire est la déforestation qui résulte du remaniement des sols. Ces exploitations étant souvent situées dans les lits mineurs ou majeurs des cours d’eau, qui sont aussi des corridors biologiques naturels, elles contribuent à la fragmentation écologique des écosystèmes. Les sols tropicaux sont toujours fragiles. Sur les sites orpaillés ils sont totalement détruits : la couche fertile superficielle contenant la matière organique est décapée, et lessivée vers les fleuves ou recouverte de "stériles" (déchets miniers). La loi impose normalement en fin de l'exploitation un revégétalisation, mais les contrôles sont rares et cette opération peut être négligée, ou absente sur les sites illégaux.

Pollution aquatique

Pollution d'une crique générée par l'érosion sur une mine d'orpaillage

La décantation dans les barranques n'est pas systématique et la boue est souvent rejetée directement dans les criques, entraînant de graves perturbations des écosystèmes aquatiques. Par ailleurs, la mise en suspension des argiles libère aussi du mercure naturellement présent en grande quantité dans les sols guyanais, et qui était auparavant non biodisponible. Enfin, la suppression de la couche forestière détruit aussi la protection naturelle des sols fragiles de Guyane. L'érosion par les intenses pluies tropicales est fortement renforcée sur les sites miniers.

Dégâts écologiques collatéraux

L'exploitation aurifère génère de nombreux impacts indirects

  • dérangement de la faune ;
  • perturbation du cycle de l'eau et destruction des écosystèmes aquatiques ;
  • création de pistes
  • vols d'hélicoptères et/ou avions (bruit, besoin de pistes, risques liés aux carburants, à l'entretien, aux accidents, etc)
  • rejets de déchets divers (dont mercure et cyanures) ;
  • pollution par le plomb, source de saturnisme : Pour des raisons pratiques, les clandestins dispersés dans la jungle consomment beaucoup de viande de brousse chassée au moyens de balles ou grenaille de plomb, souvent par des chasseurs professionnels peu préoccupés par la toxicité des munitions qu'ils utilisent ou par le fait que certaines espèces soient rares, menacées ou protégées par la loi. Cette chasse peut se faire au détriment des ressources des Amérindiens, lorsque ceux-ci sont encore présents sur les sites ou à proximité (En France métropolitaine, le plomb est au moins interdit dans les zones humides) ;
  • abandon de déchets et matériaux lorsqu'un chantier n'est plus rentable

Projet Cambior

Dans un contexte de projet de Parc national, un grand projet de mine à ciel ouvert, avec bassin de produits cyanurés, déposé par la société Cambior a suscité beaucoup de réactions négatives, de la part d'ONG, d'associations locales et d'élus locaux (vote négatif à l'unanimité du Conseil Régional le 21 juillet 2006, et motion du CESR (Conseil économique et social régional) de Guyane (1er septembre 2006), avec également un avis défavorable du Comité syndical du Parc naturel régional de Guyane (5 mai 2006). Des raisons techniques ont également suscité un avis négatif du commissaire enquêteur lors de l'Enquête publique. L’administration a tardivement reconnu l'"éventualité de l’illégalité de l’acte de vente" du terrain (acte signé le 5 août 2005, qui omettait la clause de restitution gracieuse à l’État en fin d’exploitation, pour un prix de vente de 200 €/hectare, n'ayant pas tenu compte de la valeur de l'or présent, et ne correspondant par ailleurs qu'au prix de 7 ans de location.. alors que l’article 38 du code minier rappelle qu’une concession minière crée un droit immobilier diffèrent de celui du sol[6]. Suite à une décision de N. Sarkozy, le projet est pour le moment rejeté (mai 2008).

Projet Auplata

Cette entreprise légale (créée en 2004 et entrée en bourse) a annoncé vouloir multiplier ses mines (à ciel ouvert) ainsi que sa production (en utilisant dans un premier temps la flottation puis l'usage du cyanure (2011, 2012) pour monter à un taux de 90 % de récupération[7], pour notamment exploiter ses sites de Yaou, Dorlin et Dieu-merci (où se situe l'usine du groupe, près de Saint Élie) en pleine forêt amazonienne guyanaise mais l'entreprise pourrait s'étendre dans d'autres pays)

Perspectives

Le Président Nicolas Sarkozy[8] a annoncé devant la Chambre de commerce et d'industrie de Cayenne, pour 2008, un « schéma départemental d'orientation minière et d'aménagement » qui doit « définir le cadre d'une exploitation de l'or respectueuse des richesses de la biodiversité. » et « des zones ouvertes à l'exploitation minière (...) et des zones interdites à l'exploitation minière », pour « construire une filière exemplaire en Guyane ». Le gouvernement devant augmenter la redevance minière pour l'indexer «sur la valeur de l'or des marchés mondiaux ». « Une partie du produit de cette redevance devra d'ailleurs être réservée au financement d'un conservatoire écologique de la Guyane », a également ajouté le président.

Le président a aussi promis le déploiement de 1 000 hommes, dont du GIGN, dès la semaine du 17 février 2008, pour une « opération exceptionnelle de sécurisation du territoire ». Une modification du Code minier, du Code des douanes et du Code de procédure pénale devraient accompagner ce dispositif pour renforcer la lutte contre l'orpaillage clandestins (3 000 orpailleurs clandestins selon les statistiques officielles, 8 000 selon les ONG [réf. nécessaire]). Il s'agit aussi de protéger l'environnement et la santé des amérindiens (plus de 70 % [réf. nécessaire] des enfants amérindiens Wayana du Haut-Maroni sont déjà victimes d'une contamination mercurielle très supérieures aux normes de l'OMS). En un seul vol de reconnaissance, le 10 février 2008, avec la députée Christiane Taubira, le WWF a estimé à 500 le nombre de chantiers d'orpaillage [réf. nécessaire], et côté surinamien, la situation est pire encore. Les camps sont mieux cachés sous les arbres et les chantiers plus éparpillés selon le WWF.

Firmes d'orpaillage

Petites entreprises

  • CBJ-France [9]
  • Sands Ressources[10].

Grosses compagnies

Voir aussi

Bibliographie

Guyane française, l'or de la honte, par Axel MAY : enquête sur l’activité aurifère publiée fin septembre 2007 http://www.editions-calmann-levy.com/livre/titre-249109-Guyane-francaise-l-or-de-la-honte.html

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. 5000 à 8000 selon les estimations les plus courantes, selon un communiqué de Reuters du 8 mars 2008 « Mille hommes engagés en Guyane contre l'orpaillage clandestin »
  2. créé en février 2007 sur 3,4 millions d'hectares
  3. Guyane française l'or de la honte, Axel May, publié chez Calmann-Lévy en 2007.
  4. Montage Powerpoint de L'université de Jussieu, sur le cyanure
  5. Source Ministère français de l'Écologie : Base de données ARIA de la direction de la prévention des pollutions et des risques du ministère de l’écologie et du développement durable, consacrée aux accidents industriels
  6. Rapport relatif au projet de la Sté CBJ Caïman - Cambior à Roura (Guyane) (Conseil général des Mines et Inspection générale de l'Environnement, 11 oct 2006)
  7. Site internet Auplata Film
  8. Discours prononcés lors de sa visite en Guyane du 11 au 12 février 2008, dont devant la CCI et à Camopi
  9. Arrêté du 6 mai 2009 prolongeant la validité et autorisant la mutation d'un permis de recherches de mines en Guyane, JORF, 20 mai 2009
  10. Arrêté du 6 mai 2009 accordant un permis exclusif de recherches de mines d'or en Guyane, JORF, 20 mai 2009.



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