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Jean-Olivier Viout

- Wikipedia, 17/01/2012

Jean-Olivier Viout, né le 7 novembre 1946 à Chambéry, est un magistrat français.

Étudiant en droit à Grenoble, il est admis au concours de l'école nationale de la magistrature en 1970[1].

Passionné par l'Histoire, il est guide-conférencier de la ville de Chambéry de 1964 à 1971. Il préside pendant plusieurs années la société des Amis du Vieux Chambéry et est nommé membre de l'Académie de Savoie en 1984. Il a écrit ou coécrit plusieurs ouvrages traitant de l'Histoire de la Savoie[1],[2].

Il prend ses fonctions de substitut du procureur d'Annecy en 1973[1]. En décembre 1979, il devient procureur de la République d'Albertville. Il est alors le plus jeune procureur de France[1].

Nommé substitut général à Lyon le 7 mai 1985[3], il assiste Pierre Truche au cours du procès de Klaus Barbie en 1987[4]. Accédant aux fonctions d'avocat général en 1990, il représente l'accusation lors des procès de l'Église de Scientologie en 1997, de l'affaire Romand et de Jean Plantin[1],[3],[5].

Il est nommé procureur général près la cour d'appel, à Grenoble, d'avril 2001 à septembre 2004, puis à Lyon, de septembre 2004 à septembre 2011[1],[3].

De 2004 à 2005, préalablement à la commission d'enquête parlementaire, il préside, à la demande de Dominique Perben, une commission chargée de tirer les enseignements des erreurs de l'Affaire d'Outreau[1],[6]. En 2007, il est chargé par Rachida Dati de présider le comité d'orientation restreint en vue de l'élaboration de la loi pénitentiaire[1],[7].

Généralement considéré comme un bon magistrat et un grand serviteur de l'État, tant par ses pairs que par les avocats, les chroniqueurs judiciaires et les policiers qui le côtoient[1],[3],[6], il quitte ses fonctions de procureur général en septembre 2011, atteint par la limite d'âge, mais reste membre du conseil supérieur de la magistrature[3].

Sources


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