Gilbert Collard
- Wikipedia, 5/02/2012
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Gilbert Collard
Gilbert Collard au Salon du livre de Paris en mars 2010.
Nom de naissance | Gilbert Collard |
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Naissance | 3 février 1948 (1948-02-03) (64 ans) Marseille (France) |
Nationalité | française |
Pays de résidence | France |
Profession | avocat |
Autres activités | Écrivain |
Gilbert Collard, né le 3 février 1948 à Marseille, est un avocat et écrivain français ayant notamment plaidé dans plusieurs affaires médiatisées. Il préside depuis 2011 le comité de soutien à Marine Le Pen.
Sommaire |
Biographie
Enfance, famille et études
Gilbert Collard grandit au sein d’une famille bourgeoise. Né d’une mère héritière et d’un père notaire maurrassien, ami de Léon Daudet[1] et membre des Camelots du Roi, il vit son enfance au château de la Madone, le domaine familial à proximité de Marseille, ainsi qu’à l’hôtel Métropole à Châtel-Guyon où est enterré un grand-père. Il fait ses études à l'Institution Sainte-Marie, à La Seyne-sur-Mer, puis à la faculté de droit d’Aix-en-Provence.
Marié, il est père de deux filles.
Carrière d'avocat
Gilbert Collard est avocat au barreau de Marseille depuis 1971[2]. Il devient secrétaire de la Conférence du stage en 1973.
Il participe régulièrement à l’émission Les Grandes Gueules sur RMC.
Carrière politique et associative
Franc-maçon depuis la fin des années 1960 en étant d'abord initié dans l'atelier marseillais des Vieux Amis de la GLDF (fréquentée par son père), il rejoint ensuite la GLNF[3].
Il adhère dès sa jeunesse au Parti socialiste[1]. En 1981, il entre au comité de soutien de François Mitterrand pour sa candidature à l'élection présidentielle[4].
En 1988, il figure dans le clip de campagne de Pierre Boussel (candidat du Mouvement pour un parti des travailleurs) pour l'élection présidentielle[5].
En 1990, il est exclu du MRAP en même temps qu'il en démissionne, suite à son annonce de la défense de Bernard Notin dans un procès pour négationnisme, alors qu'il était membre du Secrétariat national du mouvement[6]. La même année, il soutient l’organisation des « Premières Assises en Défense de l’Immigration », montées par le CNDTI (Comité national pour la défense des travailleurs immigrés), et dénonce le "vocabulaire microbien" de Jean-Marie Le Pen[5].
En 1992, il quitte le Parti socialiste lors de l'entrée au gouvernement de Bernard Tapie[1]. L'année suivante, il devient le président du comité de soutien à Hervé Fabre-Aubrespy, adversaire RPR de Bernard Tapie aux élections législatives dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône[7].
Alors qu'il avait déclaré au Midi Libre en 1997 : « Je veux bien courtiser la politique, mais pas coucher avec elle », il est candidat à la mairie de Vichy en 2001, investi par Démocratie Libérale[1], le Parti radical valoisien et le RPF[8]. Il est battu par Claude Malhuret (maire sortant disposant de l'investiture Démocratie Libérale (dont il est secrétaire national) - PR - RPR - UDF[8]) et Gérard Charasse, de 350 voix ; mais il est élu au conseil municipal, où il choisit finalement de ne pas siéger[9] pendant les sept années de son mandat.
En 2005, il déclare à France Soir être "radical et chiraquien" et "rejeter les extrêmes"[1].
A nouveau candidat à Vichy sous l'étiquette Nouveau Centre lors des élections municipales de 2008[5], il arrive troisième. Il ne se maintient pas au second tour et appelle à voter pour la liste conduite par Gérard Charasse (Parti radical de gauche), qu'il avait qualifié de « vrai baudet à mandats » lors de la campagne de 2001[8].
Proche de Marine Le Pen depuis la défense de sa mère Pierrette Le Pen dans son divorce avec Jean-Marie Le Pen[1], il préside son comité de soutien depuis 2011, et se déclare « mariniste » et favorable au principe de la préférence nationale défendue par le Front national, en mai 2011[10].
Il annonce sa candidature aux élections législatives dans la deuxième circonscription du Gard le 15 janvier 2012[11].
Affaires médiatiques
- Laurent Gbagbo
- Patrice Alègre
- Richard Virenque dans l’affaire Festina
- Paul Aussaresses
- Familles Germon et Berrus dans l’affaire de la profanation de Carpentras
- Collectif des Antillais, Guyanais et Réunionnais dans l’affaire Pétré-Grenouilleau
- Jean-Pierre Bernès dans l'affaire VA-OM
- La partie civile dans le procès de Klaus Barbie
- La partie civile dans le procès de Christian Ranucci
- La partie civile dans l’affaire de l’explosion d’AZF
- Charles Pasqua
- Pierrette Le Pen lors de son divorce avec Jean-Marie Le Pen en 1984-1985[10]. Gilbert Collard incite alors celle-ci à poser nue dans le magazine Playboy[12].
- Marine Le Pen dans son procès face au rappeur Cortex[1]
- Brigitte Bardot
- L'Arche de Zoé
- Sid Ahmed Rezala, affaire qui n’a pas été jugée à cause du suicide du suspect
- Robert Riblet, contre la Française des jeux
- Jean-Paul Ney, journaliste arrêté en Côte d’Ivoire depuis fin décembre 2007
- La grand-mère du petit Antoine disparu à Issoire en septembre 2008
- Santos Mirasierra, l’Ultra de Marseille condamné par la justice espagnole le 5 décembre 2008 à 3 ans et demi de prison ferme pour « troubles de l’ordre public et violences en réunion »
- Céline Faye et Sarah Zaknoune 17 ans, incarcérées en République dominicaine pour trafic de cocaïne condamnées à 8 ans de prison[13]
- Affaire Miss France 1961 contre Mme Geneviève de Fontenay (2009)
- Affaire Mamodtaky
- Affaire Luc Tangorre, avocat d’une des victimes du premier procès
- Fabien Engelmann, Syndicaliste CGT suspendu du syndicat pour avoir représenté le Front National aux élections cantonales 2011[14]
Décorations
- Chevalier des Arts et des Lettres
Publications
- Le Psychiatre, le Juge et son fou (1981)
- En danger de justice (1983)
- Jobic, le prétexte (1989)
- La Prière des juifs (1991)
- Constance (1992)
- J’irais plaider sur vos tombes (1993)
- Le Désordre judiciaire (1994)
- Voltaire, l’affaire Calas et nous (1994)
- Un cimetière sous la lune (1996)
- Carpentras secrets d’État (1996)
- Grandes erreurs judiciaires du passé (1997)
- Vérités d’hier, erreurs d’aujourd’hui (1997)
- Familles en danger de justice (1997)
- Les Contes immoraux du rapport de la Cour des comptes (1998)
- L’Art de s’exprimer en toutes circonstances et les mots grossiers à utiliser (1999)
- Cent mille éclairs dans la nuit (1999)
- Peut-on rire de tout ? (2000)
- Le Meilleur des perles de la Justice (2001)
- La Loi de 1901 racontée aux Français (2001)
- Affaires médicales, la vérité (2002)
- L’Affaire Aussaresses et la torture (2002)
- Sœur Emmanuelle la chiffonnière du ciel (2004)
- Vos gueules les mouettes (2004)
- L’Étrange Affaire Allègre (2005)
- J’ai rencontré la nièce de Jack l’éventreur (2006)
- Les États généraux de la justice (2007)
- Aimer une ville (chanson de Richard Berliner) dvd de (2008)
Liens externes
Bibliographie
- Avocat de l'impossible. Entretiens avec Christian-Louis Eclimont, Hors Collection (2010)
Notes et références
- ↑ a, b, c, d, e, f et g « Marine Le Pen, le nouveau combat de Gilbert Collard », L'Express, 22 juin 2011
- ↑ « Gilbert Collard, avocat de l'extrême », Europe 1, 12 mai 2011
- ↑ « Le Pen et ses "frères" francs-maçons », L'Express, 6 janvier 2012
- ↑ « ENQUETE. Gilbert Collard : comment il est tombé au Front », Le Nouvel Observateur, 20 septembre 2011
- ↑ a, b et c « Comment Collard est passé du trotskisme au marinisme », Marianne, 18 janvier 2012
- ↑ Bulletin d'information du MRAP n°13 de mai-juin 1990, édité par la Fédération des Bouches-du-Rhône du MRAP
- ↑ « Marseille : le coup d'éclat permanent », L'Express, 23 septembre 1993
- ↑ a, b et c « A Vichy, Gilbert Collard se fait l'avocat des démagos », Libération, 3 mars 2001
- ↑ Archives municipales.
- ↑ a et b « L'avocat Gilbert Collard se rallie à Marine Le Pen », Le Figaro, 11 mai 2011.
- ↑ « Législatives : Gilbert Collard, soutien de Marine Le Pen, candidat dans le Gard », Le Monde, 15 janvier 2012
- ↑ « Preux Barillon à la rescousse des gentes dames », L'Hebdo, 1999
- ↑ France3.fr
- ↑ Convoqué au siège de la CGT, un syndicaliste frontiste chahuté sur lemonde.fr. Mis en ligne le 28 mars 2011, consulté le 1er avril 2011.