André Buffard

André Buffard

Données clés

Naissance	28 novembre 1948 (1948-11-28) (63 ans) Saint-Étienne,  France
Nationalité	Française
Profession	Avocat
Autres activités	Écrivain
Formation	Université de Saint-Étienne
Conjoint	Maître Marie-Cécile POITAU

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André Buffard est un avocat français né le 28 novembre 1948 à Saint-Étienne. Il est connu pour avoir notamment défendu le terroriste Carlos, Pierre Chanal ou bien encore Jean-Claude Romand.

Carrière d'avocat

Avocat inscrit au barreau de Saint-Étienne depuis 1972, il oriente sa carrière vers le droit pénal et acquiert la spécialisation en droit pénal.

Jusqu'à aujourd'hui, il a plaidé des centaines de fois devant les cours d'assises de France. Il a eu à côtoyer devant les tribunaux des confrères illustres de la génération qui le précède : Émile Pollack, Jacques Isorni ou Jacques Vergès.

Son nom est attaché à plusieurs affaires comme celle des « Disparus de Mourmelon» dans laquelle il défendra l’adjudant Pierre Chanal ou encore Jean-Claude Romand, le faux médecin de l’Ain, auteur d’un quintuple meurtre, affaire qui a inspiré le roman d'Emmanuel Carrère et le film de Nicole Garcia (L'adversaire sorti en 2002).

Il a plaidé pour des membres des Brigades rouges et, aux côtés de Jacques Vergès, pour la défense du noyau dur du groupe Action directe. Il a également été l’avocat du terroriste d'Ilich Ramírez Sánchez^[1].

De nombreuses affaires dans lesquelles il est intervenu :

• Pascal Blanc^[2] dit « le tueur de l'Ardèche », auteur d'un quadruple homicide, jugé à Privas ;
• « Les tueurs à la 205 rouge »^[3], Cours d'Assises de l'Isère ;
• Magali Rossi^[4] ;
• Jamila Belkacem^[5] ;
• Karim Tahir^[6] ;
• L’affaire Gournier^[7], assistant la partie civile devant les Assises de la Loire.

Il a également accompagné et conseillé des clients célèbres tels que des politiques (Alain Carignon...) et des acteurs ou actrices (Christophe Lambert, Pierre Richard, Fabienne Thibeault ou Sonia Rolland.

Il participe à de nombreuses émissions de télévision, notamment la série «Faites entrer l'accusé».

Il a reçu les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur en 2007 des mains du Garde des Sceaux Pascal Clément. Il reste fortement attaché à sa région d'origine et son cabinet d'avocats est situé à Saint-Étienne.

Carrière d'avocat dans le sport

Football

En 1972, Me Buffard a rédigé le statut juridique des footballeurs opérant en France ^[8], premier ouvrage universitaire accompagnant la reconnaissance en droit français du contrat à durée déterminée pour les joueurs de football.

En 1978, il intègre le conseil d'administration de A.S. Saint-Etienne, chargé de l'information, et devient rédacteur en chef de la revue ASSE Actualités, journal officiel du club de football qui comptait alors 10 000 abonnés. Lors du scandale de la « Caisse Noire » en 1982, il devient un des leaders de la contestation^[9] contre les dérives du Président charismatique du club : Roger Rocher. Il occupera alors le poste de vice-président^[10] pendant la durée de la crise^[11] et participera à la mise en place d'André Laurent et de son équipe puis démissionne de tous ses mandats.

À partir de 1983, il devient conseiller de nombreux clubs, joueurs, entraîneurs et agents. Il collabore ainsi avec Jean-Luc Lagardère qui construisait le Matra Racing, il assiste le club lors de la signature du contrat de transfert de l'argentin Enzo Francescoli de River Plate au Racing.

Sa longue collaboration avec l'agent de joueurs Alain Migliaccio le fait intervenir pour assister Maxime Bossis, Manuel Amoros, Pascal Olmeta, William Ayache ou encore Yannick Stopyra. Il défend également les intérêts de nombreux « anciens verts »^[12] : de Michel Platini à Dominique Rocheteau en passant par Ivan Curkovic, Johnny Rep ou Oswaldo Piazza. Il assiste également dans leurs opérations de transfert internationaux l'argentin Alberto Tarantini, le colombien Carlos Valderrama, l'algérien Rabah Madjer ou encore le brésilien Julio César. Il assiste également Eric Cantona^[13], notamment à l'occasion de ses démêlés en 1988 avec la Fédération française de football, lorsqu'il traite le sélectionneur national Henri Michel de « sac à merde »^[14].

Il est dans le même temps missionné par plusieurs clubs français afin de résoudre les litiges qu'ils rencontraient lors des opérations de transfert de joueurs ou dans la gestion des clubs professionnels. Ainsi il représente le Paris Saint Germain ou le Montpellier Hérault Sport Club. Il est durant plusieurs années l'avocat de l'OGC Nice.

Dans le même temps, et sous l'ère de Guy Roux, il devient l'avocat de l'UNECATEF, syndicat français des entraîneurs de football, et défend entre autres, Aimé Jacquet, Jacques Santini ou Elie Baup.

Il se retrouve aux côtés des joueurs mis en cause dans l’affaire des faux passeports^[15] qui secouera le football français : les stéphanois brésiliens Alex Dias de Almeida et Aloísio José da Silva, l’ukrainien Maxym Levytsky et le chilien de l’AS Monaco, Pablo Contreras.

À la longue liste des acteurs du monde du football qu'il a assister, on peut ajouter Fabien Barthez ou Youri Djorkaeff, et, plus récemment le joueur ivoirien Didier Zokora, l'entraîneur Laurent Roussey ou le club russe du Zénith Saint-Pétersbourg.

Il poursuit aujourd'hui ses activités d'avocat auprès des joueurs de football, entraîneurs, clubs ou agents.

Autres sports

Me Buffard est également intervenu à plusieurs reprises dans le monde des sports mécaniques, comme aux côtés des champions de moto belge Gaston Rahier et français Cyril Neveu, ou en sport automobile, conseillant par exemple Paul Belmondo ou Pierre-Henri Raphanel.

Il est également avocat d'Aravane Rezaï, joueuse de tennis française.

Publications

• Le Statut juridique des footballeurs opérant en France^[8], Université Lyon II, Lyon 1972
• Le Scandale Vert, Éditions Horvath, Paris 1983
• Carton rouge (co-auteur avec Maître André Soulier), Éditions n°1, Paris 1994
• Mort d'un présumé innocent, Ramsay, Paris 2005

Notes et références

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