Palais de justice d'Orléans
- Wikipedia, 1/10/2011
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Palais de justice d'Orléans | ||
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Présentation | ||
Période ou style | néo-classique | |
Type | Palais de justice | |
Architecte | François-Narcisse Pagot | |
Date de construction | 1821-1824 | |
Propriétaire | État français, département du Loiret | |
Protection | Inscrit MH (1992, salle d'audience) | |
Géographie | ||
Pays | France | |
Région | Région Centre | |
Département | Loiret | |
Localité | Orléans | |
Coordonnées | 47° 54′ 18″ N 1° 54′ 21″ E / 47.904949, 1.905838347° 54′ 18″ Nord 1° 54′ 21″ Est / 47.904949, 1.9058383 |
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Le palais de justice d'Orléans est un palais de justice français situé à Orléans dans le département du Loiret et la région Centre.
Le palais est construit durant la première moitié du XIXe siècle et est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques[1].
Sommaire |
Géographie
Le palais de Justice est situé entre les rue de la Bretonnerie et d'Alsace-Lorraine, dans le centre-ville d'Orléans.
Histoire
La construction du palais débute en 1821[1].
Les deux lions en pierre, d'abord exposés à Châteauneuf-sur-Loire, sont placés sur le perron du palais le 20 août 1824[2],[3].
La salle d'audience de la première chambre civile est inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 17 décembre 1992[1].
Architecture
Le bâtiment, de style néo-classique, se caractérise par ses quatre colonnes, ses deux lions en pierre et son fronton sculpté[1].
Le palais est l’œuvre de l'architecte orléanais François-Narcisse Pagot[4], les deux lions en pierre sont signés du sculpteur François-Michel Romagnésy[2].
Fonctions
Le palais de justice d'Orléans abrite une cour d’appel, un tribunal de grande instance, un tribunal d’instance, un tribunal de commerce et un conseil des prud'hommes[5].
Personnalités
Eva Joly, magistrate et femme politique franco-norvégienne, née en 1943, a occupé le poste de substitut du procureur de la République au tribunal d'Orléans de 1981 à 1983[6].
Affaires notoires
- L'affaire des faucheurs volontaires d'organismes génétiquement modifiés traitée par le tribunal correctionnel d’Orléans en 2005[7] ;
- L'affaire Véronique Courjault, affaire criminelle traitée en 2007 et 2008 à la cour d'appel d'Orléans[8].
Médailles
Le palais de justice d'Orléans est l'objet de deux médailles du graveur Alexis-Joseph Depaulis, l'une à l'occasion de sa construction en 1822, la seconde pour l'inauguration en 1827[9].
Notes et références
- ↑ a, b, c et d Palais de justice d’Orléans, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ↑ a et b Denis Lotin, Recherches historiques sur la ville d'Orléans : du 8 juillet 1816 au 15 septembre 1830, t. 2, Orléans, Impr. J.-B. Niel, 1845, 504 p. [lire en ligne (page consultée le 1er octobre 2011)], p. 208
- ↑ Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, t. 2, Paris, Honoré Champion, 1911, 411 p. [lire en ligne (page consultée le 1er octobre 2011)], p. 303
- ↑ Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t. 2, Paris, Librairie Renouard, 1885 [lire en ligne (page consultée le 1er octobre 2011)], p. 190
- ↑ Cour d'appel d'Orléans sur www.annuaires.justice.gouv.fr, Ministère de la Justice, 2011. Consulté le 1er octobre 2011
- ↑ Eva Joly, de la lutte anti-corruption à la candidature à la présidentielle sur tempsreel.nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, 12 juillet 2011. Consulté le 1er octobre 2011
- ↑ OGM : le tribunal d’Orléans reconnait « l’état de nécessité » des Faucheurs Volontaires (article revue de presse) sur www.agrobiosciences.org, Agrobiosciences, 12 décembre 2005. Consulté le 1er octobre 2011
- ↑ Les dates-clé de l'affaire Courjault sur www.lexpress.fr, L'Express, 17 mai 2010. Consulté le 1er octobre 2011
- ↑ Ch. Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle : peinture, sculpture, architecture, gravure, dessin, lithographie et composition musicale, Paris, Madame Vergne, 1831, 710 p. [lire en ligne (page consultée le 1er octobre 2011)], p. 200
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Gaillard, « Histoire du palais de justice d'Orléans », dans Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 13, no 107, 1995, p. 5-20
- Pierre Jouvellier, « Les fouilles du Palais de Justice d'Orléans », dans Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 5, no 36, 1967, p. 133
- Jean Nivet, « Documents sur les tapisseries du palais de justice d'Orléans illustrant le conte d'Apulée L'Amour et Psyché », dans Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais, vol. 13, no 107, 1995, p. 21-40
Liens internes
Lien externe
- Le palais de Justice d'Orléans en français, allemand et anglais sur le site Web Structurae.