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Affaire de la mine d'or de Yanacocha

- Wikipedia, 3/10/2011

La mine d'or de Yanacocha, découverte par le BRGM en 1981, est une mine d'or péruvienne dont une partie des actifs français gérés par le BRGM sont privatisés, en 1994, au bénéfice de la compagnie minière australienne Normandy LaSource. Arguant le droit de préemption, contesté car la cession n'aura pas lieu, le partenaire Newmont Mining obtient la dépossession totale de La France. C'est l'affaire de la mine d'or de Yanacocha, révélée en septembre 1998 par le journaliste et écrivain Jean Montaldo dans son livre Main basse sur l'or de la France (Albin Michel, 1998).

Si tous s'accordent sur la piètre défense des intérêts français par le président d'alors du BRGM, Claude Allègre, des soupçons divergents de corruptions pèsent, selon les sources, sur la justice péruvienne (hypothèse de Jean-Claude Gawsewitch), ou sur l'homme d'affaire corrézien Patrick Maugein (hypothèse de Jean Montaldo), intervenu dans cette affaire comme « chargé d'une mission d'investigation des autorités françaises », vraisemblablement sans caractère officiel. Patrick Maugein aurait suscité l'intervention du président Jacques Chirac, qui a accepté d'écrire à son homologue péruvien Alberto Fujimori afin de s'opposer à la dépossession de la mine au dépend des intérêts français.

Dans un contexte conflictuel et pas indemne de corruption, la mine est finalement attribuée au groupe minier Newmont Mining Co, basé à Denver, Colorado aux États-Unis. Patrick Maugein a continué son action en attaquant Newmont Mining Co en justice, mais a perdu l'ensemble de ses procès, tandis que Jean-Claude Gawsewitch a été condamné pour diffamation par la 17ème Chambre du tribunal correctionnel de Paris, à la demande de Jean Montaldo[réf. nécessaire].

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  • Les notes de frais en or de Claude Allègre, VSD du 18 novembre 1999, pages 6 et 7

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