Paul Cocat
- Wikipedia, 24/12/2011
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Paul Cocat, né le 15 juillet 1871 à Grenoble, et mort en 1947 dans la même ville, est un avocat et un homme politique français.
Docteur en droit, trois fois bâtonnier de l'ordre des avocats de Grenoble, administrateur des hospices, élu conseiller municipal en 1904, réélu sur une liste commune radicale-socialiste, il devient maire de Grenoble en mai 1935.
Il poursuit l'œuvre de Paul Mistral et de Léon Martin en aménageant les quartiers neufs du sud de la ville, et autorise de nombreux habitants à exploiter des garages à vélos gardés. Au centre-ville, devant les cinémas, à la piscine municipale où devant le palais des expositions Paul Mistral, les parcs à vélos gardés font fureur. Il en coûte 2 francs pour une heure ou pour la journée[1]. Il achève tant bien que mal les grands boulevards. Il est reconduit dans ses fonctions après l'armistice de 1940, par un arrêté ministériel du 3 mai 1941.
En juillet 1942, les bronzes (griffons et tritons) du monument des trois ordres situé place Notre-Dame partent à la fonte. Paul Cocat s'y oppose vigoureusement et courageusement, mais en vain. Ils seront restaurés après la guerre à partir de copies conservées et de photographies.
En 1944, il choisit le chemin de l'honneur en payant lui même de sa personne lors de la prise d'otage en juin par la Gestapo. Afin de servir de monnaie d'échange, il est arrêté et retenu dans la caserne De Bonne avec 17 autres personnalités de la région dont Jean Berthoin, futur ministre de l'Intérieur.
A la libération de la ville, il cède la place le 23 août à Frédéric Lafleur, nommé par le comité départemental de la libération nationale. Il meurt en 1947 à l'âge de 76 ans. Il est inhumé au cimetière Saint-Roch de Grenoble.
Une avenue porte son nom à Grenoble depuis 1959.
Notes et références
- Les rues de Grenoble, Paul Dreyfus, Editions Glénat, p.67
- ↑ Métroscope de mai 2004