Chasse, pêche, nature et traditions
- Wikipedia, 22/12/2011
Chasse, pêche, nature et traditions | |
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Présentation | |
Président | Frédéric Nihous |
Fondation | 1989 |
Siège | BP 87546
64075 PAU CEDEX |
Idéologie | Conservatisme, Traditionalisme, Antimondialisation |
Affiliation européenne | EDD |
Couleurs | vert, bleu |
Site web | [www.cpnt.fr www.cpnt.fr] |
Représentation du parti | |
Députés | |
Sénateurs |
Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) est un parti politique français, créé en septembre 1989 sous la forme d'une association. Son objet est de défendre un certain nombre de valeurs traditionnelles de la France rurale dont essentiellement la chasse. Ses fondateurs sont André Goustat, Jean Saint-Josse, Jean Seinlary et Pierre Fuziès. Depuis 2008, son président est Frédéric Nihous.
Ce parti était membre du Groupe pour l'Europe des démocraties et des différences au Parlement européen.
Sommaire |
Histoire
Suite à la demande des ruraux ce parti a vu le jour aux élections européennes de 1989 et de 1994, le mouvement se présente mais ne remporte aucun siège.
Il obtient six élus aux élections européennes de 1999, dont son président Jean Saint-Josse qui était tête de liste.
Après le premier tour des élections régionales, le 21 mars 2004, CPNT, qui disposait pourtant d'élus dans les précédents conseils régionaux, a choisi de ne pas fusionner avec d'autres listes dans les 5 régions (sur 8) où le mouvement a franchi la barre des 5 % qui l'y aurait autorisé, et de ne donner aucune consigne de vote à ses électeurs. CPNT ne sera donc plus représenté dans les conseils régionaux (il possédait 32 conseillers régionaux).
Aux élections européennes de 2004, il n'arrive à atteindre 3 %, taux nécessaire au remboursement des frais de campagne, que dans l'une des cinq circonscriptions dans lesquelles il s'était présenté. Ceci représente un déficit de 300 000 euros et la perte de ses six députés européens.
Après ces échecs, plusieurs cadres du parti ont rejoint l'UMP ou le MPF, et six permanents de l'association ont dû être licenciés.
Le 2 septembre 2006, CPNT a désigné Frédéric Nihous comme candidat à l'élection présidentielle de 2007. Il a recueilli 1,15 % des voix au premier tour, soit 420 645 voix au total[1]. Au deuxième tour, il a appelé au rejet de « l'écologie punitive inspirée par les Verts », lesquels se sont ralliés à Ségolène Royal et a rappelé à ses électeurs "qu’à l’heure du choix il ne faut pas se tromper"[2]. Aux législatives de 2007, CPNT appelle à voter pour l'UMP au deuxième tour[3].
Président de CPNT depuis 1998, Jean Saint-Josse a décidé de ne pas se représenter à la tête du mouvement en 2008. Frédéric Nihous lui succède le 14 janvier 2008 lors d'une réunion à Orly (Val-de-Marne) où le comité exécutif du mouvement l'a élu[4].
À l'occasion des élections européennes de 2009, CPNT a décidé de faire alliance avec le Mouvement pour la France (droite), présidé par Philippe de Villiers, alliance rejetée par le comité héraultais de CPNT ; le délégué départemental Laurent Jaoul, fait savoir lors d'une déclaration à l'AFP qu'il entrait en dissidence de son parti en raison de l'accord national passé avec le MPF. Laurent Jaoul a depuis quitté toutes ses fonctions au sein du mouvement.
Scores électoraux
- Élections européennes de 1989 : liste menée par André Goustat - 749 741 voix (4,13 % des suffrages exprimés) - 0 élu.
- Élections régionales de 1992 : 29 élus ventilés dans 13 régions (dont 10 élus pour la seule région Aquitaine).
- Élections européennes de 1994 : liste menée par André Goustat - 771 061 voix (3,96 % des suffrages exprimés) - 0 élu.
- Élections régionales de 1998 : 32 élus ventilés dans 17 régions. En Languedoc-Roussillon, les chasseurs présentent 2 listes dans l'Hérault, la division dans ce département les privent d'un ou deux sièges de plus.
- Élections européennes de 1999 : liste menée par Jean Saint-Josse. 1 195 727 voix soit 6,77% des suffrages exprimés. 6 élus au parlement européen : Jean Saint-Josse, Michel Raymond, Véronique Mathieu, Yves Butel, Jean-Louis Bernié et Alain Esclopé.
- Élections cantonales de 2001 : 52 candidats - 4 élus : 2 dans la Somme : Nicolas Lotin (Canton de Saint-Valery-sur-Somme) et Yves Butel a quitté CPNT depuis (Canton d'Abbeville-Sud) ; 1 en Gironde : Francis Magenties (Canton de Lesparre-Médoc) ; et 1 dans l'Hérault : Christophe Morgo (canton de Mèze). Ce dernier gagne un canton qui était détenu par un candidat Vert depuis 1971.
- Élection présidentielle de 2002 (1er tour) : Jean Saint-Josse - 1 204 689 voix (4,23 % des suffrages exprimés).
- Élections législatives de 2002 : 1.67%, 422,448 voix, 0 élus.
- Élection présidentielle de 2007 (1er tour) : Frédéric Nihous - 420 645 voix (1,15 % des suffrages exprimés).
- Élections législatives de 2007 : 0.82%, 213,427 voix, aucun élu.
- Élections cantonales de 2008 : Francis Magenties Conseiller général de Gironde (56,06 % des suffrages exprimés au second tour) et Christophe Morgo Conseiller général de l'Hérault (72,04% des suffrages exprimés au second tour) sont réélus.
- Élections sénatoriales de 2008 : liste conduite par Eddie Puyjalon en Gironde - 8 voix - 0 élu. Liste conduite par Ferdinand Jaoul dans l'Hérault - 31 voix - 0 élu.
- Élections européennes de 2009 : liste commune avec le MPF sous la bannière Libertas ; 4,80 % des suffrages exprimés, un élu MPF (Philippe de Villiers) et aucun élu CPNT.
- Élections régionales de 2010 : liste commune avec l'UMP dans toutes les régions à l'exception du Languedoc-Roussillon. 6 élus dans l'opposition dont Frédéric Nihous en Aquitaine. 1 élu dissident, Ferdinand Jaoul, élu dans la majorité en Languedoc-Roussillon sur la liste de Georges Frêche.
- Élections cantonales de 2011 : CPNT présente quelques candidats dans toute la France. Jean Burdeyron est élu conseiller général du canton de Moirans-en-Montagne face à la candidate investie par l'UMP.
Positionnement sur l'échiquier politique
Si Jean-Saint Josse ou Frédéric Nihous sont issus du RPR[5], CPNT se déclare comme mouvement indépendant[6]. Mais le mouvement est classé à droite : dans les différents exécutifs régionaux et départementaux CPNT s'est systématiquement allié avec la droite pour faire barrage aux verts, même lorsqu'elle était soutenue par l'extrême-droite[7]. En 1998, Michel Blondin devient vice-président de la région Picardie au côté de la droite avec les voix du FN[8]. Entre 1999 et 2004, CPNT siège au Parlement européen dans le groupe EDD aux côtés de partis de droite eurosceptiques. En 2004 une alliance avec Philippe de Villiers est envisagée par une partie du mouvement[9]. Elle se concrétise pour les élections européennes de 2009, par un vote à la quasi-unanimité des instances du mouvement, cet accord est rejeté par la délégation du département de l'Hérault, dont les dirigeants quittent CPNT[10].
Le rapprochement avec l'UMP (depuis 2007)
Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, CPNT appelle à voter contre Ségolène Royal. Aux législatives de juin 2007, il appelle à voter pour les candidats de l'UMP au second tour. Des militants critiquent cet appel à voter UMP, reprochant une négociant secrète où cet appel aurait échangé contre « une mission » qui pourrait être confie à « un haut dirigeant du mouvement[3] », démarches qui aboutissent à divers accords de fond, validés par les instances de CPNT . En novembre 2007, Frédéric Nihous accepte une mission de Michel Barnier sur la ruralité. Suite au score décevant des élections européennes de 2009, CPNT annonce son souhait rejoindre la majorité présidentielle[5].Ce qui est acté par un vote des instances du mouvement dans le courant de cette même année. Depuis CPNT fait partie intégrante de la majorité présidentielle.
Conseillers régionaux
- Marie-Christine Git (Rhône-Alpes), élue en Ardèche
- Frédéric Nihous (Aquitaine), élu dans les Pyrénées-Atlantiques, Adjoint au maire de Baudreix
- Pascale Guittet (Poitou-Charentes), élue dans la Vienne, Maire de Pouillé, Vice-présidente de la Communauté de communes de Vienne et Moulière
- Thierry Joulin (Poitou-Charentes), élu en Charente-Maritime
- Jean Pilniak (Picardie), élu dans la Somme
- Didier Vergy (Calvados), Maire de Landes-sur-Ajon (14310)
Liens externes
Notes et références
- ↑ Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales
- ↑ Site de campagne de Frédéric Nihous
- ↑ a et b Le Journal du Médoc
- ↑ Lemonde.fr : Jean Saint-Josse quitte la présidence de Chasse, Pêche, Nature et Traditions - Politique
- ↑ a et b Frédéric Nihous : « On se prend claque sur claque aux élections. Il faut donc savoir dire stop. En ralliant l'UMP, nous ne renions pas nos convictions », « Le parti des chasseurs prêt à rejoindre la majorité », Le Figaro, 12 août 2009
- ↑ Site de CPNT
- ↑ Poitou Charente. Néanmoins, dans le sud de la France, CPNT et ses dirigeants historiques ont toujours fait le choix de travailler avec la gauche. C'est le cas de Christophe Morgo, conseiller général de l'Hérault, ou encore de Ferdinand Jaoul, qui s'est allié avec le divers gauche Georges Frêche lors des élections régionales de 2010.
- ↑ Le Livre noir (1998-2001), " droite extrême droite, les amitiés particulières"
- ↑ CPNT la délicate pêche aux voix, L'Humanité
- ↑ fr.news.yahoo.com