Affaire Sophie Toscan du Plantier
- Wikipedia, 15/09/2011
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Sophie Toscan du Plantier, épouse du célèbre producteur de cinéma français Daniel Toscan du Plantier, fut retrouvée assassinée le 23 décembre 1996 à quelques pas de sa résidence de vacances près de Schull, en Irlande.
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La victime
Sophie Toscan du Plantier, née Sophie Bouniol le 28 juillet 1957 (XVe arrondissement de Paris en France) - morte assassinée le 23 décembre 1996 à Toormore à une dizaine de kilomètres de Crookhaven dans le Comté de Cork en (Irlande), était une productrice d’émissions de télévision française.
L'affaire
Sophie Toscan du Plantier arriva en Irlande le 20 décembre 1996. Lors de ce séjour, Sophie préparait deux projets de soirée thématique pour la chaîne de télévision Arte[1].
Le soir du 23 décembre, alors qu'elle était en vêtements de nuit, Sophie fut réveillée par des coups violents donnés sur sa porte de cuisine. Elle alluma sa lampe de chevet, descendit à la cuisine et ouvrit la porte sans se méfier. Son meurtrier la frappa au visage. Les policiers retrouvèrent plus tard du sang de Sophie sur la porte. Elle se débattit, griffa son agresseur au visage et aux bras (des cheveux furent retrouvés sous ses ongles). Elle se mit à courir dans le jardin. Son meurtrier la suivit en la frappant plusieurs fois. Elle se mit la main sur la tête pour se protéger mais il la frappa de nouveau sur le crâne. Elle s’arracha des cheveux.[réf. nécessaire].
Arrivé à la barrière du jardin, le meurtrier se saisit d’un bloc de ciment et le jeta sur le visage de Sophie.
L’assassin s’est acharné sur sa victime : le corps de Sophie, défigurée, était couvert d’une quarantaine de blessures. Pour la police, le meurtrier connaissait très bien les alentours de la maison de vacances de Sophie, située dans un endroit isolé et difficile d’accès en raison de très mauvaises routes.[réf. nécessaire]
L’enquête était difficile car l’heure de la mort de Sophie n’a pas pu être déterminée, le médecin légiste étant arrivé 36 heures plus tard. L’arme qui a servi à tuer Sophie Toscan du Plantier n’a jamais été retrouvée. Il s’agirait d’une hachette très tranchante car la victime présentait de nombreuses blessures à la tête. Le meurtrier s’est ensuite servi d’un bloc de ciment pour achever sa victime.[réf. nécessaire]
Un suspect aurait été vu par un témoin le soir du meurtre à quelques mètres de la maison. Ce même homme se serait confié à un ami et à un auto-stoppeur en disant notamment « Je suis allé la voir, elle s’est énervée et je lui ai fracassé le crâne ».
Le journaliste anglais Ian Bailey suspecté du meurtre a été arrêté le 24 avril 2010 en Irlande suite à un mandat d'arrêt international émis le 19 février par un juge parisien. Il avait fait naître les soupçons en étant parmi les premiers sur les lieux du crime, puis en faisant état dans des articles d'éléments que seuls les enquêteurs et le meurtrier étaient censés connaître. Bailey avait également été visé par le témoignage d'une femme, Marie Farrel, qui affirmait avoir vu le journaliste indépendant la nuit du meurtre à proximité du domicile de la victime. Mais Mme Farrel s'était ensuite rétractée en accusant la police irlandaise de lui avoir soufflé ses déclarations[2].
Liens et documents externes
- (fr) Association pour la vérité sur l'assassinat de Sophie Toscan du Plantier : présentation de l'association et de l'affaire, revue de presse, etc.
- (fr) Article de Marie Vaton paru dans le Nouvel Obs du 29/04/10.
Références
- ↑ Affaires Criminelles, Dossier de Pascal Michel http://www.affaires-criminelles.com/dossier_17-2.php
- ↑ Le meurtrier présumé de Sophie Toscan du Plantier arrêté Le Monde, AFP le 24 avril 2010