Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques
- Wikipedia, 27/03/2011
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Le Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM) est une association écologiste qui étudie les effets des champs électromagnétiques sur le vivant.
Sommaire |
Organisation
Le bureau est composé de 4 membres :
- Président : Pierre Le Ruz (docteur en physiologie animale)
- Vice-présidente : Michèle Rivasi (Professeur agrégé de biologie, Députée européenne Europe Écologie - Les Verts, ex député PS, ex présidente de Greenpeace, fondatrice du CRIIRAD)
- Secrétaire : Catherine Gouhier (enseignante en mathématiques/physique, consultante en environnement électromagnétique et militante Europe Écologie - Les Verts en Sarthe[1])
- Trésorier : William Garrigou (dirigeant d'une société)
Les revenus de l’association proviennent principalement des adhésions et des dons de ses membres. Elle propose aussi aux collectivités territoriales de réaliser ses propres mesures de champs électromagnétiques, afin de les comparer à celles avancées par les opérateurs mobiles. Elle facture cette intervention 1 000€ par site[2].
Objectifs
L'objectif de l'association est d'apporter une information indépendante de l'industrie et de l'administration quant à la protection des populations en matière de champs électromagnétiques naturels, biologiques et artificiels, c’est-à-dire :
- informer les élus de façon claire et objective sur les effets des champs électromagnétiques dans l’environnement ambiant ;
- proposer des solutions en faveur de la protection des populations visant à minimiser les doses de rayonnement ;
- constituer un contre-pouvoir indépendant des intérêts industriels et commerciaux.
Principaux sujets d'actions
Téléphonie mobile
L’association considère les normes internationales d’exposition au champ électromagnétique de la téléphonie mobile, issues de recommandations d’organismes internationaux tels que l’OMS, comme trop peu exigeantes. Comme d’autres associations (Robin des Toits), elle soutient, sur la base du rapport Bioinitiative, la valeur limite de 0,6V/m. Elle aide ainsi les collectivités à choisir les lieux d'implantation des antenne-relais de téléphonie mobile et à obliger les opérateurs à établir des contrats avec des seuils de tolérances bas.
Wifi
Elle s’inquiète aussi du Wifi et notamment des téléphones Wifi, considérant qu’"en mode Wi-Fi, le terminal émet des ondes pulsées à 2.450 MHz, la fréquence optimum pour agiter les molécules d'eau - c'est-à-dire exactement celles utilisées par un four à micro-ondes"[3].
Lampes basse consommation
Elle craint aussi les champs électromagnétiques des lampes fluorescente (ou basses consommation). L’association "déconseille de les utiliser sur les lampes de bureau et les lampes de chevet et partout où les lampes sont le plus souvent à moins d'un mètre des personnes"[4].
Références
Voir aussi
- Ondes électromagnétiques
- Pollution électromagnétique
- Sensibilité électromagnétique
- Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN)
- Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD)