Panneau routier d'indication d'une station de taxis en France
- Wikipedia, 25/01/2012
Panneau C5 Indication d'une station de taxis |
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Catégorie | Signalisation d'indication ou de services |
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Signification | Indication d'une station de taxis |
Apparu en | 1946 |
Modèle en vigueur | 1979 |
Catégories de signaux | |
Danger • Priorité • Prescription • Indication • Services • Direction • Jalonnement piétonnier • Jalonnement cyclable • Information locale • Localisation • Agglomération • Passage à niveau • Information • Idéogramme • Temporaire • Panonceau • Symbole • Sécurité routière • Balise |
Le panneau routier d'indication d'une station de taxis est, en France, un panneau de signalisation carré à fond bleu, bordé d’un listel blanc, portant en son centre la mention en lettres blanches « TAXIS ». Il indique à l’usager de la route que l'espace situé au-delà du panneau est une station de taxi. Il est codifié C5.
Sommaire |
Histoire
L’indication d’un emplacement de taxis apparaît pour la première fois avec l’instruction générale de 1946 sous la forme du panneau C5 destiné à recevoir une indication particulière. Il s’agit d’une plaque à fond crème bordée d’un listel bleu foncé et portant en son centre la mention « Taxis – Tête de station ».
L’arrêté de 1963 puis celui de 1967 prorogent la forme du panneau et sa signification générale « indications diverses dont la nature est mentionnée sur le panneau ». L’exemple donné est toujours celui d’une station de taxis.
L’arrêté du 13 juin 1979 modifie la forme du panneau qui devient carré à fond bleu et prend la signification d’une indication exclusivement de station de taxis[1]. Il prend sa signification définitive en 1981.
Usage
La signalisation des emplacements réservés à l’arrêt et au stationnement des taxis en service est obligatoire. Le panneau C5 est exclusivement implanté en signalisation de position, au début et éventuellement à la fin de la zone réservée[B 1].
Le marquage est réalisé conformément à l’article 118-3 de la 7e partie.
Caractéristiques
À l’instar des autres panneaux d’indication de forme carrée, il existe sept gammes de dimensions pour le panneau d'indication C5, contrairement aux autres familles de panneaux triangulaires, ronds ou hexagonaux qui en comprennent cinq. Les deux dimensions complémentaires sont les dimensions dites « supérieure » (1 200 mm de côté nominal) et « exceptionnelle » (1 500 mm de côté nominal)[A 1].
Dans l’illustration de la station de taxis (section « Usage »), le panneau est de gamme normale.
Implantation
La pose du panneau C5 peut être subordonnée à une ou plusieurs décisions réglementaires édictées par les autorités compétentes[B 2].
Distance latérale
Sauf contrainte de site, la distance entre l'aplomb de l'extrémité du panneau situé du côté de la chaussée et la rive voisine de cette extrémité ne doit pas être inférieure à 0,70 m[A 2].
En agglomération, les panneaux sont placés de manière à minimiser la gêne des piétons[A 2].
Le support d'un signal peut aussi être implanté sur une propriété riveraine ou ancré à une façade après accord du propriétaire ou par application si cela est possible en vertu du décret-loi du 30 octobre 1935 et du décret 57180 du 16 février 1957[A 2].
Hauteur au-dessus du sol
En agglomération, lorsqu’il y a un éclairage public, les panneaux peuvent être placés à une hauteur allant jusqu'à 2,30 m pour tenir compte notamment des véhicules qui peuvent les masquer, ainsi que de la nécessité de ne gêner qu'au minimum la circulation des piétons[A 3].
Position de la face
Le plan de face avant d'un panneau implanté sur accotement ou trottoir doit être légèrement incliné de 3 à 5° vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes[A 4].
Visibilité de nuit
Les panneaux et panonceaux de signalisation doivent être visibles et garder le même aspect de nuit comme de jour. Les signaux de danger sont tous rétroréfléchissants ou éventuellement dans certaines conditions définies ci-dessous, éclairés[A 5]. Les revêtements rétroréfléchissants doivent avoir fait l'objet, soit d'une homologation, soit d'une autorisation d'emploi à titre expérimental. La rétroréflectorisation porte sur toute la surface des panneaux et panonceaux à l'exception des parties noires ou grises[A 5].
Notes
Références
- Instruction interministérielle sur la signalisation routière - 1re partie - généralités - Version consolidée à août 2009
- Instruction interministérielle sur la signalisation routière - 5e partie - Signalisation d’indication et des services - Version consolidée à août 2009
- Marina Duhamel-Herz, Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, 1994, (voir dans la bibliographie)
- ↑ Arrêté du 13 juin 1979 - Signalisation des routes et autoroutes
Voir aussi
Articles connexes
- Panneau de signalisation routière
- Panneau de signalisation routière en France
- Panneau de signalisation routière d’indication en France
- Liste des signaux routiers d’indication en France
Liens externes
Ouvrages utilisés
- Marina Duhamel-Herz, Un demi-siècle de signalisation routière, Paris, Presses Ecole Nationale Ponts Chaussees, décembre 1994 (ISBN 2-85978-220-6)
- Marina Duhamel-Herz,Jacques Nouvier, La signalisation routière en France de 1946 à nos jours, Paris, AMC Editions, novembre 1998 (ISBN 2-913220-01-0)